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Marahoué/ Élections Régionales 2023 Zuénoula opte pour Epiphane Zoro 

Pour le deuxième jour de campagne, le ministre Epiphane Zoro Ballo, candidat RHDP aux régionales dans la Marahoué a déposé ses valises à  Zuénoula. Où, il  a  animé un meeting, le samedi 26 Août 2023 ,à la gare de Zuénoula  .Ce, en présence des élus, et des cadres du RHDP de la  Marahoué. Malgré la nuit tombée, les rues de la ville étaient animées par une vague de citoyens déterminés, arborant des drapeaux et des pancartes aux couleurs vives de la campagne. Le discours , prononcé par le ministre  Epiphane  Zoro  Ballo lui-même, a captivé l'attention de la foule assemblée.

Il a souligné sa vision pour un avenir meilleur, mettant en avant des propositions concrètes pour le développement économique, l'accès aux soins de santé et l'éducation.La manifestation a été ponctuée par des animations artistiques, des performances musicales et des discours enflammés par des personnalités politiques locales et nationales. Epiphane Zoro a su capter l'attention et l'adhésion des citoyens, grâce à sa plateforme politique centrée sur l'amélioration de la qualité de vie et la promotion du bien-être de tous.

Il n'a manqué de rappeler les projets réalisés par le Président de la République Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué.Pour lui, son ambition de travailler pour accroitre les investissements afin de redonner une belle image à la région de la Marahoué.  Aussi a-t-il appelé les populations à le  voter massivement. Bien avant, il à  passé le message dans  les villages de Voueboufla à Paoufla, Minfla et Tibeita.Il est bon de retenir dans tous ces villages les populations ont  accueilli avec allégresse la caravane d’Epiphane, Zoro Ballo, elles ont promis la victoire du maire au soir du 02 septembre dans leurs villages respectives.Epiphane Zoro a reçu l'adhésion massive de toutes les populations. " Nous sommes avec vous et nous sommes convaincus de votre victoire " .En attendant le soir du 02 septembre, les populations visitées se sont   résolument engagées pour une campagne de proximité afin de relever le défi du zéro bulletin nulle dans les urnes.

Par Konan Yao ( Envoyé Spécial dans la Marahoué)

LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023/ L'ancien président français Nicolas Sarkozy 🇫🇷 parle du Président Alassane Ouattara 🇨🇮 dans son dernier livre 📕

Mon admiration pour Alassane Ouattara était ancienne et réelle. Étrangement, mon prédécesseur, Jacques Chirac, lui préférait l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié*. *Il n'appréciait guère Alassane Ouattara. Lorsqu'il m'en parlait, il utilisait l'expression, à dessein sarcastique, " ton ami Ouattara" et il ajoutait " crois-moi, il ne sera jamais élu."

Un jour que je relançais la conversation pour* *connaître les raisons d'un si sombre pronostic, il me lança : "parce qu'il est musulman et cela ne peut pas passer en Côte d'Ivoire." Je lui répondis du tac au tac : " ce n'est pas mon avis, car tout le nord de la Côte d'Ivoire est très majoritairement composée de musulmans. Cela ne doit donc pas être un argument rédhibitoire." Il clotura notre échange par un jugement sans appel : " tu ne connais pas l'Afrique. " il avait le droit de penser ainsi*, *mais malgré tout force est de constater que j'avais raison puisque Alassane Ouattara fut non seulement élu, mais réélu à deux reprises! De tous les dirigeants africains, il est aujourd'hui l'un des plus reconnus et des plus influents. Son expérience, sa sagesse, son bilan lui confèrent une autorité sans équivalent.

Il a su ramener la paix civile dans son pays. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il le fit par le pardon et la* *réconciliation et jamais par la vengeance et la revanche. Il eut même l'intelligence de gracier son prédécesseur, Laurent Gabgbo, évitant ainsi d'en faire un martyr. Il aura porté son pays vers la paix, le progrès et la concorde, ce qui lui vaut l'admiration de beaucoup sur le continent africain

IN PAGES 411, 412 _ LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière. ;;;;;;; Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par Euronews

 Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

 "Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

 Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

  • Publié dans Monde

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

 La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière.

Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par  Euronews

Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

"Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

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Epiphane Zoro i Ballo en Pré campagne dans sa région La MARAHOUÉ

La communauté Moosé de l'ancienne hôte Volta, aujourd'hui Burkina Faso, installée par le colonisateur dans la région bien avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, s'engage à  soutenir pour l’élection à la présidence de la RÉGION DE LA MARAHOUÉ, le ministre Épiphane Zorro Bl Ballo à Bouafle pour les actions menées en leur faveur.
 Le Dimanche  20 Août 2023, la communauté Moosé qui regroupe les  Mossi Bissa ,Samo, Gourssi , Mossi de la  région  de  la  Marahoué a rendu un hommage au ministre Epiphane  Zoro  Ballo  , du Sénateur de la  Marahoué Allomo Paulin, Isabelle Zongo, Vice-Gouverneur du district autonome du Haut Sassandra, Honorable Issiaka  Koné, Député  de  Bouaflé Commune, Nguessan  Loukou  Achille, opérateur  économique, des guides  religieux.
Tour à tour, Sore Youssouf Kolo ,président des jeunes de Garango, Pr Kabore, Ali Yoda ,porte parole des communautés ont affirmés haut et fort leur attachement ainsi que leur reconnaissance au Président Alassane OUATTARA pour son choix porté sur Epiphane Zoro Ballo pour défendre les couleurs du RHDP comme candidat aux  régionales du 02 Septembre 2023.
Cette journée d’hommage a été l’occasion pour la communauté  Moosé de la Marahoué sortis massivement d’exprimer leur profonde reconnaissance envers le Ministre Épiphane Zoro Bi Ballo pour son engagement inestimable et des actions de développement dans la région.
Ainsi que  la  nomination de deux de leurs frères, Isa Zongo  et Ouedraogo Idrissa comme Directeur régional de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption à Korhogo.

Le ministre Epiphane  Zoro a partagé avec la communauté  Mossi son programme d’actions en cas de victoire le 2 septembre 2023. Des projets seront exécutés au profit des agriculteurs, des jeunes, des femmes sera mis en  place .

D'abord, nous devons nous mettre ensemble. Pour lui, ses élections sont très importantes à tel enseigne ce sont des élections de développement. " Je suis la pour vous, nous devons être unis " à t-il  déclaré. C'est dans une  ambiance conviviale que la  cérémonie a  pris fin. 

Par Roland Konan 

NON AU CARTEL DES PUTSCHISTES Une contribution de l’écrivain guinéen, Thierno Monénembo, sur la situation au Niger et en Afrique de l’Ouest.

Si ces mauvais plaisantins de Niamey réussissent leur coup, s’ils destituent le président Bazoum, s’ils le tuent, s’ils le jettent en exil ou en prison, c’en serait fini de la démocratie en Afrique. Ce serait la mort de la chose instituée, la réactualisation des coups de force, la porte ouverte aux médiocraties : les politiciens véreux, les caporaux avides de diamant et de gloire, etc.

Cette évidence doit sauter aux yeux de nos élites les mieux averties autant qu’à ceux de la Communauté Internationale. C’est au Niger et maintenant que se joue l’avenir démocratique de l’Afrique. Son président légitime revêt depuis le 26 juillet une dimension hautement symbolique. Bazoum dans les mains de Tchiani, c’est Mandela à Robben Island, c’est Allende au palais de la Moneda ! La Cedeao est en droit, la Cedeao est en devoir d’agir le plus vite et par tous les moyens pour le libérer des mains de ses ravisseurs et le rétablir dans ses droits.

Nous avons soutenu ici en nous bouchant le nez, les coups d’Etat au Mali, en Guinée et au Burkina parce que dans une certaine mesure, ils se justifiaient. IBK et Kaboré ne maîtrisaient plus rien. Sous leur égide, le Mali et le Burkina partaient en lambeaux. Dans l’un comme dans l’autre pays, le djihadisme se répandait avec la facilité d’une épidémie et pour ce qui est du premier tout au moins, l’impopularité du pouvoir menaçait de saper les fondements du pays.

D’ailleurs, si Assimi Goïta a joui un certain temps d’un semblant de légitimité, c’est bien parce qu’il a bénéficié alors du soutien des forces sociales et religieuses organisées au sein du Mouvement du 5 Juin. Quant à la Guinée, nul n’ignore que sans les errements d’Alpha Condé (son idée d’un troisième mandat ne fut pas simplement un parjure, ce fut une véritable folie !), la Guinée n’aurait pas connu le règne catastrophique des militaires.

En revanche, rien mais alors rien ne justifie l’énorme bourde qui vient de se produire à Niamey. L’alternance dans ce pays s’est déroulée de manière exemplaire. Après ses deux mandats réglementaires, le président Mahamadou Issoufou s’est retiré comme le lui ordonnait la Constitution, laissant à la postérité un bilan que l’Histoire lui reconnaîtra. Alors qu’il est menacé de partout (toutes ses frontières se trouvent infestées de foyers de djihadistes), le Niger est de tous les pays sahéliens, celui qui a contenu, le mieux, l’expansion des terroristes. Mais ce n’est pas tout : le président Bazoum a hérité aussi une économie en bonne santé et il s’est bien gardé de dilapider le legs de son prédécesseur. Contrairement aux affirmations fallacieuses de ses tortionnaires, le bilan sécuritaire s’est légèrement amélioré et selon la Banque mondiale, l’économie a fortement rebondi en 2022.

Tchiani a pris le pouvoir uniquement pour des raisons personnelles, probablement pour échapper à une destitution. Il nous parle de « dégradation continuelle » de la sécurité mais à qui la faute si les terroristes gagnent à tous les coups : aux civils ou aux militaires ? Des troupes vaincues au front peuvent-elles gagner la bataille économique et sociale ? Non, les Africains savent ce que pouvoir militaire veut dire : il est synonyme de corruption et de répression, il n’a rien d’autre à donner même pas le gîte le couvert. ////;;;; Ce putsch est une provocation et l’arrogance dont fait montre le quarteron de colonels qui sévit à Bamako, Conakry, Ouagadougou et Niamey, un pied de nez à la Communauté Internationale. Laisser faire ces dangereux usurpateurs reviendrait à légitimer pour de bon le pouvoir kaki. La Cedeao doit prendre ses responsabilités. Elle doit tout faire pour que les générations futures ne la condamnent pas pour non-assistance à démocratie en danger. 

Thierno Monénembo, écrivain guinéen. Publié dans le Point Afrique.

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Sommet crucial de la Cédéao après l'échec de l'ultimatum aux putschistes du Niger le chef de l'ONU "très préoccupé"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est déclaré mercredi "très préoccupé" par les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, et a exigé sa libération. Antonio Guteres a dénoncé "les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille", a indiqué l'ONU dans un communiqué.

Les conditions de détention du président nigérien renversé Mohamed Bazoum, et a exigé sa libération. Antonio Guteres a dénoncé "les déplorables conditions dans lesquelles vivraient le président Bazoum et sa famille", a indiqué l'ONU dans un communiqué. Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger se réunissent jeudi 10 août à Abuja pour un sommet crucial, après l'échec de leur ultimatum aux militaires qui ont pris le pouvoir.

"D'importantes décisions" sont attendues lors de ce sommet, a prévenu mardi la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), qui a réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour restaurer l'ordre constitutionnel au Niger, tout en maintenant sa menace d'un recours à la force. La Cédéao, par la voix du Nigeria qui assure la présidence tournante du l'organisation, s'exprimait pour la première fois depuis l'expiration dimanche soir d'un ultimatum de sept jours lancé aux militaires pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions. Or les nouveaux maîtres du Niger ont semblé jusqu'ici fermés aux tentatives de négociations de la Cédéao.

Ce qui fait craindre que le sommet de jeudi matérialise la menace d'intervention militaire, aussi redoutée que critiquée dans la région. Paris a fermement démenti mercredi les accusations du régime militaire du Niger, selon qui la France a violé l'espace aérien du pays et "libéré des terroristes". En parallèle, le fils de l'ambassadrice de ce pays d'Afrique de l'Ouest en France a été arrêté à Niamey, mercredi.

Avec AFP et Reuters

 

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🇨🇮CÔTE D’IVOIRE 🇨🇮. LES DERNIÈRES HEURES DE BEDIÉ.

Ce n’est que le 31 juillet, à Daoukro, qu’il a commencé à ressentir des douleurs dans la poitrine et des difficultés à respirer. Le lendemain, après le déjeuner, aux alentours de 14 heures, il s’est de nouveau senti mal, puis cela a empiré. Il a alors fait appeler son médecin personnel, Évariste Kouakou Chatigre, et sollicité son retour à Abidjan. Sa famille a géré son évacuation auprès de la compagnie d’avion privée Ivoire Hélicoptère, tandis que l’autorisation de survol de nuit a été délivrée par Bakary Diarrassouba, le chef d’état-major particulier du président Alassane Ouattara, après que ce dernier, informé de la situation, a donné son accord. L’hélicoptère transportant Henri Konan Bédié et son médecin a atterri à 19h45 à la Polyclinique Sainte Anne-Marie (Pisam), qui dispose d’une hélistation.

Son état s’étant aggravé, il fut question de l’évacuer en France, mais l’ancien chef de l’État était trop affaibli. Les choses sont ensuite allées très vite. L’ancien président est en effet décédé à 20h30. L’ex-Première dame Henriette Bédié a immédiatement été alertée. De retour le 30 juillet d’un séjour de plusieurs mois à Paris, elle avait prévu de se rendre à Daoukro, avant que son époux ne soit pris de malaise. Et elle avait, au départ, été rassurée par son entourage et s’était montrée optimiste. Une fois informée de la terrible nouvelle, c’est en sanglots qu’elle l’a transmise à ses proches, ainsi qu’à certains officiels.

Ce fut ensuite, le même soir, au tour d’Alassane Ouattara de lui téléphoner, afin de la réconforter et de lui présenter ses condoléances. Malgré leurs divergences politiques, le chef de l’État éprouvait de la sympathie pour Bédié, qu’il appelait « grand frère Henri ». Son entourage le dit très affecté. Le lendemain, il a d’ailleurs déclaré un deuil national de dix jours. Henri Konan Bédié reposera dans le caveau familial, situé près de la chapelle Sainte-Anne dans son village de Pepressou, non loin de Daoukro. Il avait dit vouloir être inhumé à droite de sa mère, Akissi Kouakou, surnommée Boa Kobla.

Source :Source: JA.

Au Niger, l’accès à la résidence du chef de l’Etat bloqué par des membres de la garde présidentielle

Selon un proche du président joint par « Le Monde », Mohamed Bazoum et son épouse sont « sains et saufs » et « il ne s’agit pas d’un coup d’Etat ». L’accès à la présidence du Niger, à Niamey, était bloqué, mercredi 26 juillet au matin, par des membres de la garde présidentielle pour une raison qui n’a pas été précisée, a appris l’AFP d’une source proche de la présidence. Tant les accès à la résidence du président nigérien, Mohamed Bazoum, qu’aux bureaux du complexe présidentiel étaient interdits. En revanche, aucun dispositif militaire particulier n’était visible dans le quartier où se trouve la présidence, la circulation y était normale et aucun coup de feu n’a été entendu, a constaté un journaliste de l’AFP.

 Selon un proche du chef de l’Etat joint par Le Monde, le président Bazoum et son épouse sont « sains et saufs » et se trouvent dans la résidence présidentielle. Sans être en mesure d’en dire plus, cette source assure qu’« il ne s’agit pas d’un coup d’Etat » mais que cette tension provient d’« un problème avec la garde présidentielle ». Pour l’heure, les objectifs des militaires à l’origine de ce mouvement d’humeur restent flous.

Mohamed Bazoum avait déjà vu son pouvoir vaciller au lendemain de son investiture, en mars 2021. Dans la nuit du 30 au 31 mars, des tirs à l’arme lourde avaient retenti aux abords de la présidence. Le gouvernement avait alors annoncé avoir arrêté plusieurs personnes et repris la situation en main, qualifiant les faits de tentative de coup d’Etat. Le tout nouveau président avait ensuite fait le ménage au sein de la Sécurité rapprochée, le groupe qui, avec la garde présidentielle, est chargé d’assurer la sécurité au sein du palais. Selon une source sécuritaire nigérienne, Mohamed Bazoum avait alors remplacé la plupart des effectifs de ce groupe, espérant ainsi se prémunir de tout nouveau mouvement d’humeur.

 Le Niger, partenaire privilégié de la France au Sahel, une région en proie à la violence djihadiste, est dirigé par le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum, au pouvoir depuis avril 2021. L’histoire de ce pays vaste, pauvre et désertique est jalonnée de coups d’Etat. Depuis l’indépendance de cette ex-colonie française, en 1960, il y en a eu quatre : le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani, et le dernier en février 2010, qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Sans compter les nombreuses tentatives de putsch.

Le Monde avec AFP Le président nigérien, Mohamed Bazoum, à Niamey, en juillet 2022. BERTRAND GUAY / AFP

Non, cette vidéo de France 24 n’annonce pas un coup d'Etat au Niger en février 2023 Un extrait vidéo du journal télévisé de la chaîne française France 24, très partagé sur les réseaux sociaux depuis le 17 février, est présenté par des internautes comme un direct depuis Niamey relatif à une récente "tentative de coup d’Etat au Niger". Attention : la vidéo est authentique mais elle ne date pas de 2023. Ce putsch raté remonte à la nuit du 30 au 31 mars 2021, 48 heures avant la prestation de serment du président nigérien Mohamed Bazoum alors tout juste élu. Cette vidéo fait partie des images qui circulent en ligne depuis début février, utilisées pour relayer plusieurs rumeurs au sujet de la situation politique nigérienne. "Coup d’Etat au Niger" : voici la brève description qui accompagne une vidéo de près de six minutes partagée sur Facebook le 18 février. Dans cette séquence où figure le logo du réseau social TikTok, on remarque les inscriptions "tentative de coup d’Etat au Niger" puis, en rouge dans la partie inférieure de l'image, les mots "coup d’Etat échoué".

Dans la vidéo, visiblement tirée de l’antenne de France 24 au vu du logo qui figure dans le coin inférieur droit de l’image, la présentatrice commente la situation alors en cours dans la capitale du Niger avant de donner la parole au correspondant de la chaîne sur place, Cyril Payen. Celui-ci revient sur des échanges de coups de feu autour du palais présidentiel, décrit le climat sécuritaire dans la capitale nigérienne avant d’évoquer "une situation sous contrôle".

La même vidéo partagée sur Facebook est aussi relayée sur TikTok, où plusieurs publications (1, 2, 3…) ont cumulé près d’un million de vues en une semaine. Capture d'écran d'une publication Facebook, effectuée le 24 février 2023 Depuis l’indépendance du Niger, quatre coups d’Etat ont été enregistrés dans ce pays d’Afrique francophone, le premier en avril 1974 contre le président Diori Hamani et le dernier en février 2010 qui a renversé le président Mahamadou Tandja. Entre 2011 et 2021, plusieurs tentatives de coup d’Etat ont été dénoncées par les gouvernements successifs. Le Niger est voisin du Mali et du Burkina Faso, deux pays du Sahel dirigés par des militaires.

Ces trois Etats sont en proie aux violences jihadistes depuis les années 2010 - elles ont d'abord frappé le Mali et le Niger se sont ensuite étendues au Burkina Faso, puis de manière moins intense à plusieurs pays du golfe de Guinée. Encore le 10 février, au moins 17 soldats ont été tués lors d'une embuscade tendue par un "groupe d'hommes armés terroristes", dans l'ouest du Niger, à la frontière avec le Mali, selon le dernier bilan de cette attaque communiqué le 17 février par le ministère nigérien de la Défense. Face à ces violences, les stratégies sécuritaires des gouvernements diffèrent, notamment dans leur rapport avec les forces françaises présentes jusqu'à récemment dans de ces pays au titre de la lutte contre le jihadisme : les autorités du Mali et du Burkina Faso ont notamment demandé le départ des forces spéciales françaises alors que le Niger est pressenti pour accueillir en partie ces militaires. Parallèlement, plusieurs déclarations récentes laissent présager d'une présence plus appuyée de la Russie dans la région. Le 7 février, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a promis l'aide de Moscou aux pays du Sahel et du Golfe de Guinée face aux jihadistes, et laissé entendre une implication accrue en Afrique, confrontée selon lui aux "instincts néocoloniaux" des Occidentaux.

C'est dans ce contexte de tensions régionales que circule cette vidéo, aux côtés d'autres images utilisées par les internautes sur les réseaux sociaux pour relayer plusieurs rumeurs au sujet de la situation politique nigérienne. Ces allégations ne sont pas nouvelles : déjà en février 2022, l’AFP avait vérifié une autre vidéo décontextualisée de France 24 utilisée par les internautes pour faire courir la même rumeur. Dans les commentaires sous les vidéos publiées sur Facebook et TikTok, de nombreux internautes ne cachent pas leur volonté de voir le président Mohamed Bazoum, cible récurrente de critiques visant notamment ses origines tribales, quitter le pouvoir ; parmi eux, certains accusent également le Niger d’être devenu la base arrière de la France. D’autres se montrent plutôt sceptiques et soutiennent que ces images censées montrer un coup d’Etat récent au Niger sont anciennes. Suy Kahofi, AFP Côte d'Ivoire Publié le

lundi 27 février 2023 à 14:41 Copyright AFP 2017-2023. Droits de reproduction réservés.

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Poutine / Prigojine : rencontre secrète au Kremlin #cdanslair

 Il est l'homme qui avait lancé une rébellion armée et menacé de marcher sur Moscou. Accusé de "trahison" par Vladimir Poutine, Evgueni Prigojine, leader du groupe Wagner, aurait néanmoins rencontré le maître du Kremlin le 29 juin dernier.

Une "discussion" selon les rapports officiels mais surtout une démonstration d'autorité pour le président russe. La mutinerie, menée le 24 juin, a ébranlé le pouvoir russe en plein conflit en Ukraine. Pendant plusieurs heures, les combattants de Wagner ont occupé un quartier général de l'armée russe à Rostov-sur-le-Don et parcouru plusieurs centaines de kilomètres en direction de Moscou sans rencontrer de résistance. La tentative de coup d’Etat a pris fin le soir avec un accord prévoyant l’exil en Biélorussie d'Evguéni Prigojine.

 Mais la localisation exacte de ce dernier est depuis inconnue et la propagande russe tourne à plein régime pour détruire la réputation d'"homme du peuple" de Evgueni Prigojine et glorifier l'image de Vladimir Poutine. Pas question en effet pour le président russe de laisser penser qu’il s'est fait déborder par Evgueni Prigojine.

Vladimir Poutine multiplie les apparitions publiques et aurait donc rencontré cinq jours après leur coup de force, les représentants de Wagner pendant près de trois heures. "Le président a invité 35 personnes, les commandants et les dirigeants, dont Evgueni Prigojine", a ainsi expliqué le porte-parole du Kremlin. "Vladimir Poutine a écouté leurs explications et leur a proposé des alternatives pour leur travail futur et leur emploi à des fins militaires." Fin de l’histoire ? Que font désormais les hommes de Wagner ? Et où est passé Prigojine ? A-t-il été définitivement écarté ? Si le maître de Kremlin s’efforce de reprendre la main, il demeure toujours très prudent voire pour certains toujours plus paranoïaque en ce qui concerne sa sécurité. C'est d’ailleurs ce qui le pousserait depuis un an et demi à ne se déplacer à travers la Russie qu’à bord d'un train dont des images viennent de fuiter.

Elles révèlent le somptueux intérieur des vingt-deux wagons blindés qui seraient quasiment impossible à distinguer des autres voitures qui circulent sur les chemins de fer russes. Une façon discrète de se déplacer alors que les autorités ukrainiennes sont suspectées de mener en parallèle de leur reconquête territoriale des attaques ciblées en Russie. Lundi, un ex-commandant de sous-marin russe, accusé par Kiev d’avoir tué 28 civils lors d’un bombardement il y a un an, a été abattu pendant son jogging en Russie. Pour le Financial Times (FT), ce meurtre pourrait être "le dernier d’une série d’opérations secrètes menées par l’Ukraine" en Russie. Pendant ce temps, sur le front la contre-offensive ukrainienne, lancée début juin, se poursuit notamment dans la région de Bakhmout et des opérations de déminages sont menées dans les territoires libérées de l’occupation russe. Des équipes spécialisées se relaient pour neutraliser les explosifs qui pullulent sur des milliers d’hectares mais la tâche est titanesque.

 L’Ukraine, en un peu plus d’un an, est devenu le pays le plus miné au monde et selon l’ONU il nécessitera une opération à grande échelle comparable à celle mise en place en Europe après la Seconde Guerre mondiale pour retirer les engins explosifs. Le déminage du pays pourrait durer trente ans, d’après le ministre ukrainien de la Défense, pour un coût estimé par la Banque mondiale à 37 milliards de dollars. Mais les agriculteurs n'ont actuellement pas le temps d'attendre car la récolte en dépend … En outre, face aux forteresses bâties par l’ennemi russe, l’armée ukrainienne a besoin de plus d’armes, et plus vite. "Dans certaines directions, nous ne pouvons même pas penser à démarrer la contre-offensive, car nous n’avons pas les armes nécessaires", a déploré le président Volodymyr Zelensky dans un entretien à la chaîne CNN, le 5 juillet.

 Depuis, les États-Unis ont annoncé la livraison d'armes à sous-munitions à l'Ukraine suscitant le débat. Emmanuel Macron a lui confirmé lors du sommet de l'OTAN à Vilnius l'envoi de missiles longues portée Scalp, soulevant des questions sur leur usage, la quantité et les délais de livraison.

LES EXPERTS : - GUILLAUME ANCEL

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