𝗥𝗘𝗧𝗥𝗔𝗡𝗦𝗖𝗥𝗜𝗣𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗘 𝗟’𝗘𝗡𝗧𝗥𝗘𝗧𝗜𝗘𝗡 𝗘𝗫𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗙 𝗗𝗨 𝗣𝗥𝗘𝗦𝗜𝗗𝗘𝗡𝗧 𝗟𝗔𝗨𝗥𝗘𝗡𝗧 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 𝗦𝗨𝗥 𝗙𝗥𝗔𝗡𝗖𝗘 𝟮𝟰 𝙄𝙣𝙩𝙚𝙧𝙫𝙞𝙚𝙬 𝙧𝙚́𝙖𝙡𝙞𝙨𝙚́𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙈𝙖𝙧𝙘 𝙋𝙀𝙍𝙀𝙇𝙈𝘼𝙉
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : M. le Président merci de nous recevoir. M. le Président, c'est la première fois que vous donnez une interview depuis votre retour en Côte d'Ivoire, retour désormais en politique. Ca fait presque 40 ans que vous avez fondé le Front Populaire Ivoirien. Est ce que la création de ce nouveau parti, c'est un petit peu une déchirure ou c'était nécessaire pour tourner la page ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒́𝑐ℎ𝑖𝑟𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑒́ 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡. 𝐼𝑙 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑎̀ 𝑚𝑜𝑛 𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟, 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑟𝑒́𝑒́ 𝑑𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 1982, 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒̂𝑚𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑒́𝑒𝑠, 𝑙𝑎 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒, 𝑙𝑎 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙'𝑖𝑛𝑗𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑛𝑜𝑢𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖, 𝑒𝑡 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Au Congrès, il y avait une absence qui a été remarquée. C'est celle de Simone Gbagbo. Est-ce que ça signifie clairement qu'il ya un divorce politique ou vous espérez qu'elle pourrait rejoindre votre mouvement ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑃𝑜𝑠𝑒𝑧-𝑙𝑢𝑖 𝑙𝑎 𝑞𝑢𝑒𝑠𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑀𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑣𝑎𝑖𝑠, 𝑗'𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑗𝑒 𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑎𝑛𝑡. 𝑈𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑓𝑎𝑖𝑡. 𝐴𝑝𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑑ℎ𝑒̀𝑟𝑒. 𝑆𝑖 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑦 𝑎𝑑ℎ𝑒̀𝑟𝑒, 𝑏𝑖𝑒𝑛.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous espérez quand même ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂𝑢𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎𝑑ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑟𝑎. 𝑂𝑛 𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑐𝑟𝑒́𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖, 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑎𝑑ℎ𝑒́𝑟𝑒𝑟𝑎. 𝑂𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑡𝑟𝑒̀𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑛'𝑎𝑑ℎ𝑒̀𝑟𝑒𝑟𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑐̧𝑎 𝑠𝑒𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎𝑑ℎ𝑒̀𝑟𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑒𝑚𝑏𝑟𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Alassane Ouattara, vous l'avez vu le 27 Juillet et c'était votre première rencontre officielle depuis pratiquement 10 ans, je crois comprendre que vous échangez régulièrement, est-ce qu'une prochaine rencontre est prévue ? Relativement, il ya plusieurs dossiers sur la table.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂𝑢𝑖, 𝑜𝑢𝑖 𝑗'𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒 𝑞𝑢'𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑛𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑎𝑢𝑟𝑎 𝑙𝑖𝑒𝑢𝑒. 𝑆𝑢𝑟𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑓𝑖𝑥𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑙𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑙𝑜𝑔𝑎𝑛. 𝐿𝑎 𝑟𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑐𝑖𝑙𝑖𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑙𝑜𝑔𝑎𝑛.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Ca pourrait prendre la forme de quoi ? D'une sorte de dialogue national ? C'est vrai qu'on l'entend souvent mais...
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠, 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠. 𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑑𝑒́𝑝𝑒𝑛𝑑 𝑑𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝐶ℎ𝑒𝑓 𝑑𝑒 𝑙'𝐸𝑡𝑎𝑡 𝑣𝑎 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑝𝑜𝑠𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑐ℎ𝑒́𝑚𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑠𝑜𝑙𝑑𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑠𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑒𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑚𝑖𝑛.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : J’ai entendu dire que lors de cet entretien du 27 juillet, vous avez abordé avec le Président, le cas de Guillaume Soro que vous avez plaidé pour qu'il puisse revenir mais que le Président vous a opposé un refus catégorique. Vous confirmez ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑒𝑧 𝑚𝑎𝑙 𝑒𝑛𝑡𝑒𝑛𝑑𝑢.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Je n’étais pas là mais...
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒́ 𝑎 𝑚𝑎𝑙 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒́. 𝑅𝑖𝑟𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Alors racontez nous M. Le Président.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑁𝑜𝑛, 𝑗𝑒 𝑛'𝑎𝑖 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑎̀ 𝑟𝑎𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑟. 𝐽𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑢𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑜𝑛𝑡 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝐺𝑢𝑖𝑙𝑙𝑎𝑢𝑚𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑜 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑛’𝑦 𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝑛𝑜𝑛 𝑜𝑢 𝑜𝑢𝑖. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑙𝑒 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑂𝑢𝑎𝑡𝑡𝑎𝑟𝑎 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒́ 𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑑𝑒 𝐺𝑢𝑖𝑙𝑙𝑎𝑢𝑚𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑜 𝑑𝑜𝑛𝑐...
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous souhaitez son retour ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐻𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑢̂𝑟 ! 𝐽𝑒 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒́𝑒. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑜𝑛 𝑑𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒 " 𝑁𝑢𝑙 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑛𝑒 𝑑𝑜𝑖𝑡 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑖𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙'𝑒𝑥𝑖𝑙". 𝐽𝑒 𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑖𝑡 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝐽𝑒 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒́𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑖 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑐̧𝑎 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑠𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑎𝑛𝑡𝑠 𝑙'𝑜𝑛𝑡 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡, 𝑐̧𝑎 𝑐𝑜𝑟𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑑 𝑎̀ 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑖𝑣𝑜𝑖𝑟𝑖𝑒𝑛𝑠. 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Il y a un autre sujet, vous l'avez abordé dans votre discours de clôture au congrès, c'est votre condamnation à 20 ans de prison, dans l'affaire dite du braquage de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'ouest. Vous avez dit, vous récusez cette condamnation. C'est peut être pas aussi simple parce qu'elle est là. Est-ce que vous attendez d'Alassane Ouattara une amnistie sur cette affaire ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑛'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝐽𝑒 𝑛'𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛 !
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Mais c'est quand même une épée de Damoclès pour vous ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑛'𝑎𝑖 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑝𝑒́𝑒 𝑑𝑒 𝐷𝑎𝑚𝑜𝑐𝑙𝑒̀𝑠, 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑝𝑒̀𝑟𝑒 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝐽𝑒 𝑛'𝑎𝑖 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑏𝑟𝑎𝑞𝑢𝑒́ 𝑢𝑛𝑒 𝑏𝑎𝑛𝑞𝑢𝑒. 𝑀𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑟𝑖𝑠, 𝑗𝑒 𝑟𝑖𝑠 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑑𝑖𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡𝑒𝑟𝑖𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑣𝑎 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑎𝑑𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑛𝑎𝑑𝑚𝑖𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Il ya un autre sujet sur lequel vous vous êtes exprimés, on a tous compris, c'est ce projet, dont on parle, de mettre une limite d'âge, pour être candidat à la Présidence, à 75 ans. Ça a déjà existé dans la constitution de 2000. Cette limite avait déjà été levée lors de la dernière réforme constitutionnelle. Et il se dit qu'on pourrait la rétablir, ce qui ferait qu’Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et vous même ne serez pas en mesure de vous présenter si vous le souhaitez à une prochaine élection présidentielle. ======== 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 !
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Est ce que vous considérez que c'est une façon de vous éliminer ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑁𝑜𝑜𝑜𝑛. 𝐽𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑖𝑛𝑔𝑎𝑟𝑑. 𝐽𝑒 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑟𝑖𝑛𝑔𝑎𝑟𝑑. 𝐷𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑐𝑖𝑣𝑖𝑙𝑖𝑠𝑒́ 𝑜𝑢̀ 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑒́𝑙𝑒𝑣𝑒́, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑛𝑑𝑖𝑑𝑎𝑡𝑠 𝑎̀ 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎̂𝑔𝑒. 𝐽𝑜𝑒 𝐵𝑖𝑑𝑒𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑣𝑖𝑒𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑜𝑖.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous avez dit, dans votre discours, deux choses. Vous avez dit: " je ferai la politique jusqu'à ma mort. C'est moi et moi seul qui vais décider sous quelle forme". Et après, à la fin de votre discours qui a intrigué beaucoup de militants, il faut le dire, " mon ambition aujourd'hui, c'est de partir". On a l'impression que vous dites une chose et son contraire.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝑚𝑎𝑙.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Alors expliquez nous.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐻𝑎 𝑜𝑢𝑖. 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑢 𝑃𝑃𝐴. 𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑒𝑛𝑒𝑧. 𝐽𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑒𝑛 𝑒́𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑒𝑥𝑝𝑟𝑖𝑚𝑒𝑟. 𝑀𝑜𝑛 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝑀𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑛'𝑎𝑖 𝑗𝑎𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑏𝑎𝑠𝑒. 𝐷𝑒𝑝𝑢𝑖𝑠 1982, 𝑗'𝑎𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑙𝑒 𝑙𝑒𝑎𝑑𝑒𝑟, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑖𝑟𝑒, 𝑜𝑢 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑙𝑒 𝑠𝑒𝑐𝑟𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑔𝑒́𝑛𝑒́𝑟𝑎𝑙 𝑒𝑡 𝑎𝑝𝑟𝑒̀𝑠 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡, 𝑏𝑜𝑛, 𝑖𝑙 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒 𝑢𝑛 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑜𝑢̀ 𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑓𝑎𝑡𝑖𝑔𝑢𝑒́ 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛. 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑗𝑒 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑚𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑥 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒́𝑓𝑖𝑛𝑖𝑟 𝑖𝑐𝑖.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous désengager de la tête du parti ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑒 𝑑𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑔𝑎𝑔𝑒𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑛𝑓𝑖𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑢 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑎̀ 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑑'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑐̧𝑎 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑞𝑢𝑖𝑡𝑡𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Mais alors évidemment, vous savez la question que je vais vous poser. Vous l'imaginez. Tout le monde a une date en tête, une date théorique qui peut changer, mais c'est 2025, quand est prévue la prochaine élection présidentielle. Donc est-ce que ça veut dire que vous ne serez pas candidat à cette élection ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 :𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛'𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝐽𝑒 𝑛'𝑒𝑛 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑙'𝑎𝑖 𝑑𝑖𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖, 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐̧𝑎 𝑜𝑛 𝑙'𝑎 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠. 𝐽'𝑎𝑖 𝑑𝑖𝑡 : " 𝑀𝑜𝑖 𝑗'𝑎𝑖 𝑜𝑐𝑐𝑢𝑝𝑒́ 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠. 𝐽'𝑎𝑖 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑎𝑛𝑡, 𝑗'𝑎𝑖 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡." 𝐸𝑡 𝑗'𝑎𝑖 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑'𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑒 𝑑𝑢 𝑆𝑜𝑢𝑠-𝑑𝑒́𝑣𝑒𝑙𝑜𝑝𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡. 𝑀𝑒𝑠 𝑖𝑑𝑒́𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑎̀. 𝐸𝑡 𝑗𝑒 𝑣𝑎𝑖𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑒𝑟 𝑎̀ 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒. 𝐵𝑜𝑛, 𝑚𝑎𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑎𝑛𝑡 𝑒𝑡 𝑗𝑒 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑠, 𝑒𝑛 1940, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝐷𝑒 𝐺𝑎𝑢𝑙𝑒 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙'𝑎𝑣𝑖𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑖 𝑙𝑒 𝑚𝑒𝑛𝑎𝑖𝑡 𝑎̀ 𝐿𝑜𝑛𝑑𝑟𝑒𝑠, 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑎𝑙𝑙𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐼𝑙 𝑦𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑐𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑠'𝑖𝑚𝑝𝑜𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑣𝑜𝑢𝑠.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Donc vous ne l'excluez pas ? Vous dites, je n'en sais rien, ça veut dire peut être oui mais vous pourriez me dire, peut être aujourd'hui je me retire, je ne veux plus, je l'ai déjà été.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑎̀ 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑖 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡-𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑎𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑜𝑖, 𝑜𝑛 𝑣𝑎 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑐𝑒𝑙𝑢𝑖.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Et si les circonstances sont-elles des chances de gagner avec vous ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 :𝐸ℎ 𝑏𝑒𝑛... 𝐷𝑜𝑛𝑐 𝑗𝑒 𝑛'𝑒𝑥𝑐𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝐽𝑒 𝑛'𝑒𝑥𝑐𝑙𝑢𝑠 𝑟𝑖𝑒𝑛. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑒𝑥𝑎𝑐𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑗'𝑎𝑖 𝑑𝑖𝑡.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Ce que vous ne voulez pas, c'est qu'on vous exclut par cette limite d'âge ? C'est bien ça ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘫𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘲𝘶𝘦𝘭𝘲𝘶'𝘶𝘯 𝘥'𝘢𝘶𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦́𝘤𝘪𝘥𝘦 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘮𝘢 𝘷𝘪𝘦. 𝘑𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦 𝘤̧𝘢. 𝘌𝘵 𝘤̧𝘢 𝘤'𝘦𝘴𝘵 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘦̂𝘵𝘳𝘦 𝘱𝘢𝘳𝘤𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦 𝘤𝘦𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦 𝘫'𝘢𝘪 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘤𝘦𝘵𝘵𝘦 𝘤𝘢𝘳𝘳𝘪𝘦̀𝘳𝘦 𝘱𝘰𝘭𝘪𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘑𝘦 𝘳𝘦𝘧𝘶𝘴𝘦.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Alors vous avez évoqué la question des mandats présidentiels. Un sujet de controverse ici en Côte d'Ivoire et au delà. Mais on va commencer par ici. Alassane Ouattara s'est donc présenté pour un troisième mandat. Il avait indiqué qu'il ne voulait pas et que c'est suite au décès, par maladie, de son défunt de celui qu'il avait décidé, Amadou Gon Coulibaly, qu'il a été forcé de le faire. Pour vous, il a violé constitution ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑐𝑒̀𝑠 𝑑'𝐴𝑚𝑎𝑑𝑜𝑢 𝐺𝑜𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑗𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑎𝑖𝑠, 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑒́𝑡𝑒́ 𝑚𝑜𝑛 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑠𝑡𝑟𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑒𝑛 𝐴𝑓𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡. 𝐸𝑛 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑'𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒, 𝑎𝑢 𝑀𝑎𝑙𝑖, 𝑒𝑛 𝐺𝑢𝑖𝑛𝑒́𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠, 𝑜𝑛 𝑎 𝑙'𝑖𝑚𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑜𝑐𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑎𝑢𝑥, 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑢𝑟𝑜𝑝𝑒́𝑒𝑛𝑠, 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑔𝑖𝑟, 𝑜𝑛 𝑎𝑔𝑖𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑜𝑛 𝑣𝑒𝑢𝑡. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑙𝑜𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒, 𝑚𝑜𝑖. 𝑄𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝐶𝑜𝑛𝑠𝑡𝑖𝑡𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑑 𝑜𝑛 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝐿𝑜𝑖, 𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒𝑟.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Oui mais vous connaissez l'argument. On change de constitution, on remet les compteurs à zéro.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂𝑢𝑖 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑗𝑢𝑠𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑖 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑒́ (𝑟𝑖𝑟𝑒𝑠) 𝑙𝑎 𝐿𝑜𝑖.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Donc Alassane Ouattara n'a pas respecté ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂𝑢𝑖. 𝑂𝑢𝑖. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑎̀ 𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑐̧𝑎 𝑠𝑒𝑟𝑡 𝑎𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑑'ℎ𝑢𝑖 𝑑𝑒 𝑙𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒 ?
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Ca sert de le dire. Mais est-ce que fondamentalement, ces limitations de mandats et remettre les compteurs à Zéro, ce n’est pas un poison pour la démocratie en Afrique ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑎𝑖𝑠, 𝑗𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑥 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Parce que ça encourage des coups d'Etats, d'une certaine façon.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑜𝑖, 𝑗𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠 𝑎̀ 𝑑𝑒𝑢𝑥. 𝑀𝑎𝑖𝑠, 𝑙𝑒𝑠 𝑔𝑒𝑛𝑠 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑒́𝑠 𝑑'𝑒̂𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠. 𝐼𝑙 𝑦 𝑎 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠. 𝐸𝑡 𝑑𝑜𝑛𝑐... 𝐸́𝑐𝑜𝑢𝑡𝑒𝑧, 𝑙𝑎 𝐶ℎ𝑎𝑛𝑐𝑒𝑙𝑖𝑒̀𝑟𝑒 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑎 𝑓𝑎𝑖𝑡 16 𝑎𝑛𝑠. 𝑄𝑢𝑖 𝑙𝑒 𝑙𝑢𝑖 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒 ? 𝑃𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒 ! 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑛'𝑎 𝑟𝑖𝑒𝑛 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒́. 𝐸𝑙𝑙𝑒 𝑛'𝑎 𝑣𝑖𝑜𝑙𝑒́ 𝑎𝑢𝑐𝑢𝑛 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒. 𝐼𝑐𝑖, 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑜𝑐ℎ𝑒́ 𝑎̀ 𝐹𝑒́𝑙𝑖𝑥 𝐻𝑜𝑢𝑝ℎ𝑜𝑢𝑒̈𝑡 𝐵𝑜𝑖𝑔𝑛𝑦, 𝑐𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑'𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑡 33 𝑎𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒, 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑑'𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖 𝑢𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝑆𝑖𝑛𝑜𝑛, 𝑙𝑢𝑖, 𝑖𝑙 𝑛'𝑎𝑣𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠, 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑛'𝑎𝑦𝑎𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠, 𝑖𝑙 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑖𝑛𝑢𝑎𝑖𝑡. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑙𝑜𝑔𝑖𝑞𝑢𝑒. 𝐿𝑎 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖. 𝑂𝑛 𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠, 𝑜𝑛 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑜𝑏𝑙𝑖𝑔𝑒́ 𝑑𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 02 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠. 𝑀𝑎𝑖𝑠, 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎 𝑚𝑖𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠, 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑒𝑐𝑡𝑜𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠. 𝑆𝑖 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑚𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑒𝑢𝑥 𝑚𝑎𝑛𝑑𝑎𝑡𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Quand le Président français va au Tchad à la suite de la mort d'Idriss Deby. Il semble légitimer une transition dynastique. Beaucoup ont vu deux poids deux mesures par rapport à ces condamnations assez virulentes des coups d'état au Mali.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑚𝑜𝑛 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 ! 𝐸𝑡 𝑙𝑒 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑣𝑒𝑢𝑡 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑚𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑛’𝑎𝑖 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑟𝑖𝑠. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑐̧𝑎 𝑗𝑒 𝑙𝑎𝑖𝑠𝑠𝑒 𝑎𝑢 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠 𝑙𝑎 𝑙𝑖𝑏𝑒𝑟𝑡𝑒́ 𝑑𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑎 𝑎̀ 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎̀-𝑏𝑎𝑠.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : La présence française, militaire, en Afrique. Est-ce que ce n'est pas l'heure de remettre en cause ? Ici, il ya une base militaire française. Vous êtes bien placés pour le savoir. Est ce qu'il ne faudrait pas remettre en cause cela ? Est ce que ce n'est pas le moment ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗'𝑎𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑟𝑒𝑚𝑖𝑠 𝑒𝑛 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒, 𝑚𝑜𝑖.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Là, vous souhaiterez la fermer, par exemple? Vous diriez à la France, les soldats à la maison ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑎𝑢𝑟𝑎 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒́ 𝑑𝑒 𝑓𝑒𝑟𝑚𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠𝑒𝑠 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑙𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑙'ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑑'𝑎𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑠𝑒𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑛𝑜𝑠 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒. 𝐶𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑒̀𝑟𝑒 𝑙𝑎̀ 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑒́𝑒. 𝑁𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑒̀𝑟𝑒 𝑜𝑢̀ 𝑛𝑜𝑢𝑠 𝑑𝑒𝑣𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑟 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑'𝑖𝑛𝑑𝑒́𝑝𝑒𝑛𝑑𝑎𝑛𝑐𝑒. 𝑃𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑜𝑝𝑒́𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝐼𝑛𝑡𝑒𝑟𝑎𝑓𝑟𝑖𝑐𝑎𝑖𝑛𝑒. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Je vais revenir sur le 31 mars de cette année. Vous vous souvenez de la date ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂𝑢𝑖 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠𝑢̂𝑟.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous êtes à la Cour Pénale Internationale. L'acquittement est prononcé. On se souvient de votre visage. Vous pensez à quoi en ce moment ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐽'𝑎𝑖 𝑑'𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑐̧𝑎 (𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑐𝑒𝑠), 𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑠𝑜𝑢𝑣𝑒𝑛𝑒𝑧.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Mais dans votre tête, on ne sait pas…
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶𝑒 𝑛’𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑐ℎ𝑒𝑟𝑐ℎ𝑒𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑝𝑜𝑛𝑠𝑒𝑠. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑡𝑒́. 𝑃𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑐𝑒̀𝑠 𝑙𝑎̀, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑚𝑜𝑖 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑓𝑎𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Alors votre co-accusé, Charles Blé Goudé, à sa libération, sur France 24, a demandé pardon. Il a demandé pardon aux victimes, aux ivoiriens. Parce que, Oui, comme vous il a été acquitté des crimes les plus graves mais il y a quand même eu 3000 personnes qui sont mortes.
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑂ℎ𝑜𝑜𝑜 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 3000 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑚𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Peut être plus...=== 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶𝑒𝑟𝑡𝑎𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Donc est-ce que vous demanderez pardon parce que vous étiez responsables ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑒𝑠 𝐵𝑙𝑒́ 𝐺𝑜𝑢𝑑𝑒́. 𝐽𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝐿𝑎𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝐺𝑏𝑎𝑔𝑏𝑜, 𝑎𝑛𝑐𝑖𝑒𝑛 𝑃𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑅𝑒́𝑝𝑢𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑'𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝐶ℎ𝑎𝑟𝑙𝑒𝑠 𝐵𝑙𝑒́ 𝐺𝑜𝑢𝑑𝑒́. 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀. 𝐿𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑'𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒𝑠 𝑔𝑟𝑎𝑣𝑒𝑠. 𝐼𝑙 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑠'𝑎𝑚𝑢𝑠𝑒𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑎 𝑡𝑎𝑏𝑙𝑒, 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑢𝑡𝑒𝑟, 𝑑𝑒́𝑔𝑎𝑔𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑢𝑛𝑠 𝑒𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑝𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑐𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑢 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙'𝑒́𝑡𝑎𝑡 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟. 𝑀𝑜𝑖 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑚𝑒 𝑚𝑒𝑡𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑎̀, 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑑𝑖𝑟𝑒 𝑂𝑢𝑖 𝑗𝑒 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛. 𝑁𝑜𝑛.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Peut-être que les victimes attendent ça, M. Le Président
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑁𝑜𝑛, 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑟𝑒̀𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑖𝑠𝑐𝑢𝑡𝑒 𝑙𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑞𝑢'𝑜𝑛 𝑣𝑜𝑖𝑡 𝑞𝑢𝑒𝑙𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑠𝑝𝑜𝑛𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 𝑑'𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑐̧𝑎 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑣𝑖𝑐𝑡𝑖𝑚𝑒𝑠 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑒𝑛𝑡. 𝑂𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝐺𝑏𝑎𝑔𝑏𝑜, 𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 𝐵𝑙𝑒́ 𝐺𝑜𝑢𝑑𝑒́, 𝑜𝑛 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑒́𝑝𝑜𝑠𝑒 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝐻𝑎𝑦𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : C'est qui "ON" ? Nicolas Sarkozy ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑃𝑎𝑟 𝑒𝑥𝑒𝑚𝑝𝑙𝑒. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑠 "𝑂𝑁" 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑐'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑎𝑟𝑑𝑒́ 𝑚𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛. 𝐶'𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑢𝑖 𝑞𝑢𝑖 𝑎 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑎𝑟𝑑𝑒́ 𝑙𝑎 𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑’𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Il a voulu vous tuer ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐶̧𝑎, 𝑗𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠. 𝐽𝑒 𝑛𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑝𝑎𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑠𝑎 𝑡𝑒̂𝑡𝑒. 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑞𝑢'𝑖𝑙 𝑎 𝑏𝑜𝑚𝑏𝑎𝑟𝑑𝑒́ 𝑒𝑡 𝑖𝑙 𝑎 𝑒𝑛𝑣𝑜𝑦𝑒́ 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑠 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑎𝑛𝑐̧𝑎𝑖𝑠 𝑒𝑛𝑐𝑒𝑟𝑐𝑙𝑒𝑟 𝑚𝑎 𝑚𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑚𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑡𝑢𝑟𝑒𝑟 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑙𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒𝑢𝑟, 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑚𝑎𝑙𝑓𝑟𝑎𝑡. 𝐸𝑡 𝑗𝑒 𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑠 𝑑𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑𝑒́, 𝑎𝑢 𝑓𝑜𝑛𝑑, 𝑞𝑢𝑒 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑙𝑎 𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑠𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒́𝑙𝑒𝑐𝑡𝑜𝑟𝑎𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝐶𝑜̂𝑡𝑒 𝑑'𝐼𝑣𝑜𝑖𝑟𝑒 ? 𝐶̧𝑎 𝑐𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠... 𝐵𝑜𝑓𝑓𝑓
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Vous considérez toujours que vous avez gagné en 2010 où que les résultats...
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑎̀. 𝐿𝑒 𝑝𝑟𝑜𝑏𝑙𝑒̀𝑚𝑒 𝑛'𝑒𝑠𝑡 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑙𝑎̀ 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑎𝑐̧𝑜𝑛𝑠, 𝑜𝑛 𝑛𝑒 𝑝𝑒𝑢𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑢𝑛 𝑟𝑒́𝑡𝑟𝑜𝑝𝑒́𝑑𝑎𝑙𝑎𝑔𝑒. 𝑉𝑜𝑖𝑙𝑎̀ ! 𝐵𝑜𝑛, 𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒 ! 𝑂𝑛 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒 ! 𝐸𝑡 𝑗𝑒 𝑠𝑎𝑖𝑠 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟 !
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Est ce que vous pardonnez à Alassane Ouattara ?
𝗟𝗮𝘂𝗿𝗲𝗻𝘁 𝗚𝗕𝗔𝗚𝗕𝗢 : 𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑗𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒.
𝗠𝗮𝗿𝗰 𝗣𝗘𝗥𝗘𝗟𝗠𝗔𝗡 : Merci beaucoup M. Le Président d'avoir répondu aux questions de France 24.m