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France: l'ancien président Sarkozy condamné en appel, se pourvoit en cassation

La cour d'appel de Paris a confirmé la peine prononcée en première instance, le 1er mars 2021, contre l'ancien président de la République, 68 ans, qui a écouté la décision assis sur le banc des prévenus, la mâchoire serrée. Nicolas Sarkozy est le premier ancien président condamné à de la prison ferme, son ancien mentor Jacques Chirac s'étant vu infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la ville de Paris.

« Pacte de corruption »

Son avocat historique Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert ont été également reconnus coupables d'avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. La cour d'appel a, en outre, prononcé une interdiction des droits civiques de trois ans pour M. Sarkozy, ce qui le rend inéligible, ainsi qu'une interdiction d'exercer de trois ans pour Me Herzog.

 Le 13 décembre 2022, le parquet général avait réclamé trois ans d'emprisonnement avec sursis à l'encontre des trois prévenus, qui ont toujours nié toute corruption. L'ancien homme fort de la droite a contesté « avec la plus grande force » lors du procès en appel ces accusations, réaffirmant à la barre n'avoir « jamais corrompu qui que ce soit ».

 L'affaire « Bygmalion »

Cette décision était attendue alors que Nicolas Sarkozy sera rejugé en appel à l'automne dans l'affaire « Bygmalion » et qu'il est sous la menace d'un troisième procès retentissant: le PNF a requis jeudi son renvoi en correctionnelle dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Ce dossier judiciaire, qui met également en cause trois anciens ministres de l'ex-président, est indirectement à l'origine de l'affaire des écoutes.

 Les avocats de Nicolas Sarkozy ont rapidement annoncé se pourvoir en cassation contre la condamnation en appel de l'ancien président. « Nous irons jusqu'au bout du chemin judiciaire s'il le faut », a déclaré l'avocate de Nicolas Sarkozy Jacqueline Laffont à la sortie du tribunal.

(Avec agences)

 Source RFI 

17/05/2023 - 09:39

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Ouverture prochaine du consulat général de Côte d'Ivoire à Paris : le Consul Général Issiaka Konaté échange avec la Maire Jeanne D’Hauteserre

Dans la perpective de l’ouverture prochaine du Consulat Général de Côte d’Ivoire à Paris, le Consul Général SEM Issiaka Konate a été reçu en audience par la première magistrate du 8e arrondissement de la ville, Madame Jeanne D’Hauteserre, également Conseillère régionale et Conseillère métropolitaine, annonce une note consultée, ce 16 mai par Abidjan.net.

Le 8eme arrondissement parisien accueille déjà plusieurs missions diplomatiques et consulaires étrangères comme celles des États Unis, de la Grande Bretagne et abrite des sites touristiques majeurs, notamment l’avenue des Champs Elysées, l’Arc de Triomphe, la place de la Concorde et bien d’autres encore.

 "C’est dans ce quartier très prisé que La Côte d’Ivoire aura son tout nouveau Consulat Général, non loin de la gare de Saint Lazare", précise le texte qui ajoute qu'il s’est agi pour "la partie ivoirienne d’avoir l’appui de la municipalité et de lui présenter les activités majeures de cette mission consulaire dont l’ouverture officielle sera placée sous la présence effective de Son Excellence Madame Kandia Camara, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Étrangères, de l’intégration Africaine et de la Diaspora". 

Le Consulat Général de Côte d’Ivoire à Paris traite plus de 25.000 demandes de visas, ainsi que 21.000 passeports et transcrit au moins 12.000 actes divers par an, soit plus de 80% de l’activité consulaire Ivoirienne à l’extérieur. 

Face aux difficultés d’accueil sur le site actuel et pour une meilleure réorganisation de ses services, le Gouvernement ivoirien avait décidé de la création d’un Consulat général en rapport avec la taille de la communauté ivoirienne. 

Le nouveau Consulat Général de Côte d’Ivoire à Paris sera accessible sur rendez vous et pourra accueillir les personnes à mobilité réduite dans un cadre accueillant avec toutes les commodités d’un service consulaire moderne. An

Source https://news.abidjan.net/articles/720616/ouverture-prochaine-du-consulat-general-de-cote-divoire-a-paris-le-consul-general-issiaka-konate-echange-avec-la-maire-jeanne-dhauteserre

 

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la Corruption, M. Epiphane Ballo ZORO "Nous sommes profondément honorés d'accueillir un événement d'une telle envergure, qui renforcera notre engagement sans faille

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la lutte contre la Corruption, M. Epiphane Ballo ZORO, a co-animé cet après-midi, une conférence de presse en compagnie de la Directrice des opérations de la Banque Mondiale et du représentant du Ministre de la Communication et de l'Économie Numérique.

L'objet de cette conférence était le lancement officiel du Forum de l'Alliance Internationale Anti-corruption (ICHA) du Groupe de la Banque Mondiale, qui se déroulera du 14 au 16 juin 2023. Devant un parterre de journalistes nationaux et internationaux, Monsieur Zoro Epiphane a mis en exergue les enjeux majeurs de ce rassemblement international, une première en Afrique, qui aura lieu dans notre pays. Ce forum constituera une opportunité exceptionnelle de réunir des experts et des décideurs du monde entier afin d'échanger sur la lutte contre la corruption et de promouvoir la bonne gouvernance. Nous sommes profondément honorés d'accueillir un événement d'une telle envergure, qui renforcera notre engagement sans faille dans la lutte contre la corruption. Le Forum ICHA 2023 sera le théâtre d'échanges constructifs, de partage de connaissances et de bonnes pratiques, dans le but de renforcer notre combat commun contre ce fléau et de favoriser un avenir fondé sur une gouvernance exemplaire.

Nous invitons tous les acteurs engagés dans la lutte contre la corruption, les représentants des gouvernements, les organisations internationales, la société civile, le secteur privé et les universités à participer activement à cet événement historique.

 

#ForumICHA2023

#ConférenceDePresse

#LutteContreLaCorruption

#BonneGouvernance

#CôteDIvoire

L’ancien chef de l’État John Dramani Mahama a été choisi dimanche pour représenter le principal parti d’opposition à l’élection présidentielle de 2024, à l’issue des primaires de sa formation, le Congrès national démocratique (NDC).

L’ex-président ghanéen John Dramani Mahama, 64 ans, a remporté le soutien écrasant des délégués de sa formation, le Congrès national démocratique (NDC), qui l’ont désigné à 98,9 % des voix – contre 1,1 % pour l’autre candidat en lice, l’ancien maire de la ville de Kumasi (sud), Kojo Bonsu –, ce dimanche 14 mai, candidat du principal parti d’opposition à l’élection présidentielle de 2024, à l’issue des primaires.

Plus de 355 000 délégués du NDC étaient attendus dans 401 centres de vote à travers le pays pour le scrutin de samedi. Un temps en lice, l’ancien gouverneur de la banque centrale Kwabena Duffuor s’était retiré de la course vendredi soir, affirmant que le parti n’était pas prêt à conduire « une élection libre et juste ».

« Il a fait ses preuves » John Dramani Mahama avait été battu lors de la présidentielle 2016 par Nana Akufo-Addo, du Nouveau Parti patriotique (NPP), et avait encore échoué en 2020. Sa victoire à la primaire de son parti ne faisait guère de doute pour nombre d’analystes, en raison de son expérience et de son influence au sein du NDC. « Il a fait ses preuves et possède une grande expérience […]. Le parti a plus de chances de revenir au pouvoir avec Mahama qu’avec n’importe quel autre candidat », a déclaré Kwame Asah-Asante, professeur de sciences politiques à l’université du Ghana.

 Le parti au pouvoir tiendra sa primaire en novembre 2023. Le scrutin présidentiel est prévu le 7 décembre 2024. Après deux mandats de quatre ans, le président Nana Akufo-Addo doit quitter le pouvoir en 2024, comme prévu par la Constitution. Le prochain président devra répondre à l’une des pires crises économiques que le Ghana, grand producteur d’or et de cacao, mais qui a vu la charge de sa dette exploser sous l’impact de la pandémie de Covid-19 et du conflit ukrainien, ait connues depuis des décennies.

Le pays s’est finalement résolu à faire appel au FMI et a conclu en décembre avec l’institution un pré-accord pour obtenir 3 milliards de dollars de prêts étalés sur trois ans et conditionnés à la mise en place de réformes économiques, pour repousser le spectre d’un défaut de paiement évoqué par certains économistes. Le Ghana, tout comme ses voisins togolais et béninois, fait également face au risque de contagion des violences jihadistes du Sahel dans le nord de son territoire.

(avec AFP) /14 mai 2023 à 17:26 Par Jeune Afrique Mis à jour le 14 mai 2023 à 17:26

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🔴 COMMUNIQUE de la Présidence de la République de Côte d'Ivoire 🇨🇮

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara , a signé, ce mardi 09 mai 2023, un décret de nomination au Conseil Constitutionnel. Ainsi, Madame Chantal Nanaba CAMARA, Magistrat Hors Hiérarchie, Groupe A échelon unique, est nommée Présidente du Conseil Constitutionnel pour une durée de six (06) ans.

Cette nomination prend effet à compter du 21 juillet 2023. Par ailleurs, le Président de la République procédera ultérieurement à la nomination de trois (3) Conseillers au Conseil Constitutionnel, en remplacement de ceux dont le mandat arrive à expiration le 26 juillet 2023.

Fait à Abidjan, le mardi 09 mai 2023

Le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République

Abdourahmane Cissé

Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie « Les conclusions du troisième groupe nous permettront dans les semaines à venir de proposer au gouvernement et à la représentation nationale une solution innovante

Notre rencontre de ce matin s’inscrit dans la droite ligne de la structuration des activités de notre département entamée dès ma prise de fonction. En effet, il est aujourd’hui universellement admis que la communication moderne sous toutes ses formes participe à la performance des organisations humaines.

Je m’abstiendrai dans ces conditions de longs développements visant à démontrer que la communication représente un vecteur puissant, qui nous permettra d’œuvrer plus efficacement en équipe pour l’atteinte de nos objectifs. Je voudrais plutôt vous remercier pour votre disponibilité et pour l’accueil chaleureux que vous venez de réserver au dernier né des Magazines professionnels « RESSOURCES » à qui je souhaite bon vent.

Ce magazine <> arrive à point nommé, en cette année décrétée <<année de l’action>>, pour assurer le partage continu de notre vision et de nos ambitions, informer sur ce qui s’est fait, ce qui se fait et ce qui se fera. <> sera le creuset de la mobilisation de l’ensemble des acteurs pour la réalisation des objectifs à nous fixés. Je voudrais remercier et féliciter tous ceux qui ont contribué, à des degrés divers, mais avec un engagement certain, à la création de « RESSOURCES », notre magazine. Notamment Monsieur Augustin AKOU Président fondateur de 2A Consulting. Je vous exhorte tous à vous approprier ce magazine et à apporter l’assistance requise à l’équipe de rédaction.  Mesdames et Messieurs,

Sur la base de l’état des lieux établi dès ma prise de fonction au terme de longs mois d’écoute et du séminaire organisé à cet effet, plusieurs activités ont été réalisées et des chantiers structurants ont été initiés. A la suite du séminaire, nous avons, au cours de la réunion de cabinet inaugurale, élargie aux Directeurs Généraux et Centraux de l’Administration Centrale ainsi qu’aux Directeurs Généraux des structures sous tutelle, validé le diagnostic du secteur avant que je ne mette en place trois groupes de travail pour approfondir certaines thématiques urgentes. Il s’agit des groupes de travail sur : -La valorisation des ressources humaines du Ministère ; -La dématérialisation des procédures métiers du Ministère ; -La gestion optimale de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle et la lutte contre l’orpaillage illicite.

 Ce sont les conclusions du premier groupe de travail qui ont servi de base aux derniers mouvements opérés au sein du département. Le nouveau Directeur des Ressources Humaines aura en charge la mise en œuvre complète des conclusions pertinentes de ce groupe de travail.

Le deuxième groupe de travail dont les conclusions sont en cours de mise en œuvre, permettra à terme une célérité et un renforcement de la transparence et de l’équité dans le traitement des dossiers des usagers. Les conclusions du troisième groupe nous permettront dans les semaines à venir de proposer au gouvernement et à la représentation nationale une solution innovante dans la lutte contre l’orpaillage illégal. Mesdames et Messieurs,

Au-delà des urgences ci-dessus énumérées, nous avons des défis structurants à relever au bénéfice des générations actuelles et celles à venir. En effet, il nous faut d’une part sécuriser l’approvisionnement de notre pays en produits pétroliers dans un contexte international marqué par une géopolitique où les faibles subissent les décisions des plus puissants. D’autre part, il nous faut en urgence assurer l’équilibre physique et financier de notre secteur de l’électricité dans un contexte où les coûts de production se renchérissent et l’accès de tous à une électricité bon marché est devenu une nécessité vitale. Mesdames et Messieurs,

Ces défis sont certes de taille mais pas hors de notre portée pour autant que nous réunissions deux conditions essentielles à mon sens. La première condition porte sur l’impérieuse nécessité de doter notre pays d’une politique sectorielle qui reconnaît et optimise les liens synergiques existant entre les filières énergétiques et les ressources minérales. Cette politique qui devra surtout permettre une exploitation inclusive et pérenne de nos ressources naturelles, est en cours d’élaboration par des experts internationaux et nationaux. Le Comité de pilotage que je préside personnellement est actif pour rendre ses conclusions disponibles dans les meilleurs délais.

Elle sera articulée de sorte à traduire en actions concrètes cohérentes la vision du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara qui veut faire de notre secteur le second pilier du développement de notre pays. Une solution innovante dans la lutte contre l’orpaillage illégal La seconde condition est liée à l’exigence de renforcement de la gouvernance générale du secteur. Cela se déclinera par l’adoption et la diffusion d’un document de culture d’entreprise et de valeurs. Car, j’attache du prix tant aux qualités techniques que morales. C’est le lieu pour moi d’en appeler à la vigilance et la responsabilité de tous ceux qui ont une parcelle de pouvoir de décision dans notre département ministériel. En particulier les Directeurs Généraux de l’administration centrale et des structures sous tutelle. Les défis auxquels nous devons faire face exigent de chacun de nous une qualité de gouvernance élevée aux normes et standards internationaux et j’y veillerai particulièrement. En outre, je souhaite établir au sein du Ministère un cadre de travail motivant pour le personnel, une approche de travail en équipe axée sur les résultats, des procédures claires et efficaces, et des orientations stratégiques qui servent de boussole à tous les acteurs. Mesdames et Messieurs,

Pour clore mon propos, je voudrais vous dire que je crois en notre capacité à réformer en profondeur le secteur de l’énergie et des ressources minérales pour le rendre performant et résilient pour toujours. Je suis également convaincu que vous faites partie de ceux qui feront la différence et inscriront leurs noms en lettre d’or dans l’histoire de ce département. Je compte donc sur votre mobilisation et votre engagement professionnel, pour que l’année 2023 soit effectivement marquée, à tous les niveaux, du sceau de l’action efficace.

Je vous remercie.

Mamadou SANGAFOWA-COULIBALY Ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie

 

Classé 2e dans la catégorie “promotion de la bonne gouvernance” pour le prix national d’excellence 2022, le ministère des Transports reçoit son prix.

Le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné a, au nom de son ministère, reçu le 2e prix de la catégorie « bonne gouvernance » de l’édition 2022 du prix national d’excellence de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. C’était au cours de la cérémonie de remise officielle des deuxième et troisième prix de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, le mercredi 3 mai 2023 au Bureau du Programme Pays pour le Renforcement des Capacités (PPRC) sis à Cocody Riviéra Sciad en présence du ministre Zoro Épiphane Ballo, ministre ivoirien de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Prix National d’Excellence 2022 pour la Promotion de la bonne gouvernance : le ministère des transports reçoit le 2e prix

Classé 2e dans la catégorie “promotion de la bonne gouvernance” pour le prix national d’excellence 2022, le ministère des Transports reçoit son prix. Le ministre ivoirien des Transports Amadou Koné a, au nom de son ministère, reçu le 2e prix de la catégorie « bonne gouvernance » de l’édition 2022 du prix national d’excellence de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. C’était au cours de la cérémonie de remise officielle des deuxième et troisième prix de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, le mercredi 3 mai 2023 au Bureau du Programme Pays pour le Renforcement des Capacités (PPRC) sis à Cocody Riviéra Sciad en présence du ministre Zoro Épiphane Ballo, ministre ivoirien de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.

Après la remise des premiers prix le 5 août 2022 au ministère d’État, ministère de la défense et à M. Konan Kouamé, agent de santé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan respectivement dans la catégorie « promotion de la bonne gouvernance » et « lutte contre la corruption » de la toute première édition du prix national d’excellence de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, c’est au tour de 4 lauréats de recevoir les deuxièmes et troisièmes prix du même genre. Les lauréats et la justification des choix du Jury. Ils étaient 4 lauréats pour cette deuxième cérémonie de remise officielle des prix d’Excellence de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. Il s’agit du ministère des transports représenté par son premier responsable, le ministre Amadou Koné ; du commissaire du gouvernement (à la retraite) Ange Kessy, du groupement des services de l’eau et électricité (GS2E) et des Douanes ivoiriennes.

 Catégorie « Lutte contre la corruption » Ainsi pour la catégorie « lutte contre la corruption », le troisième prix de cette catégorie revient au Contre-Amiral Ange Kessi KOUAME, commissaire du Gouvernement ayant fait valoir ses droits à la retraite, il y a juste quelques semaines. Pour le Jury présidé par le directeur de cabinet du ministère de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, M. KONE Amadou, l’ex commissaire du gouvernement a depuis plus de 20 ans, pratiqué une lutte quotidienne acharnée contre le racket et cette lutte s’est accentuée ces deux dernières années par un nombre élevé de jugements du Tribunal Militaire d’Abidjan, relayés par la presse nationale et internationale.

 La Direction Générale des Douanes Ivoiriennes s’est vue attribuer le deuxième prix pour sa vision d’une « Administration Moderne et Vertueuses ». « En effet, en 2022, les recettes fiscales de l’administration des Douanes se sont chiffrées à 2066,88 milliards de FCFA, soit 31,85 milliards de FCFA supplémentaires par rapport à l’objectif initial de 2035,03 Milliards de FCFA. Un record jamais atteint. Et ceci, grâce à une meilleure gouvernance du secteur ainsi que des dispositifs transparents de gestion et de bonnes pratiques.

Consciente des effets néfastes des actes de racket, de corruption et des infractions assimilées, l’administration douanière a mis en place un dispositif d’alerte qui a produit des résultats significatifs. L’Observatoire de la Célérité des Opérations de Dédouanement (OCOD) est un exemple réussi de partenariat Douanes/secteur privé et constitue un outil de promotion des bonnes pratiques pour assurer une fluidité et une aisance dans l’accomplissement des formalités en Douane ». Telle est la justification du choix du Jury en faveur des Douanes ivoiriennes.

Catégorie « Promotion de la Bonne Gouvernance » Le troisième prix de cette catégorie est attribué au Groupe des Services Eau et Électricité (GS2E), qui est un groupement d’intérêt économique de CIE et de SODECI ayant mis en place un système de management anti-corruption conformément au référentiel ISO 37001 depuis Mai 2022.

 Pour les membres du Jury, « cette certification lui a permis de traquer au quotidien et sur toute l’étendue du territoire ivoirien les fraudeurs à l’eau et à l’électricité. GS2E a obtenu sa certification ISO-37001 à l’issue d’un audit externe et indépendant réalisé par la société française Euro Compliance faisant d’elle l’un des pionniers en la matière, dans le secteur privé en Côte d’Ivoire ».

 Le ministère des transports remporte le deuxième prix national d’excellence de la bonne gouvernance C’est un ministère qui a atteint sa vitesse de croisière depuis l’arrivée en 2017 du ministre Amadou Koné. Le ministère des transports avec ses 4 domaines que sont l’aérien, le maritime, le ferroviaire et le terrestre a entrepris depuis quelques années plusieurs réformes dont les résultats satisfaisants ont milité en sa faveur dans le cadre de ce prix national d’excellence .

Si ces réformes ont selon le ministre Amadou Koné permis au transport aérien d’obtenir plusieurs certifications internationales avec la reprise dès le 29 mai 2023 des vols directs Abidjan-Etats-Unis, fruit du travail d’une équipe de collaborateurs ( cabinet, directions et services rattachées), ceci est fait pour tout simplement améliorer la gouvernance des services mais et surtout pour un service de transport sûr, sécurisé et compétitif. « Notre objectif pour le transport terrestre dira-t-il est de parvenir à dématérialiser le service pour ne pas avoir affaire à des hommes à tenter ».  Pour le Jury, ce sont effectivement les importantes réformes pour la modernisation du secteur des Transports, notamment celle des Centres de Gestion Intégrée (CGI) facilitant la délivrance du Permis de Conduire, de plaques d’immatriculation, de mutation ; la mise en place de la vidéo verbalisation pour lutter contre l’insécurité routière et l’incivisme ; et la création d’une Police Spéciale de la Sécurité Routière (PSSR).

« Tout ceci a permis à votre département ministériel d’être désigné comme le deuxième prix dans la catégorie Bonne Gouvernance » a dit le président du Jury.  Instauré à l’occasion de la cérémonie du Prix national d’Excellence 2021 par le Président de la République, Alassane Ouattara , ce nouveau prix portant sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption marque tout l’intérêt qu’il accorde à la problématique de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. Ces prix, nouvelles distinctions au Prix National de l’Excellence, ont permis entre autre de mettre en lumière les personnes physiques ou morales qui se sont distinguées par leur intégrité, devenant ainsi des références pour notre société.

Ainsi après la cérémonie officielle qui s’est tenue au palais présidentiel et qui visait à récompenser les premiers lauréats de chaque catégorie, il est revenu aux institutions concernées d’organiser la célébration des autres récipiendaires. C’est dans ce cadre que le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption a organisé cette cérémonie de remise officielle des deuxième et troisième prix de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption aux lauréats de l’édition 2022. Abidjan accueille le forum mondial anti-corruption en juin 2023

 Grâce aux réformes et au renforcement de l’écosystème de la lutte contre la corruption, la Côte d’Ivoire a été désignée par le Groupe de la Banque Mondiale pour l’organisation, pour la première fois en Afrique, du Forum International Anti-corruption (ICHA 2023), qui se tiendra du 14 au 16 juin prochain sur les bords de la lagune Ebrié. « Ce rendez-vous international, qui fera de la Côte d’Ivoire la plaque tournante de lutte contre la corruption avec plus de 100 pays invités et près de 300 participants, sera l’occasion de mettre en exergue les performances économiques, sociales et économiques réalisées par notre pays » a dit le ministre Zoro Épiphane Ballo avant de désigner tous les lauréats des prix d’Excellence de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption comme désormais des experts qui viendront partager avec les experts des 100 pays invités leurs expériences.

Source / Sercom Ministère des Transports

Le chanteur américano-jamaïcain à la voix de velours s’est éteint le 25 avril. Harry Belafonte et l’Afrique, une histoire puissante Il avait accompagné les premiers pas de Miriam Makeba aux États-Unis et épousé la cause anti-apartheid. Son héritage

Harry Belafonte dans le film « Bright Road » de Gerald Mayer (1953). © Mary Evans/AF Archive/SIPA

Je me souviendrai toujours de mon émotion le jour où j’ai vu, pour la première fois, les archives vidéo d’un discours de Harry Belafonte. C’était au Centre de recherche des cultures noires Arthur-Schomburg de New York, à Harlem. Du fait de la pandémie, l’accès aux archives était restreint. Pour avoir une idée générale du catalogue, je visionnais souvent en accéléré de nombreuses vidéos. Ce jour-là, toutefois, j’ai regardé deux fois l’allocution en question. La vidéo du chanteur, comédien et producteur africain-américain le montrait participant, au milieu des années 1980, à une conférence destinée à organiser le boycott contre le régime d’apartheid.

Son discours d’une vingtaine de minutes était tellement puissant et son charisme si magnétique que je restai scotché devant le petit écran de télévision, peinant à prendre des notes. À l’époque, je vivais dans le quartier de Harlem. J’étais habitué à voir les portraits de Belafonte chez les barbiers et dans les cafétérias du quartier. Tout le monde avait une petite anecdote sur les fois où Belafonte, natif de Harlem, était venu encourager la jeunesse et les entrepreneurs du quartier. Mais personne ne m’avait parlé de son engagement pour l’Afrique. La responsabilité des Africains-Américains Contrairement à de nombreux artistes, qui pensaient qu’il fallait centrer les efforts sur les États-Unis pour lutter contre les inégalités économiques criantes, Belafonte a toujours fait appel à la responsabilité des Africains-Américains pour le continent africain. Ce mot « responsabilité », qu’il employait dans chacun de ses discours et dans cette fameuse archive, structura toute son allocution en défense des peuples noirs d’Afrique du Sud

•Turn the World Around  Essayez de regarder cette vidéo sur www.youtube.com .

Responsabilité solidaire et fraternelle pour les membres de la diaspora africaine, tout d’abord, laquelle devrait pousser tous les Africains-Américains à se sentir concernés par le sort des Noirs confrontés au régime d’apartheid.

 Responsabilité historique, ensuite, car l’histoire du racisme structurel sud-africain rappelle les luttes du civil rights movement aux États-Unis. Pour lui, prolonger ce combat hors du pays était aussi une manière d’honorer l’héritage politique de celles et ceux qui avaient péri pour libérer le peuple noir du joug de la ségrégation. Responsabilité économique, enfin, dans le mouvement de boycott contre les entreprises sud-africaines qui avaient été très largement soutenues, à l’époque, par le président Ronald Reagan.

« Background-organizer » Au terme du discours de Harry Belafonte, le public lui fit une standing ovation de plus de trois minutes qu’il interrompit pour aller à la rencontre des organisations locales. Depuis son décès, le 25 avril, à l’âge de 96 ans, les hommages se multiplient aux États-Unis et en Afrique. Sur les plateaux américains, les témoins partagent leur admiration pour l’artiste qui n’a jamais eu peur d’utiliser sa notoriété pour lutter contre le racisme. Contrairement à d’autres personnalités, qui avaient l’habitude de mettre en scène leur activisme afin de se forger une image publique positive, Belafonte était aussi un organisateur de l’ombre, un background-organizer, comme l’expliquent de nombreux jeunes musiciens qui revendiquent son héritage musical. Belafonte était le mentor d’artistes noirs, comme Usher ou Danny Glover, et il n’hésitait pas à interpeller Jay-Z et Beyonce sur leur manque de responsabilité politique dans la lutte pour l’égalité des droits. Poursuivis par des membres du KuKluxKlan On se rappelle aussi de sa collaboration avec l’acteur Sydney Poitier pour débloquer des fonds visant à appuyer les activistes afro-américains dans l’État du Mississipi, en 1964, après l’assassinat de trois des leurs pendant la campagne d’enregistrement pour le vote Freedom Summer. Une implication qui a failli coûter la vie à ces figures phares du civil rights movement, qui seront poursuivies en voiture par des membres du KuKluxKlan. Ami fidèle du révérend Martin Luther King, il avait œuvré avec détermination dans l’organisation d’un concert de soutien à la campagne de boycott des bus de Montgomery, en Alabama. Il avait alors largement contribué à élever la figure de King dans la presse locale et nationale.

À Lire « I have a dream »: le discours intégral de Martin Luther King Cet hommage à Harry Belafonte serait incomplet s’il n’évoquait pas la constance de ses voyages en Afrique et de ses collaborations avec de nombreuses personnalités politiques et artistiques du continent. Loin d’être fugace, son soutien au continent africain avait mis en lumière le rôle de la diaspora, dans un contexte compliqué de guerre froide et de diabolisation par de nombreuses personnalités politiques américaines de « la menace communiste africaine ».

 Un mentor de Miriam Makeba Interrogé sur les raisons de son activisme pour les peuples africains, Belafonte rappelait avoir été influencé par l’essai Le Monde et l’Afrique de W.E.B Du Bois, qu’il avait lu pendant qu’il servait dans la marine, dans les années 1940. Une lecture qui lui avait apporté une méthodologie pour développer des stratégies de soutien entre Africains-Américains et Africains, et qu’il mettra en pratique lors de sa rencontre avec le panafricaniste Tom Mboya, auteur et militant de l’indépendance du Kenya. Belafonte l’avait notamment soutenu dans la mise en place d’un programme d’échange d’étudiants d’Afrique de l’Est avec les États-Unis. Barack Obama Sr, père du 44e président américain, fut l’un d’entre eux. À Lire « La ligne de couleur de W.E.B. Du Bois » : retour sur l’oeuvre oubliée d’un sociologue africain-américain Belafonte assumait alors un rôle décisif dans les partenariats pour le programme Peace Corps et parcourait les États-Unis pour recruter de jeunes Américains pour les programmes humanitaires et de développement en Afrique.

 Vidéo  disponible sur YouTube.

À cette époque, il devient le mentor de la chanteuse et activiste sud-africaine Myriam Makeba, qu’il présente au public américain et avec laquelle il enregistre un disque qui sera récompensé par un Grammy Award en 1964. Des décennies plus tard, il reconnaitra d’emblée le talent de Richard Bona, faisant du bassiste camerounais, primo-arrivant aux États-Unis, son chef d’orchestre. À Lire Guinée : à Dalaba, chez Miriam Makeba, « Mama Africa »

 En 1984, il s’émeut des images terrifiantes de la famine en Éthiopie et commence une campagne de levée de fonds humanitaires qui se transformera quelques mois plus tard avec l’enregistrement de la chanson We Are the World, dont les fonds seront entièrement reversés aux œuvres humanitaires contre la famine en Afrique. Si l’on se souvient davantage des visages Lionel Richie ou de Michael Jackson comme porte-parole du projet, Belafonte en est bien l’initiateur, dans l’ombre.

Vidéo disponible sur YouTube 

  En 1985, il intensifiera son activisme contre le régime d’apartheid. Il est arrêté par la police alors qu’il manifeste devant l’ambassade d’Afrique du Sud à Washington, et enchaîne les interviews pour dénoncer la connivence des médias américains et leur manque d’impartialité dans la manière de communiquer sur les différentes manifestations qui bousculent le pays. Au début des négociations qui conduiront au démantèlement du gouvernement ségrégationniste, en juin 1990, il coordonnera la visite de Nelson Mandela aux États-Unis, quatre mois .

Durant les trente dernières années de sa vie, Belafonte continuera à voyager en Afrique et sera invité de nombreuses fois à participer aux actions d’institutions internationales et humanitaires, notamment au Kenya et en Afrique du Sud. On ne peut donc célébrer Belafonte sans raconter son amour pour l’Afrique tant son histoire, comme celle de nombreuses personnalités de la diaspora, s’est écrite entre les deux continents.

: Harry Belafonte - Live At The BBC (1977)

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