Au MALI : les nombreux coups d'ÉTAT foireux vous ont avancé à quoi ! Tous les politiciens Maliens ont leurs biens et familles ici, chez nous en COTE d'Ivoire.
Je leur demande donc, la modération quand ils attaquent notre président de La République, Alassane OUATTARA, nos relations doivent dépasser les démagogies politiciennes.
Mali : 5 coups d'Etat depuis l’indépendance L'ex-Soudan français, actuel Mali, a enregistré 5 coups d’État depuis son indépendance de la colonisation française, le 22 septembre 1960.
Modibo Keita, alors premier président, a mis en place un processus de réformes de l’économie en s’appuyant notamment sur l’agriculture avant de créer en 1962 sa propre monnaie, le franc malien, et rompt avec le franc CFA.
Le 19 novembre 1968, le régime de Modibo Keita est renversé par des jeunes officiers, conduits par le lieutenant Moussa Traoré à la suite d'une grogne populaire. Ainsi le lieutenant Moussa Traoré, héritait d’un pays économiquement à bout et politiquement divisé. Le Comité militaire pour la libération nationale (CMLN) qu’il dirigeait d’une main de fer abandonna dès 1984, le franc malien et retourna au franc CFA.
Les réformes n'ont pas été accompagnées du changement politique tant réclamé par la population.
Après la répression d’une manifestation qui a fait plusieurs dizaine de morts, l’ancien lieutenant devenu général est renversé le 26 mars 1991 par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré.
Amadou Toumani Touré surnommé « ATT » installa un comité transitoire pour le salut du Mali. Il organisa en 1992 les premières élections démocratiques de l'histoire du Mali. Ainsi Alpha Oumar Konaré, enseignant de son état, devient le premier président démocratiquement élu. ATT revenait au pouvoir après les élections de 2002. Une crise sécessionniste s'est installée en 2011 conduit le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) avec le soutien du MUJAO.
Des centaines de soldats maliens ont été égorgés à Aguelhoc en 2012. Le renversement du régime d'Amadou Toumani Touré interviendra le 22 mars 2012 par le capitaine Amadou Aya Sanogo.
Arrivé au pouvoir en 2013, Ibrahim Boubacar Kéïta (IBK) a promis de relever le pays en luttant contre la corruption et en ramenant la paix. Sept ans après ces promesses, l'insécurité et la corruption se sont généralisées dans le pays. Le 18 août 2020, un coup d'état est intervenu, mené par le colonel Assimi Goïta, après de nombreuses manifestations organisées par le Mouvement du 5 Juin Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP). Bah N’Daw, colonel à la retraite et ancien ministre de la Défense est désigné président de la transition, alors que le Colonel Assimi Goïta, meneur du coup d'Etat est désigné vice-président chargé des questions de défense et de sécurité.
Un changement de gouvernement a conduit à un second cop d’Etat dit aussi « coup de force », le 25 mai 2021, le colonel Assimi Goïta déposa Bah N’Daw président de la Transition et prit la tête de la présidence.
Mali : 5 coups d'Etat depuis l’indépendance
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19 Novembre 1968 : Coup d'Etat de la junte militaire dirigée par le Lieutenant Moussa TRAORÉ en 1968 contre le Président Modibo KEÏTA père de l’indépendance. Le Président Modibo KEÏTA a su sauvegarder de par son génie politique l’intégrité du territoire malien nonobstant le soulèvement des Touaregs, qu'il a d'ailleurs maté avec rudesse en 1964 Causes du coup d'Etat : difficultés économiques et financières aggravées par une sécheresse accrue en 1968 qui a engendré l’antipathie de la population contre le gouvernement. Le coup d'Etat est bien accueilli par les populations.
Les jours suivant le coup d’État, le nouvel homme fort, Moussa Traoré, promet un régime démocratique avec libertés individuelles, organisations syndicales, multipartisme et élections libres…Des promesses hélas jamais tenues. Devenu président, il fait adopter par référendum en 1969 une Constitution et ne tolère qu’un seul parti, le sien : l’Union démocratique du peuple malien (UDPM).
Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le Mali s’enfonce dans la dictature. Moussa TRAORÉ est frappé par les mêmes maux que son prédécesseur. Les mêmes graves crises économiques et financières réapparaissent, résultante de sécheresses successives. La contestation s'intensifie et la soif de démocratie en 1990 dans un contexte de multipartisme en accentuent la révolte. Des grèves syndicales et estudiantines paralysent le Mali. Le régime militaire de parti unique réprime dans le sang toutes velléités démocratiques.
Un groupe de militaire mené par le lieutenant-colonel Amadou Toumani TOURÉ renverse le général président le 26 mars 1991. Celui-ci contrairement à Moussa TRAORÉ mettra en place une transition et procède aux élections présidentielles le 26 Avril 1992 qui verront la victoire de Alpha Oumar KONARÉ. Ce dernier engage le Mali sur la voie de la démocratie et est réélu en 1997, pour un second mandat qui s'achève en 2002.
Le Président KONARÉ sera remplacé par Amadou Toumani TOURÉ à la suite des élections de 2002. Il faut noter qu'il est redevenu civil après sa retraite anticipée de l'armée en 2001. Il est réélu pour un deuxième mandat en 2007 qu'il n'aura pas le temps de terminer car il sera victime d'un coup d'Etat perpétré par le Capitaine Amadou SANOGO le 22 Mars 2012.
Les raisons avancées par la junte militaire sont donc la mauvaise gestion de la rébellion Touareg. Cette fois la CEDEAO sous l’égide de la présidence de Alassane OUATTARA a réussi à imposer la mise en place d'une transition conformément à la constitution aux militaires, qui a permis donc au Président de l’Assemblée Nationale Dioncounda TRAORÉ d’être le Président de la transition. Il organisa les élections présidentielles qui portèrent à la tête du pays, Ibrahim Boubacar KEÏTA (IBK) le 11 Août 2013. Il sera réélu en 2018.
Un autre Putsch renversa (IBK) le 18 Août 2020. Cette junte militaire est dirigée par le Colonel Assimi GOÏTA. Les raisons de ce coup d'Etat est l'escalade de l’insécurité et mauvaise gouvernance. La CEDEAO est à l'œuvre à nouveau pour trouver des solutions idoines et pérennes pour la stabilité du Mali. Le problème Touareg est une situation sociopolitique que le Mali n'a jamais réussi à résoudre depuis la colonisation jusqu’à nos jours.
Vouloir accuser d'autres Etats responsables de votre incapacité à trouver des solutions entre maliens est irresponsable et lâche.
Media
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