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Roger Félix Adom réaffirme le rôle de la poste dans le développement d’un pays

Le ministre de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Félix Adom, a réaffirmé, vendredi 08 octobre 2021 à la veille de la 52ème Journée mondiale de la poste, le rôle que joue ce service dans le de développement d’un pays. 

“Notre pays commémore cet anniversaire qui rappelle à la mémoire collective, le rôle que joue la poste dans le processus de développement de la Côte d’Ivoire”, a indiqué M. Adom, lisant la Déclaration du gouvernement. Il a souligné que le pays “adhère pleinement à la digitalisation des services publics, à travers l’innovation.”

Le ministre se dit convaincu que la digitalisation demeure la clé de la relance soutenue du secteur de la poste et le relèvement de sa contribution au PIB du pays. 

Pour cette 52ème Journée mondiale de la Poste, célébrée samedi 09 octobre 2021, le thème choisi est “Innover pour la reprise”. Comme chaque année, le 09 octobre est l’occasion de démontrer au monde entier le caractère essentiel de l’activité postale, ainsi que sa contribution au développement économique et social d’un pays.

La persistance du COVID-19 et son impact négatif sur les activités économiques des Postes du monde entier est la résultante des décisions arrêtées par le 27ème Congère de l’UPU d’Abidjan, qui avait invité tous les Etats à la digitalisation des services postaux et la promotion du e-commerce.

A l’occasion de cette célébration mondiale, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a remercié “les travailleurs et les opérateurs postaux pour les efforts qu’ils ont fait et continuent de faire, particulièrement pendant cette pandémie de COVID-19.”

La célébration de la Journée mondiale de la Poste marque aussi la date anniversaire de la création de l’Union postale universelle (UPU), en 1874.

 PAR: AGNESS JOSEPH ABOUO ON: 9 OCTOBRE 2021 IN: DÉPÊCHES, ÉCONOMIE, GUIGLO AVEC:  Côte d’Ivoire-AIP/

𝐋𝐚𝐧𝐜𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐚𝐝𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐚𝐭𝐢𝐟𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟏 : 𝟏𝟏𝟏 𝟖𝟐𝟗 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐨𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞

 Abidjan, le 09 octobre 2021- Les compositions pour les 352 concours administratifs 2021 auxquelles prennent part 111 829 candidats, ont été lancées officiellement le samedi 09 octobre 2021 au lycée classique d’Abidjan, par la ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto.

Au total, ce sont 115 979 candidatures, dont 111 829 compositions sur table et 4 150 sur étude de dossiers pour 11 874 postes budgétaires.

" L’organisation est parfaite. Les compositions ont démarré à temps. Les candidats sont dans les conditions pour composer. Les organisateurs (chefs de centre, de secrétariat, les surveillants, etc.) sont à leur poste. Nous avons apprécié le pôle médical et le site d’accueil (salle nourrice) des enfants dont les mères sont en composition ", s’est réjouie la ministre. Anne Ouloto a rappelé que son ministère a travaillé à l’amélioration de l’environnement global de ces concours, tant au niveau administratif que sécuritaire, afin d’avoir ’’des concours propres’’. ’’Nous disons aux candidats que seule leur compétence sera prise en compte’’, a dit Anne Ouloto.

Et d’ajouter : ’’La particularité cette année, c’est la prise en compte de toutes les préoccupations de nos concitoyens et des instructions du Président de la République et du Premier Ministre qui ont souhaité que nous ayons des concours propres. Trop de rumeurs autour des concours tuent la volonté du gouvernement à offrir à ses concitoyens, jeunes, travailleurs et fonctionnaires de l’administration publique un profil de carrière fiable, pertinent et rassurant’’./

Selon la ministre, les résultats seront proclamés au fur et à mesure. ’’Nous nous donnons un délai de 21 jours pour proclamer les résultats de chaque session" , a-t-elle précisé. 

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 / Porte-parolat du Gouvernement Côte d'Ivoire · #sociétéPP🇨🇮

Zoro Epiphane Ballo en visite de travail au Rwanda

Le Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre a corruption, Zoro Epiphane BALLO effectue une visite de travail au Rwanda, du 11 au 17 octobre 2021. 
  Au cours de son séjour, le Ministre aura un agenda particulièrement chargé.  Plusieurs séances de travail sont prévues avec les principales autorités de ce pays en charge de la lutte contre la corruption. A savoir l’ombudsman (Médiateur), le Ministre de la Justice, le Procureur Général, l’Inspecteur Général et le Réseau des parlementaires rwandais contre la corruption affiliée au Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC).

La stratégie de lutte contre la corruption notamment la mise en œuvre de la politique anti-corruption ainsi que les pratiques et mesures mises en place pour lutter contre le fléau, les enquêtes et poursuites des délits économiques et financiers, les détournements de fonds publics et le blanchiment d’argent figurent également sur l’agenda.

 Le Ministre suivra, entre autres, une présentation sur le rôle de l’Office of Auditor General dans la lutte contre la corruption dans l'utilisation des fonds publics et de Transparency International Rwanda ainsi que celui de la Police nationale dans la même lutte. La présentation du Comité des comptes publics (PAC), le contrôle du Parlement sur les dépenses publiques, l’élévation des standards financiers des entités locales en termes de performance, le suivi, l’évaluation et le rapport sur la bonne gouvernance et la prestation de services font partie des activités à réaliser. 

Des séances de travail portant sur les rôles de l’Autorité des marchés publics dans l’utilisation des fonds publics, et du Government Action Coordination Unit (GACU), à savoir la création, l’organisation et la coordination des actions gouvernementales dans le domaine du climat d’investissement ainsi que les contras de performance sont également prévues.

  

Deux visites historiques, notamment celle du Mémorial du Génocide et celle de la ville de Kigali boucleront le séjour du Ministre Zoro au Rwanda.  Source / COMMUNIQUE DE PRESSE : Direction de la Communications et des Relations Extérieures MPBGRCLC

A lire Aussi 

 Paul Kagame prône une lutte acharnée contre la corruption en Afrique

DÎNER OFFERT PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, S.E.M. ALASSANE OUATTARA, ET LA PREMIÈRE DAME, MME DOMINIQUE OUATTARA, AU PRÉSIDENT DU RWANDA, S.E.M. PAUL KAGAMÉ, ET À SON ÉPOUSE, MME JEANNETTE KAGAMÉ

Abidjan- Le président rwandais Paul Kagame a préconisé, lors d'une rencontre avec les chefs d’entreprises de la Confédération générale des entreprises de Cote d'Ivoire (CGECI), une lutte acharnée contre la corruption en Afrique pour un développement inclusif de nos pays. "Le fléau de la corruption est présent dans tous les domaines de la société africaine (...)

Elle est dangereuse, il faut la combattre avec hargne », a déclaré le président Paul Kagame, jeudi, à la maison de l’Entreprise. Ce combat contre cette mal gouvernance doit conduire le continent africain à privilégier l'industrialisation des entreprises. « L’Afrique doit relever le défi de la transformation des matières premières (...)

Ensemble tout est possible », a-t-il dit, dans son adresse aux chefs d’entreprises de la CGECI. La transformation structurelle de nos économies, l’émergence des entreprises nationales et l'élargissement des marchés nationaux sont des exigences de développement, selon le président de la CGECI, Marie Ackah. Il a sollicité la présidence de Paul Kagame pour la prochaine édition de la CGECI Academy, qui enregistrera la participation de chefs d'entreprises du Rwanda.

Pour le Vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, le processus de réconciliation mis en œuvre par le président du Rwanda, sa détermination à moderniser son pays et son combat contre la corruption sont à saluer. Le ministre de la Construction, du Logement de l’Urbanisme, Bruno Nabagné Koné a représenté le président de la République à cette cérémonie.

Les entreprises membres de la CGECI cumulent un chiffre d'affaires annuel de 14 000 milliards de francs CFA, a rappelé le président de cette confédération, Jean Marie Ackah.

nmfa/fmo

Zoro Epiphane Ballo / l'AIGF, est la première structure étatique à se soumettre à cet exercice de bonne gouvernance. #Dispositif Anticorruption

#Bonne Gouvernance J'ai procédé, cet après-midi, à la remise du manuel contenant les outils anticorruption et de mise en conformité à l'attention de l'Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques (AIGF), en présence du Représentant du Ministre de l'Economie Numérique, du PCA et du DG par intérim de l'agence.

J'ai félicite l'AIGF, qui est la première structure étatique à se soumettre à cet exercice de bonne gouvernance. #Dispositif Anticorruption #Bonne Gouvernance

Zoro Epiphane Ballo

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J’ai été mis en prison par un procureur qui 20 ans plus tard dis qu’il le regrette car y’avais pas de preuve et que si c’était à refaire il le referai pas.

VIDEO / BFMTV / L’interview événement de Bernard Tapie sur BFMTV L’occasion de la diffusion de l’enquête, "Bernard Tapie, les matchs de sa vie", l’ancien homme d’affaires et homme politique a accepté de réagir au visionnage de ce document et de répondre à toutes les questions de Bruce Toussaint en direct sur BFMTV. Chaque lundi soir, "LIGNE ROUGE" propose une enquête long format réalisée à 100% par la rédaction de BFMTV.

Ce travail d’investigation sur un thème de l’actualité sera suivi d’un débat en plateau animé par Aurélie Casse ou Bruce Toussaint. BFMTV, 1ère chaîne d’information en continu de France, vous propose toute l’info en temps réel avec 18h d’antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l’actualité le nécessite. BFMTV, c’est aussi les débats et les grands reportages d’actualité.

Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Bernard tapie :"Je prend l’OM, je suis champion d’Europe, je prend le vélo je gagne le Tour de France je prend la voile je bat le record du monde. Avec l’OM une finale perdu une demi finale et une finale gagner. Ça va les mecs j’ai fais le taf. Arrêter de toujours remuer les choses sur des affaires qui n’existe pas. J’ai été 6 fois inculper. 5 non lieux / une relax J’ai été mis en prison par un procureur qui 20 ans plus tard dis qu’il le regrette car y’avais pas de preuve et que si c’était à refaire il le referai pas. Arrêter de vous nourrir des choses que vous avez vous même crée"

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Pascal Boniface répond aux critiques émises à l'encontre de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (Iris), dont il est le directeur.

"La tribune publiée dimanche dernier par la députée européenne Nathalie Loiseau et la chercheuse Valérie Niquet (à lire ici) pose un problème fondamental : la faiblesse des thinks tanks géopolitiques français. Ceux-ci sont peu nombreux et sous-financés, au moment où la lutte dans le débat d'idées au niveau international fait rage.

Nous ne sommes que quelques-uns à pouvoir faire valoir un point de vue français dans les multiples enceintes où se forgent les opinions de l'expertise internationale. Et où toutes les autres puissances, quel que soit leur régime, sont fortement présentes.

Les think tanks français sont financés par l'Etat pour les recherches qu'ils font sur la base de contrats ou d'appel d'offres. Mais défendre un point de vue français - qui peut être différent du point de vue gouvernemental - se fait en réalité bénévolement, tout comme d'ailleurs le travail pédagogique auprès de nos concitoyens. 

Aucun chercheur de l'Iris n'a jamais vu sa liberté d'expression entravée pour ne pas froisser un partenaire 

Les think tanks français dépendent des contrats de l'Etat ou d'entreprises. Il faut savoir émettre des désaccords avec ces partenaires pour rester crédible. Aucun chercheur de l'Iris n'a jamais vu sa liberté d'expression entravée pour ne pas froisser un partenaire. 

Nathalie Loiseau et Valérie Niquet évoquent l'influence que des pays étrangers pourraient exercer via des partenariats avec des think tanks. Elles citent la Chine, mais c'est loin d'être le seul pays à avoir une stratégie d'influence, même si c'est le pays dont le système politique est le plus éloigné du nôtre le plus actif en la matière. ============ L'influence américaine est sans commune mesure, mais il s'agit d'un pays allié et cela passe mieux. Il faut distinguer les think tanks de rayonnement international des petites structures souvent uninominales malgré des titres ronflants qui sont bien plus manipulables par des intérêts étrangers. Il faudrait aussi évoquer le travail des agences de communication qui ont souvent des budgets colossaux pour modifier de façon positive l'image de certains pays. 

Les gouvernements successifs mettent en avant l'importance du débat d'idées et du soft power mais en réalité, ils ne font pas grand-chose pour aider les think tanks

Dans son rapport sur les influences chinoises publié à la mi-septembre, l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) a mis en cause l'Iris pour avoir coorganisé avec l'ambassade de Chine trois colloques sur les routes de la soie en 2017, 2018 et 2019. En organisant ces colloques, aurions-nous été en quête désespérée de financement pour compenser l'absence de financements français? En aucun cas. Nous pensions que le thème était intéressant. L'ambassade de Chine a pris en charge les frais qui ont permis l'opération, mais pas asservi l'Iris. Contrairement à ce que l'IRSEM affirme dans son rapport, nous avons fait entendre une voix française critique. Nous n'avons pas renouvelé l'opération par la suite du fait du durcissement de ton de l'ambassade de Chine. D'autres think tanks français coopèrent avec les autorités chinoises, y compris après 2020, et l'IRSEM a admis en faire de même.

Pourquoi dès lors ne cibler que l'Iris? Serait-ce parce que ses positions, assez souvent en franc-tireur, peuvent agacer? 

Tout ceci ne nous a jamais empêchés de critiquer certaines positions chinoises, tout en refusant de participer à une croisade antichinoise dans laquelle veut nous entraîner la diplomatie américaine. Les gouvernements successifs mettent en avant l'importance du débat d'idées et du soft power mais en réalité, ils ne font pas grand-chose pour aider les think tanks, parce que ce n'est pas rentable électoralement, peu visible, et utile uniquement à long terme.

N'est-il pas le temps d'ouvrir un large débat sur ce sujet?" 

* Pascal Boniface vient de publier avec Hubert Védrine l'Atlas des crises et de conflits (Armand Colin, Fayard)

Par Redaction JDD Pascal Boniface, le directeur de l'Iris. Pascal Boniface, le directeur de l'Iris. (AFP)

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Afrique-France : à Montpellier, Emmanuel Macron prend une série d’engagements

Restitution d’œuvres, création d’une Maison des mondes africains, accent sur l’économie et la démocratie… Lors du sommet Afrique-France, le président français a fait de nombreuses annonces. Seront-elles à la hauteur des attentes ? 

Le 27e sommet Afrique-France, organisé le 8 octobre à Montpellier, a bien été fidèle à sa promesse de nouveauté. Emmanuel Macron l’avait annoncé haut et fort, il s’agissait cette fois de donner la parole à la jeunesse du continent, notamment à travers les sociétés civiles et les diasporas, invitées cette fois en lieu et place des chefs d’États.

L’ambiance, bien plus festive et surtout bien moins protocolaire que par le passé, confirmait un vrai changement de format, les matchs de basket et les concerts enflammés remplaçant les discussions feutrées entre présidents des éditions précédentes. 

Emmanuel Macron omniprésent De chef d’État, il n’y en avait donc qu’un seul, mais omniprésent dès le moment où il a posé le pied sur le sol de la vaste Arena-Sud-de-France qui accueillait l’événement. Comme si Emmanuel Macron profitait de l’absence de ses homologues pour bénéficier davantage de la lumière des projecteurs. 

Et pour cela, il n’a pas hésité à donner de sa personne. À peine arrivé, en fin de matinée, il saisit le micro pour participer à la table ronde sur la coopération muséale, puis va se faire tirer le portrait sur l’espace Tech4scale consacré aux start-ups africaines, avant d’aller taquiner le ballon de foot ou de basket avec la jeunesse locale sur le terrain installé pour l’occasion.

Mais le grand rendez-vous de la journée, pour le président français et pour les quelque 3 000 personnes présentes, était bien sûr la séance plénière de l’après-midi, durant laquelle Emmanuel Macron a ouvert le dialogue avec onze jeunes issus du continent autour des thèmes soulevés par Achille Mbembe dans le document qu’il a remis à l’Élysée trois jours plus tôt. L’intellectuel camerounais clôturait son rapport par treize propositions qui doivent permettre à terme une redéfinition des relations entre l’Afrique et la France, tel qu’Emmanuel Macron l’avait esquissé dans son discours de Ouagadougou en 2017.

À LIRE Afrique-France : Cheikh Fall, Arthur Banga… Ces jeunes qui débattront avec Macron à Montpellier

Achille Mbembe peut être satisfait, puisque ses deux premières recommandations connaitront une application immédiate. Un Fonds d’innovation pour la démocratie va bien voir le jour. Doté d’un budget de 30 millions d’euros sur trois ans, son rôle sera de soutenir « les acteurs du changement sur le continent africain ». Ses orientations seront décidées par un comité de personnalités issues des sociétés civiles de France et d’Afrique, pour mieux en garantir l’indépendance.

La création d’une « Maison des mondes africains et des diasporas » sera également à l’étude. Une mission de préfiguration doit permettre de dessiner les contours de cette future institution à dominante culturelle, mais qui doit également embrasser les thématiques du débat d’idées, de la recherche et de l’entrepreneuriat. Cette mission, dont la présidence honorifique sera confiée à Achille Mbembe, disposera de six mois pour rendre ses premières propositions.

Une AFD plus politique ? Les onze autres recommandations ne sont pas enterrées, mais seront portées au fur et à mesure par les administrations les plus concernées, à commencer par l’Agence française de développement (AFD), appelée à jouer un rôle plus politique dans le rapport Mbembe.

Parmi les autres annonces importantes de l’après-midi, la relance du projet Digital Africa a bien été confirmée, cette fois-ci au sein de Proparco, filiale de l’AFD dédié au secteur privé, ainsi que la restitution au Bénin « dès les prochaines semaines » de 26 œuvres d’art pillées au palais d’Abomey au XIXe siècle. 

À LIRE Afrique-France : ce qui va se jouer au sommet de Montpellier

Le ministère français de la culture doit également lancer un fonds de soutien pour l’accueil d’exposition et la circulation d’œuvres d’art africaines. D’un montant de 300 000 euros sur trois ans, ce fonds, à destination d’institutions muséales du continent, devra soutenir entre trois et cinq projets par an. 

Un séminaire, « Itinéraire culture » sera également proposé chaque année, dès 2022, aux professionnels des musées africains pour les accompagner dans l’organisation et la conception d’expositions temporaires, pendant qu’un programme d’échanges entre professionnels des patrimoines français et africains doit voir le jour « selon des modalités encore à définir ».

AU-DELÀ DES ÉLÉMENTS DE LANGAGE, LE CHANGEMENT TANT ANNONCÉ RISQUE DE PRENDRE ENCORE UN PEU DE TEMPS

Les industries culturelles et créatives étant particulièrement mises à l’honneur à Montpellier, les programme existants – « Accès culture », visant à financer des micro-projets, et « Afrique créative », incubateur d’entreprises culturelles – , verront leur couverture étendue et leurs budgets renforcés à hauteur de 2,5 millions d’euros supplémentaires chacun, abondés par l’AFD.

Enfin, concernant l’enseignement supérieur, un nouveau dispositif sera mis en place pour favoriser les mobilités croisées d’étudiants entre la France et l’Afrique, en s’appuyant sur les partenariats existants entre établissements français et africains. 

Pas sûr pour autant que ces initiatives soient suffisantes pour réellement refonder les relations futures entre la France et l’Afrique. Elles sont en tout cas bien loin de prendre en compte les attentes et les revendications avancées par les onze jeunes africains durant la plénière et auxquelles les annonces d’Emmanuel Macron n’ont pas vraiment répondu. Au-delà des éléments de langage, où les termes d’ « investissement solidaire » remplacent par exemple mot pour mot l’ « aide au développement », le changement tant annoncé à Montpellier risque de prendre encore un peu de temps.

8 octobre 2021 à 20:54 Par Olivier Caslin -

Envoyé spécial à Montpellier Mis à jour le 8 octobre 2021 à 22:48

Source J A / www.jeuneafrique.com

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Emmanuel Macron: En ce qui concerne la Côte d'Ivoire...je ne suis pas membre du parti au pouvoir. On ne pouvait pas savoir que celui qui était désigné allait mourir..

SOMMET FRANCE-AFRIQUE Arthur Banga : M. Le président, il faut que la France ait désormais une position claire contre ceux qui tripatouillent les constitutions en Afrique. Emmanuel Macron: En ce qui concerne la Côte d'Ivoire...je ne suis pas membre du parti au pouvoir. On ne pouvait pas savoir que celui qui était désigné allait mourir...on était dans un cas de force majeur. Tout va dans le bon sens dans ce pays actuellement.

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Côte d'Ivoire : Simone Gbagbo à Issiaka Diaby du collectif des victimes lors d'une causerie débat « Initché »

Des personnalités ont pris part ce jeudi 07 octobre 2021, à Abidjan, à une causerie débat autour du thème « Procès Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la CPI : Quelles leçons apprises et quelle trajectoire pour la réconciliation nationale ? » 

Invitée lors de la rencontre, l’intervention de Simone Ehivet Gbagbo, était très attendue par l’assistance.

 L’ancienne première Dame de Côte d’Ivoire, s’est adressée à Issiaka Diaby qui se proclame Président du Collectif des Victimes de la crise postélectorale de 2010-211. 

 Bien avant, la future ex-épouse de Laurent Gbagbo a fustigé la Cour Pénale Internationale (CPI) et la communauté internationale dans la gestion du conflit ivoirien. 

« Le concept de la CPI, je suis dubitatif et je pense que le procès que nous avons connu me donne raison. Pour moi, rendre la justice, c’est appliqué les lois qui sont consensuelles. C’est tenir compte d’un environnement sociologique. C’est de mettre en action, les hommes qui non seulement connaissent le droit, mais qui connaissent le terrain, ont du courage et qui sont extrêmement intègres et ont le courage des décisions qui doivent être prises », a-t-elle souligné et d’affirmer que, cela n’a pas été le cas avec la CPI.

« Ce qu’on a vu, ce sont les décisions prises avant que le procès ne commence. Disons ce sont des décisions politiques auxquelles nous sommes habitués depuis la période coloniale. (...) sauf que, en Côte d’Ivoire, le combat qui a été mené démontre que cette méthode peut échouer, quand la population s’engage, soutient, combat, déclare, dénonce, c’est ce que nous avons compris. Heureusement, les juges ont fini par être habités par la sagesse et ont mis fin à ce procès. De mon point de vue, c’est un procès qui va entacher l’histoire de la communauté internationale. »

Face aux agissements de M. Issiaka Diaby d’ailleurs présent lors du débat et qui ne manque aucune occasion pour appeler à l’ouverture d’un nouveau procès à Abidjan, contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé, parce que selon lui sont véritables auteurs de la crise de 2010, Simone Gbagbo croit savoir les raisons qui motivent ce dernier et de relever.

" Une rébellion ça se mate. Mais LAURENT GBAGBO s'est assis avec le chef rebelle pour signer des accords avec lui . Il a même fait sa promotion en le nommant premier ministre. Alors qu'ils ont tué des gendarmes et massacré des gens à l'Ouest . GBAGBO a oublié qu'un rebelle reste un rebelle. Et c'est le même qui est venu le combattre après . Heureusement que ALASSANE OUATTARA a compris. " 

« Mr Diaby dit, quand vous êtes au pouvoir et que vous avez un adversaire rebelle, vous devez le matraquer, le détruire, l’écraser, vous ne l’avez pas fait, donc vous êtes coupables et je suis d’accord », a dit Simone Gbagbo et de lancer envers lui : « Mr Diaby Initché (Ndrl : Merci en langue Malinké). 

Source / Koaci.com - jeudi 07 octobre 2021 - 18:16 Donatien Kautcha, Abidjan