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Mise à jour 8:31 AM UTC, Nov 21, 2024
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INCOMPATIBILITÉ PARLEMENTAIRE : DES DÉPUTÉS EN DIFFICULTÉ

Plusieurs députés devront céder leur fauteuil. C’est une information exclusive JDA.

Des députés ont été sommés de choisir entre leur poste administratif ou d’hommes d’affaires et celui de parlementaire. Ils devraient donner une réponse avant la fin de cette semaine.

Ils sont au total plus d’une vingtaine de députés qui cumulent une autre fonction que celle de parlementaire.

Début septembre, le député Jean Louis Billon a dénoncé ce fait au président du Parlement afin que ces derniers permettent à leurs suppléants de siéger ou, à tout le moins, qu’ils abandonnent leur poste au sein de l’administration pour certains ou les affaires pour quelques-uns d’entre eux.

Leur réponse est encore pour l’heure attendue. Pour certains députés l’on n’écarte pas la possibilité d’une reprise du scrutin dans leur circonscription électorale.

JDA a pu obtenir la liste de onze d’entre eux.

 Mais nos sources sont formelles, il s’agit de plus vingt députés. Dispositions organiques La loi organique portant Statut des parlementaires, dans son chapitre 4, fixant le « Régime des incompatibilités », consacre ses articles 9 à 18 à la question. L’article 17 précise que le député ou le sénateur qui se trouve dans un cas d’incompatibilité peut se démettre volontairement de son mandat. À défaut, le bureau de la chambre dont il est membre l’avise par lettre recommandée en indiquant les motifs qui justifient l’application de l’un des articles cités plus haut. La question de sa démission est ainsi d’office portée à l’ordre du jour de la première séance de la chambre qui suit l’expiration du délai de huit jours après cet avertissement.

Le mis en cause devra ainsi faire parvenir une opposition formulée par écrit au président de sa chambre. Dans le cas contraire, sa démission devra être actée pour laisser place à son suppléant. Choix difficile Le premier cas s’avère problématique.

Lorsque la loi sur les suppléants a été adoptée, les députés n’avaient sûrement pas prévu ce genre de cas.

Il s’agit de situations où le titulaire et le suppléant occupent tous les deux des postes incompatibles avec celui député.

C’est ce qui se passe actuellement pour le député d’Aboisso.

Élu en mars dernier, Aboubakari Cissé est le Directeur général adjoint des Impôts et son suppléant Marcelin Zinsou est Conseiller technique du ministre en charge des PME et président du Fonds national des PME. L’un deux devra donc choisir d’abandonner son poste.

À défaut, l’élection sera reprise dans la circonscription électorale d’Aboisso.

Deuxième cas, celui du député de Kouto, Alpha Yaya Touré, parallèlement dirigeant de structures privées bénéficiant de contrats avec l’État de Côte d’Ivoire. Il devra choisir entre ses affaires et son poste de député. Des suppléants oubliés Pour les autres cas, il s’agit de députés occupant des postes dans des cabinets ministériels ou dans des directions générales. Lacina Cheik Bamba, député de Kongasso et Kounahiri, est le Directeur des Ressources humaines du ministère de l’Économie et des finances, tout comme Nadine Mélanie Gneba (députée de Lauzoua et Yocoboué), Directrice des Ressources humaines du cabinet de la Première Dame.

Sidiki Boubacar Koné (député de Djibrosso, Fadiadougou et Morondo) est quant à lui Chef du cabinet du ministère de la Salubrité. C’est également le cas d’Abdoulaye Kouyaté, député de Lakota, qui est le directeur de cabinet adjoint du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères. Kouaman Kra Kouamé, député de Bondo, Laoudi-Ba, Sapli- Sepingo, Taoudi et Yezimala et Directeur général du ministère de la Construction, n’échappe pas à cette loi, de même que Noël Maizan Koffi, député de Appimandoum, Bondoukou et Pinda-Boroko, par ailleurs Directeur général du Fonds de garantie automobile. Aboulaye Méité Aboulaye, député de Kamalo, Sifie et Worofla, est également Directeur coordonnateur du Programme national de lutte contre la schistosomiase, les géo-helminthiases et la filariose lymphatique (PNL-SGF).

Enfin Lacina Ouattara, député de Korhogo, est Conseiller à la Présidence

 Ange Stéphanie DJANGONÉ  source Journal d’Abidjan - l’Hebdo JDA 

Emmanuel Macron installe une commission sur le complotisme et la désinformation FAKE NEWS

La nouvelle initiative d’Emmanuel Macron intervient à quelques mois de la campagne des élections présidentielles, propices aux manipulations et désinformations de toutes sortes

Une équipe d’une quinzaine d’universitaires et personnalités, présidée par le sociologue Gérald Bronner, a été chargée, ce mercredi par Emmanuel Macron, de faire des propositions face à l’emprise des théories complotistes et de la désinformation dans le débat public, d’ici fin décembre.

Intitulée « Les lumières à l’ère numérique », la commission « devra formuler d’ici la fin de l’année des propositions concrètes dans les champs de l’éducation, de la régulation, de la lutte contre les diffuseurs de haine et de la désinformation », indique la présidence de la République dans un communiqué, qui ajoute qu’elle recevra les membres de la Commission ce mercredi en fin d’après-midi.

Une tentative de déstabilisation attribuée à la Russie La nouvelle initiative d’Emmanuel Macron intervient à quelques mois de la campagne des élections présidentielles, période particulièrement propice aux manipulations et désinformations de toutes sortes. Victime d’une tentative de déstabilisation lors des derniers jours de la campagne électorale de 2017, qu’il a par la suite attribuée à la Russie, Emmanuel Macron a multiplié depuis avec sa majorité les initiatives pour tenter de réduire le risque.

Le Parlement a notamment adopté en 2018 une loi relative à la manipulation de l’information en période électorale, qui a attribué de nouvelles compétences au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) face aux plateformes numériques en période électorale. Le gouvernement a également créé mi-2021 Viginum, une agence rattachée au secrétariat général à la défense nationale (SGDSN) et chargée de traquer la désinformation en période électorale. 

Surprésence de fake news sur les réseaux sociaux Et l’exécutif tente de pousser les feux au niveau européen pour faire adopter rapidement la nouvelle loi européenne dite « DSA », qui doit notamment renforcer les obligations faites aux grandes plateformes Internet en matière de modération des contenus. L’enjeu de la commission lancée mercredi sera de faire des propositions pour que le débat public soit un exercice « d’intelligence collective » où la profusion d’informations est un atout, et non une menace, a expliqué Gérald Bronner. 

Aujourd’hui, la surabondance d’information s’accompagne d’une certaine « cacophonie », avec une « mise en concurrence directe de toutes les visions du monde », qu’elles relèvent « de la science, de la rationalité, de la croyance, de la magie, de la superstition », a-t-il souligné en particulier. Les études ont montré par exemple la tendance que les réseaux sociaux avaient à surpondérer les fausses informations dans leurs algorithmes de recommandation, a-t-il rappelé. En 2019, une étude sur YouTube a montré qu’une requête avec le mot « climat » menait à « plus de 50 % sur une vidéo climatosceptique », a-t-il dit.

Un « asservissement numérique » Gérald Bronner a évoqué huit thématiques de travail pour la commission, à commencer par la façon dont les algorithmes des réseaux sociaux et des grandes plateformes Internet peuvent provoquer un « asservissement numérique », en modelant la conversation au sein de la société. La commission s’intéressera aussi à la façon dont le marché publicitaire tire profit de ces fausses nouvelles, mais aussi aux moyens de développer l’esprit critique, à la liberté éditoriale des médias face à la pression des plateformes, ou encore aux ingérences étrangères, a-t-il indiqué.

La commission est composée de chercheurs comme le sociologue Laurent Cordonier, la spécialiste du cyberespace Frédérick Douzet, l’historien Jean Garrigues, l’anthropologue Rahaf Harfoush, mais aussi des personnalités comme Rudy Reichstadt (directeur de Conspiracy Watch), la professeure des écoles Rose-Marie Farinella, la journaliste Web Aude Favre ou Rachel Kahn, ancienne athlète de haut niveau devenue juriste, actrice et écrivaine. En février 2020, Emmanuel Macron avait prévenu que la Russie « allait continuer à essayer de déstabiliser » les démocraties occidentales en s’ingérant dans leurs élections et en manipulant les réseaux sociaux. « Face à ces attaques, nous avons extrêmement peu d’anti-corps », avait-il ajouté. 

POLITIQUE Présidentielle 2022 : Pourquoi les politiques cèdent-ils à la tentation du complotisme ? SOCIÉTÉ 20 Minutes avec AFP Publié le 29/09/21 à 18h00 — Mis à jour le 29/09/21 à 18h14 Francois Mori/AP/SIPA

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Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy déclaré coupable de financement illégal

JUSTICE - Le tribunal correctionnel de Paris a rendu ce jeudi son jugement dans l'affaire des dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable de financement illégal.

La rédaction de LCI - Publié aujourd’hui à 08h49 Trois mois après les réquisitions du parquet, le tribunal correctionnel a rendu son jugement ce jeudi matin dans l'affaire dite Bygmalion et a déclaré coupable Nicolas Sarkozy de financement illégal. Ce dernier n'était pas présent au tribunal ce jeudi.

Jugé que pour "financement illégal de campagne", l'ancien Président encourait un an d'emprisonnement et 3.750 euros d'amende. En mai-juin dernier, après cinq semaines d'audience dans ce dossier concernant les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012 le parquet avait requis à l'encontre de Nicolas Sarkozy un an de prison, dont six mois avec sursis.

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Affaire Bygmalion : six mois de prison ferme requis contre Nicolas Sarkozy Procès Bygmalion : Copé dénonce la "stratégie de défense intenable" de Sarkozy "Show à l'américaine" Pendant la campagne pour sa réélection à la tête de l'Etat en 2012, Nicolas Sarkozy a été un "candidat désinvolte", demandant "un meeting par jour", des "shows à l'américaine" et a laissé filer les dépenses sans s'en préoccuper, avait soutenu le parquet dans son réquisitoire à deux voix. 

Contrairement à ses 13 co-prévenus (anciens cadres de la campagne et de l'UMP - devenue LR - ainsi que de la société Bygmalion, qui a organisé les meetings) Nicolas Sarkozy n'était pas mis en cause pour le système de double facturation imaginé pour masquer l'explosion des dépenses de campagne autorisées. Mais il a "incontestablement" bénéficié de la fraude, disposant de moyens bien supérieurs à ceux que la loi autorisait - au moins 42,8 millions au total, soit près du double du plafond légal à l'époque. 

Nicolas Sarkozy avait lui tout nié en bloc. "Une fable !", s'était-il emporté à la barre. "Elle est où la campagne qui s'emballe ? Elle est où la campagne en or massif ?", avait-il aussi scandé, prenant tout le monde à partie.

"L'argent n'a pas été dans ma campagne" "Il y a eu des fausses factures et des conventions fictives, c'est avéré". Mais "l'argent n'a pas été dans ma campagne, sinon ça se serait vu", avait martelé l'ancien chef de l'État, estimant que Bygmalion - fondé par des très proches de son rival Jean-François Copé - s'était "goinfré" sur sa campagne. Sa défense avait plaidé la relaxe. "Il n'a signé aucun devis, il n'a signé aucune facture, il a accepté toutes les restrictions qu'on lui a demandées. Il est loin d'être un candidat hystérique, insatiable", avait mis en avant son avocate Me Gesche Le Fur.

Contrairement à ses coprévenus présents tous les jours, Nicolas Sarkozy n'était venu à l'audience que pour son interrogatoire. Une façon de se placer "au-dessus de la mêlée" qui avait ulcéré le parquet. La "totale désinvolture" de celui qui "ne regrette visiblement rien" est "à l'image de la désinvolture dans sa campagne", avait lancé la procureure Vanessa Perrée. 

Seuls quatre prévenus ont reconnu partiellement leur responsabilité. Seuls quatre prévenus - trois ex-cadres de Bygmalion et l'ancien directeur de campagne adjoint du président-candidat Jérôme Lavrilleux - ont reconnu, partiellement, leur responsabilité. Contre ce dernier - seul à l'UMP à avoir en partie admis la fraude, notamment dans une surprenante confession télévisée en 2014 - le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende. Jérôme Lavrilleux était présent ce jeudi à l'audience pour entendre le jugement. 

Des peines allant de dix-huit mois à quatre ans de prison avec sursis et des amendes allant jusqu'à 150.000 euros ont été requises contre les autres. "Il y a quatorze prévenus et presque autant de versions". La plupart "n'ont rien vu, rien su, rien entendu, ils ont été victimes de manipulations ou ont servi de fusibles", avait moqué dans son réquisitoire le parquet, pour qui leur culpabilité ne "fait aucun doute". 

En mars dernier, Nicolas Sarkozy était devenu le premier ancien président de la Ve République à être condamné à de la prison ferme - trois ans dont un ferme -, pour corruption et trafic d'influence, dans l'affaire dite "des écoutes". Il a fait appel. 

**La rédaction de LCI Affaire Bygmalion : Nicolas Sarkozy déclaré coupable de financement illégal CHRISTOPHE Le tribunal correctionnel de Paris a rendu ce jeudi son jugement dans l'affaire des dépenses excessives de la campagne présidentielle de 2012 de Nicolas Sarkozy. Ce dernier a été déclaré coupable de financement illégal. Condamné à un an de prison ferme, l'ancien Président va faire appel, selon nos informations. / AFP ** 

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Football : Le Ballon d'Or 2021 sera décerné le 29 novembre à Paris la cérémonie sera présentée par Didier Drogba au théâtre du Châtelet le lundi à 20h30.

Le Ballon d'Or sera remis le 29 novembre à Paris, après une année sans lauréat, a annoncé mercredi le magazine France Football, organisateur de cette distinction récompensant le meilleur joueur de l'année. La cérémonie, présentée notamment par Didier Drogba, aura lieu au théâtre du Châtelet le lundi 29 novembre à 20h30.

Y seront décernés le Ballon d'Or masculin, féminin, ainsi que le trophée Kopa du meilleur jeune et le trophée Yachine du meilleur gardien. La liste des nommés pour ces différents prix sera dévoilée le vendredi 8 octobre à partir de 17h30, sur les antennes et les réseaux du groupe L'Equipe, ont précisé les organisateurs dans un communiqué. 

Lionel Messi, sextuple lauréat, et Megan Rapinoe en sont les détenteurs, après leur sacre en 2019. L'année suivante, la distinction n'avait pas été remise après une saison marquée par le Covid-19.

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Supposée affaire de viol : Kouadio Konan Bertin, Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale, dit ne rien se reprocher

L’affaire fait grand bruit en Côte d’Ivoire et est devenue le principal sujet des forums de discussion sur les réseaux sociaux depuis le début de la semaine.

Il s’agit d’une accusation de viol visant Kouadio Konan Bertin dit "KKB", Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale. Invité le mardi en soirée sur la chaîne de télévision publique au magazine politique "RTI 1 reçoit", lucarne consacrée aux membres du Gouvernement pour expliquer les actions de leurs Départements, Konan Kouadio Bertin, a indiqué ne rien se reprocher et que l’affaire était déjà aux mains de la Justice. "Merci de me donner l’occasion d’évoquer cette question. Par respect pour les Ivoiriens, on ne peut pas venir à la télévision nationale, là où ils paient les redevances et durant une heure et demie, parler et nous séparer comme si ce fait n’a pas existé.

Merci de me donner l’occasion d’en dire un mot. Après, je vais rassurer les Ivoiriens, pour leur dire que je n'ai rien à me reprocher, sauf que c'est un dossier pénal qui est aujourd'hui entre les mains de la Justice.

 Il appartient à mes Avocats de l’évoquer, qui dans les prochains jours donneront des éléments pour les rassurer", a affirmé M. Konan. Dans un audio de plus de cinquante minutes publiée lundi dernier sur les réseaux sociaux, une artiste chrétienne du nom de Sophie Dencia dit avoir été violée et accuse ouvertement Kouadio Konan Bertin, Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale.

Cet élément audio, selon plusieurs sources, provenant de la supposée victime a été enregistré au cours d’une rencontre avec un membre du Cabinet du Ministre. Ce dernier visiblement tentant de mieux comprendre l’affaire et discuter avec l’artiste et un homme du nom de Karamoko, présenté comme son compagnon. Cet enregistrement contient des détails comme les rencontres avec le mis en cause. Plusieurs personnes sont citées, notamment le cyberactiviste Patrick Dagrou Zasso.

Nommé Ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale en décembre 2020, Kouadio Konan Bertin, a été président de la Jeunesse du Parti Démocratique de Côte d'Ivoire (JPDCI) de 2003 à 2013 et candidat aux élections présidentielles de 2015 et 2020.

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Côte d'Ivoire : CHU d'Angré, « Affaire une femme décédée par manque d'assistance médicale », quelle est la vérité des faits ? Le Ministère de la Santé interpellé

CHU d'Angré / La toile s’est enflammée le mardi 28 septembre 2021 suite à la divulgation d’une vidéo dans laquelle un homme dénonçait le décès dans des conditions déplorables d’une Dame au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) d’Angré. Selon ce dernier, la malade a rendu l’âme par manque d’assistance médicale. Une accusation que réfutent les responsables du CHU d’Angré.

À en croire le chef du service médecine interne et Gériatrie du Chu d’Angré, comme le rapporte un confrère, la patiente a été évacuée de l’hôpital général de Jacqueville dans la matinée et est arrivée aux services des urgences aux environs de midi. Malheureusement, il y avait trois (3) autres ambulances pour une seule place. Elle n’a pas pu être assistée et a rendu l’âme à 13 h 30 minutes.

Contrairement à ce qui se raconte sur les réseaux sociaux, le médecin senior soucieux de l’état des malades a contacté le Chu de Treichville et une place lui était réservée là-bas. Cependant, les parents de la patiente ont refusé de s’y rendre protestant que ce serait la même chose qu’il n’y aurait pas de place également dans cet établissement sanitaire de Treichville, explique-t-on.

Informé de cette triste situation, le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba N'Gou, ne s’est pas donné du repos. Très tard dans la nuit du drame, il s'est rendu dans ledit établissement sanitaire pour s’enquérir de la réalité des faits, que nous attendons impatiemment auprès de ses services.

Source Koaci.com - mercredi 29 septembre 2021 - 10:11 Le Ministre de la Santé s’est rendu au CHU d’Angré mardi pou

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Côte d'Ivoire : Après ses dernières sorties « musclées » , Jean-Louis Billon présente ses excuses à Bédié

« Je suis venu présenter mes excuses au président Bédié. Ces derniers temps l’actualité a essayé de nous opposer et je suis venu lui dire qu’il n’en était rien du tout et que si certains propos que j’avais tenus ont pu le heurter à cause des interprétations qui ont été faites, cela n’était pas intentionnel et je lui ai présenté des excuses. En réalité il n’en était rien du tout. Le président a très bien compris.

     Dans sa volonté de briguer la magistrature suprême en 2025 pour le compte du PDCI-RDA, Jean-Louis Billon a tenu des propos durs envers Henri Konan Bédié, lors de ses dernières sorties dans la presse.

Mardi 28 septembre 2021, le Secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande, candidat déclaré à la présidentielle de 2025, était à la résidence de Cocody de l'ancien président de la République de Côte d’Ivoire et président en exercice du PDCI-RDA. À sa sortie d’audience Jean-Louis Billon a déclaré être venu présenter ses excuses à l’ancien président ivoirien. 

Ci-dessous l’intégralité de sa déclaration à la presse comme relevé par KOACI... 

« Je suis venu présenter mes excuses au président Bédié. Ces derniers temps l’actualité a essayé de nous opposer et je suis venu lui dire qu’il n’en était rien du tout et que si certains propos que j’avais tenus ont pu le heurter à cause des interprétations qui ont été faites, cela n’était pas intentionnel et je lui ai présenté des excuses. En réalité il n’en était rien du tout. Le président a très bien compris.

La loyauté que j’ai envers le parti et envers le président Bédié ne souffre d’aucune ambiguïté. Il s’agit de faire gagner le PDCI en 2025. Et je m’y prépare. Et ça se fera avec forcément son soutien et avec celui du Pdci. C’est notre président et nous lui vouons un respect au-dessus de tout et c’est ce que je suis venu lui dire en toute sincérité. Et j’ai demandé au président de ne pas faire attention à tout ce brouhaha que l’on entend çà et là, car il n’en est du tout. En retour le président m’a remercié et il était content et tout est rentré dans l’ordre. »

Source © Koaci.com - mercredi 29 septembre 2021 - 09:22

Donatien Kautcha, Abidjan

«Les colères terrifiantes» de Trump dénoncées par son ex porte-parole

Dans un livre, l’ancienne porte-parole de la Maison Blanche Stephanie Grisham, décrit un Donald Trump caractériel, menteur, dissimulateur et sexiste. Dont les colères n’étaient calmées que par la diffusion de ses chansons préférées. Elle l’a couvert pendant des mois. Elle déballe tout aujourd’hui sur son ex patron Donald Trump qu’elle décrit comme caractériel, menteur, dissimulateur et sexiste.

Dans un ouvrage ironiquement intitulé «I’ll Take Your Questions Now» («Je vais maintenant prendre vos questions»), l’ancienne porte-parole de la Maison Blanche - qui ne s’est jamais pliée à l’exercice quotidien de la conférence de presse avec les journalistes couvrant la Maison Blanche - témoigne des accès de colère «terrifiants» de l’ex-président, qui ne se calmaient qu’en lui diffusant ses chansons préférées, selon des extraits publiés mardi par la presse américaine.

Music Man Porte-parole de la Maison Blanche entre juillet 2019 et avril 2020, Stephanie Grisham qui avait qualifié de «mascarade» l’enquête pour destitution visant son ex-patron, avait ensuite été nommée directrice de cabinet de l’ancienne Première dame Melania Trump. Dans son bouquin elle affirme que pour calmer les accès rageux du milliardaire, qui dispose toujours d’un soutien massif au sein de l’électorat républicain, une personne avait même été désignée à la Maison Blanche pour lui diffuser ses chansons préférées, dont «Memory», extrait de la comédie musicale «Cats», rapporte le New York Times. Cet homme était surnommé «Music Man». L’ancienne porte-parole rapporte aussi que l’ancien président a fait venir dans sa cabine d’Air Force One une employée afin de regarder ses fesses, lit-on dans le Washington Post. 

 Faux dur avec Poutine Le quotidien rapporte un autre passage, sur une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en marge du sommet du G20, il y a deux ans. Selon Stephanie Grisham, l’ancien président américain a dit à son homologue russe, en l’absence des journalistes: «Ok, je vais jouer les durs avec vous quelques minutes. Mais c’est pour les caméras, et une fois qu’ils seront partis, nous parlerons.»

L’ancienne porte-parole, qui a démissionné le 6 janvier 2020 au moment de l’assaut du Capitole, raconte également que l’ancien président a caché au public avoir subi en 2019 une coloscopie. 

Stephanie Grisham décrit par ailleurs, toujours selon les extraits publiés par le Washington Post et le New York Times, une Melania Trump de plus en plus hostile à son mari après des révélations sur sa liaison avec une actrice porno. Selon son ancienne directrice de cabinet, l’ancienne Première dame a demandé après ce scandale à être accompagnée lors de ses apparitions publiques d’un séduisant militaire, pour faire enrager son époux. A propos de son propre rôle au sein d’une Maison Blanche dans laquelle «la malhonnêteté circulait comme si elle était diffusée dans le système de climatisation», Stephanie Grisham se contente d’écrire, selon le New York Times: «J’aurais dû me faire davantage entendre.» Un peu court. Donald Trump

La porte-parole de la Maison Blanche Stephanie Grisham et Donald Trumpv à bord de l'avion Air Force One, le 7 août 2019. (SAUL LOEB/AFP) par LIBERATION et AFP publié le 28 septembre 2021 à 21h04

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AFRIQUE L'actualité au MaliAu Sahel, la guerre contre les djihadistes Paris juge "inacceptables" les propos du ministre malien sur un "abandon" de la France au Mali

 Florence Parly, ministre française des Armées a réagi vivement aux propos du Premier ministre malien tenu à la tribune de l'ONU sur un "abandon en plein vol" de la France au Mali. Le discours du chef du gouvernement de transition malien tient "à s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français".

         La ministre française des Armées fermement rejeté lundi les accusations "inacceptables" et "indécentes" d'"abandon" du Mali portées par le Premier ministre malien à la tribune de l'ONU. Les propos du Premier ministre malien consistent à s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français Florence Parly, ministre française des Armées, lors d'une conférence devant des étudiants de Sciences-Po Paris "Il n'y a pas de désengagement français, je tiens à commencer par rétablir des contre-vérités (...) Quand on a 5.000 soldats et qu'on se désengage de trois emprises, et qu'on a l'intention d'en laisser encore plusieurs milliers, lorsqu'on déploie au Sahel des blindés dernier cri (...) ce n'est pas l'attitude normale d'un pays qui a l'intention de s'en aller", a fait valoir la ministre des Armées Florence Parly lors d'une conférence devant des étudiants de Sciences-Po Paris. Selon Florence Parly, ici en 2019 en déplacement en 2019 sur la base de Gao avec le général François Lecointre, réfute toute forme d'abandon du Mali par l'armée française. Selon Florence Parly, ici en 2019 en déplacement en 2019 sur la base de Gao avec le général François Lecointre, réfute toute forme d'abandon du Mali par l'armée française.

Le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a accusé samedi à l'ONU la France d'un "abandon en plein vol" avec la réorganisation de sa présence militaire au Sahel, et ainsi défendu la décision de Bamako d'engager des discussions avec la société paramilitaire privée russe Wagner.

"C'est beaucoup d'hypocrisie, c'est beaucoup de mauvaise foi, beaucoup d'indécence surtout parce que ces propos ont été tenus le samedi 25 septembre, or le vendredi 24 septembre un 52e militaire français a donné sa vie pour combattre le terrorisme au Sahel", s'est indignée Florence Parly. L'objectif" du recours à Wagner "est de ne pas tenir les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale"

     Florence Parly sur un éventuel report des élections au Mali "L'objectif" du recours à Wagner "est de ne pas tenir les engagements pris vis-à-vis de la communauté internationale" prévoyant que la junte militaire rende le pouvoir aux civils en organisant des élections en février 2022 au Mali, a commenté la ministre française. 

"J'ai l'impression que la date" sur laquelle les autorités maliennes, arrivées au pouvoir via un coup d'Etat en août 2020, se sont engagées "ne leur convient pas parfaitement, et qu'ils ont envie de faire durer la chose. Mais de là à s'essuyer les pieds sur le sang des soldats français, c'est inacceptable", a-t-elle lancé. 

La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale 

 "La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale et il est faux d'affirmer le contraire", avait assuré plus tôt mardi la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. L'adaptation de ce dispositif a fait l'objet de "consultations avec les autorités sahéliennes et maliennes depuis le sommet de Pau (France) en janvier 2020".

Joint par TV5MONDE, le ministère français des affaires étrangères a également réagi.

"La transformation de notre dispositif militaire au Sahel ne constitue ni un départ du Mali, ni une décision unilatérale, et il est faux d'affirmer le contraire. Cette adaptation de notre dispositif militaire a fait l'objet de consultations avec les autorités sahéliennes et maliennes depuis le Sommet de Pau en janvier 2020", réagit le Quai d'Orsay. La diplomatie française réfute tout abandon du Sahel "La France reste engagée aux côtés du Mali et des autres États du G5 Sahel, à leur demande, dans la lutte contre le terrorisme qui demeure une priorité absolue", ajoute le ministère français des affaires étrangères .

Plus de 5100 soldats français sont déployés dans le cadre de l'opération Barkhane. Paris a entrepris en juin de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d'ici à 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd'hui. ;;;;

Le commandant de la force française Barkhane a aussi réfuté toute absence de consultations et tout abandon. 

"Le projet de quitter Kidal, Tessalit et Tombouctou (...) a été élaboré avec les chefs d'Etat de la zone G5" (G5 Sahel : Mauritanie, Mali, Niger, Burkina Faso et Tchad), a déclaré le général Laurent Michon au cours d'un déplacement à Nouakchott, en Mauritanie, soulignant que les Casques bleus de la Mission de l'ONU (Minusma) et l'armée malienne restaient présents dans ces trois endroits.

La France a averti Bamako qu'une implication du groupe Wagner au Mali serait incompatible avec sa présence militaire et celle d'autres pays et organisations internationales sur le terrain.

Lire : Élections au Mali : le Premier ministre Maïga préfère un report plutôt que de la contestation 

Paris a par ailleurs réitéré lundi à l'ONU son appel à l'organisation d'élections législatives et présidentielle le 27 février au Mali, conformément aux engagements pris devant la communauté internationale par la junte qui pris le pouvoir dans ce pays.

Le Premier ministre malien a affirmé dimanche à l'AFP qu'elles pourraient être reportées de quelques semaines ou de quelques mois.

"Il est impératif de respecter" ce calendrier, a déclaré dans une vidéo pré-enregistrée et diffusée à l'Assemblée générale de l'ONU le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, chargé de prononcer le discours annuel de la France au sein de cette enceinte internationale. Le gouvernement malien pour l'instant n'a pas réagi

AP 28 SEP 2021 Mise à jour 28.09.2021 à 18:57 par Pierre Desorgues Florence Parly, ici en 2019 lors de annonce de la mort de 13 soldats français au Sahel, juge les propos du Premier ministre malien sur un

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Guinée: les points clés de la charte de la transition dévoilés par la junte "Aucun membre ne pourra se présenter aux prochaines élections"

La charte prévoit que toutes les personnes participant à la transition seront interdites de candidature aux prochaines élections nationales et locales, à commencer par le meneur des putschistes et actuel chef de l’État, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. La charte prévoit que toutes les personnes participant à la transition seront interdites de candidature aux prochaines élections nationales et locales, à commencer par le meneur des putschistes et actuel chef de l’État, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. 

La charte, qui s’appliquera jusqu’à l’instauration d’une nouvelle Constitution guinéenne, a été dévoilée lundi 27 septembre au soir. Elle détermine le cadre juridique de la période de transition, dont la durée n’a toujours pas été fixée. Mais on connaît désormais les organes qui seront mis en place et les règles qui les régissent. Le journal de la RTG, habituel relais des communiqués d’État, s’ouvre avec une heure et demie de retard ce lundi 27 septembre. La présentatrice, Adèle Camara, entame le JT par la lecture intégrale de la charte de la transition définie par la junte qui a renversé Alpha Condé le 5 septembre dernier.

Une fois les principes démocratiques de base énumérés, le texte dévoile les institutions qui accompagneront la transition, à savoir le Comité national du rassemblement et du développement (CNRD), son président, un gouvernement et un Conseil national de transition (CNT) qui fera office de Parlement. Ce dernier sera composé de 81 membres, allant des partis politiques aux forces vives de la nation, dont les organisations syndicales, patronales, de jeunesse et des forces de défense et sécurité.

Aucun membre ne pourra se présenter aux prochaines élections Après avoir précisé les missions et devoirs des différents organes, le document impose un minimum de 30% de femmes dans chaque groupe nommé dans ce CNT. Mais une mesure attire toute l’attention : toutes les personnes participant à la transition seront interdites de candidature aux prochaines élections nationales et locales, à commencer par le meneur des putschistes et actuel chef de l’État, le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya. « Une disposition n’étant susceptible d’aucune révision », souligne le texte.

 Comme promis par le CNRD, les membres du gouvernement et les responsables d’institutions en vigueur sous le régime du président déchu Alpha Condé sont exclus de la transition dont la durée sera fixée par le CNT et les forces vives de la nation.

AFP - JOHN WESSELS Texte par : RFI Avec notre envoyé spécial à Conakry, Sidy Yansané le : 28/09/2021 - 06:44

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