𝐈𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐨𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝'𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 / 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐭𝐬𝐜𝐡𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐌𝐚𝐥𝐢, 𝐁𝐮𝐫𝐤𝐢𝐧𝐚 𝐞𝐭 𝐝𝐮 𝐍𝐢𝐠𝐞𝐫 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬
- Écrit par Adama
- Publié dans Infos Ivoiriennes
L'instrumentalisation politique de leurs peuples par les gouvernements militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso contre la Côte d'Ivoire a transformé un match de football en un symbole de division, contrairement à l'esprit d'unité qui devrait caractériser le sport. La victoire de la Côte d'Ivoire sur le Mali à Bouaké n'est pas seulement une défaite sportive pour le Mali, mais une victoire du bien sur le mal.
En effet, la Côte d'Ivoire, en tant que nation accueillante, héberge 22% des communautés étrangères composées majoritairement de Burkinabé, Maliens et de Nigériens, qui y cherchent la sécurité et une vie meilleure loin des conflits de leurs propres pays. Il y a aussi ces dizaines de milliers de réfugiés de ces pays qui fuient les violences terroristes et sont installés au nord de la Côte d’Ivoire, dans la région de la Bagoué et du Bounkani.
Cette politique hospitalière de la Côte d’Ivoire contraste avec la rhétorique conflictuelle des putschistes du Mali, Burkina et du Niger. La victoire des Éléphants, fruit des prières de ces populations étrangères intégrées est vue comme une validation de l'esprit d'accueil et de fraternité qui règne en Côte d'Ivoire.
À contrario, la défaite des Aigles du Mali est une véritable leçon d'humilité pour les pays du Sahel, dont les juntes militaires ont décidé de faire de notre pays un ennemi, malgré les appuis constants de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme. Le Burkina a même bénéficié d'un appui logistique de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le terrorisme sur son sol. De tels actes de bienveillance de la Côte d’Ivoire à l'endroit de ces pays ne sauraient être sacrifiés aussi facilement sur l'autel politique et des ambitions de putschistes sans vision.
La victoire des Éléphants est également un rappel que les actions motivées par l'hostilité ne mènent qu'à l'isolation et à la honte.La Côte d'Ivoire, dans sa réaction et son hospitalité, offre un modèle de résilience et d'ouverture que ses voisins pourraient chercher à imiter plutôt qu'à jalouser au point de lui souhaiter le pire.
Par Yacouba DOUMBIA Journaliste / Observateur averti
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