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Infos Ivoiriennes

Infos Ivoiriennes (180)

Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti

Le plan de Ouattara pour réorganiser le RHDP Le chef de l’État va prochainement dévoiler le nouvel organigramme de son parti, dans lequel Bictogo Adama, l’actuel directeur exécutif, ne jouera plus un rôle central. Explications. Alassane Ouattara (ADO) s’est donné jusqu’à la fin du mois de novembre pour finaliser la réforme de son parti. Le comité de restructuration du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mis en place en septembre, a présenté ses premières pistes de réflexion.

Présidé par Gilbert Koné Kafana, le ministre chargé des Relations avec les institutions, ce comité a soumis au président ivoirien un nouvel organigramme. Selon nos informations, il propose de faire disparaître la direction exécutive, laquelle est pour l’instant dirigée par Adama Bictogo, le vice-président de l’Assemblée nationale. Indications présidentielles

Celui-ci pourrait en revanche se voir proposer la tête d’un secrétariat exécutif. Le directoire du parti, autrefois dirigé par Amadou GON Coulibaly (décédé en juillet 2020), serait quant à lui maintenu et confié à un triumvirat.

Ces changements consacreraient l’entrée de ministres de premier plan au sein du directoire, qui échapperaient ainsi de fait à l’autorité d’Adama Bictogo. Ce plan est conforme aux indications qu’Alassane Ouattara avait données lors d’une réunion qui s’est tenue le 15 septembre, au petit palais de la présidence. Ce jour-là, le chef de l’État avait annoncé qu’il comptait dissoudre la direction exécutive du RHDP après l’apparition de tensions entre le Premier ministre,Patrick Achi, et Adama Bictogo.

Le premier reprochait au second de saper son autorité auprès des membres du gouvernement en les convoquant sans son autorisation préalable. Le président avait pris fait et cause pour son chef du gouvernement, en rappelant aux ministres qu’ils étaient tenus de répondre à Patrick Achi en priorité.

Alassane Ouattara séjourné à Paris depuis le 10 novembre. Il devrait, en principe, rentrer à Abidjan le 21.

Source J.A

Par Jeune Afrique

SECURITE ROUTIERE : DEPLOIEMENT DE LA VIDEO-VERBALISATION POUR LUTTER CONTRE L’INCIVISME SUR LES ROUTES IVOIRIENNES

Abidjan, le 6 septembre 2021- Le déploiement de la vidéo-verbalisation pour lutter contre l’incivisme sur les routes ivoiriennes entre dans sa phase active, a annoncé le 6 septembre 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, lors d’une conférence de presse.

Amadou Koné a indiqué qu’après trois semaines de campagne de sensibilisation satisfaisante au respect du code de la route, la répression des infractions va débuter le 7 septembre 2021 par la vidéo-verbalisation dans le Grand Abidjan pour s’étendre progressivement à l’intérieur du pays.

"Dès demain, ceux qui conduisent mal sur les axes routiers équipés de radars et de caméras, seront verbalisés. C’est un pas important que nous venons de franchir qui va servir d’exemple et de modèle à beaucoup de pays de la sous-région", a prévenu le ministre des Transports.

Pour Amadou Koné, l’objectif dans les 12 prochains mois est de réduire le nombre d’accidents de la route.

Le déploiement de la vidéo-verbalisation intègre le système de transport intelligent qui vise à améliorer significativement la sécurité routière. === Les contrevenants au code de la route recevront des notifications des infractions par SMS, sur l’espace digital du centre de gestion intégré et de manière physique. 

La Stratégie nationale pour la sécurité routière 2021-2025 prévoit la réduction de 50% du nombre de morts et de blessés sur les routes.

DROIT DANS LES YEUX | Zoro Epiphane Ballo parle de la l'impact de la corruption sur les ivoiriens

Lutte contre la corruption : Le ministre Zoro Epiphane dévoile la vision de la Côte d’Ivoire en Corée du Sud Le représentant du gouvernement ivoirien, Zoro Epiphane, dans le cadre de sa mission dans ce pays de l’Asie de l’Est, a animé un panel, le mercredi 11 novembre, sur les actions de l’Etat en matière de lutte contre la corruption.

 Le ministre Zoro Epiphane Ballo continue ses échanges et actions en Corée du Sud. Ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption, il a animé, le mercredi 11 novembre, une conférence sur le thème : « Les plans d’amélioration de la lutte contre la corruption et de la transparence en Afrique ». C’est à l’invitation de l’Ong ‘‘Africa Insight ’’, qu’il a prononcé ce panel devant une cinquantaine d’étudiants, des premiers responsables de cette organisation et le président de son conseil d’administration Donghwan Choi.

A cette occasion, l’autorité ministérielle qui effectue une visite de travail dans ce pays de l’Asie de l’Est, a fait savoir à ses interlocuteurs que la volonté du gouvernement ivoirien est d’atteindre au moins 50 points sur 100 dans l’indice de perception de Transparency International d’ici 2025. « La vision de la Côte d’Ivoire est sans équivoque : faire de la Côte d’Ivoire un pays d’intégrité et faire en sorte que la corruption soit réduite structurellement entre 2021 et 2025. Pour ce faire, quatre axes ont été définis. Il s’agit de créer un climat de stress pour lutter contre la corruption ; protéger les secteurs les plus vulnérables ; insuffler la culture de l’intégrité et renforcer les acteurs impliqués dans la lutte contre la corruption ». Le ministre ivoirien a déclaré que la corruption est un phénomène mondial. Pour étayer sa thèse, il a informé que la banque mondiale estime chaque année que c’est 5% du Pib mondial qui est perdu par le fait de la corruption soit 142 milliards de dollars.

 

Ce qui représente, à l’en croire, environ 2,4% du Pib de la Côte d’Ivoire. Monsieur Zoro Epiphane Ballo a poursuivi pour dire que l’Etat ivoirien a perdu 1400 milliards de FCFA en 2019. Ce déficit, selon lui, représente 64% du service de sa dette soit 4 fois le montant des dettes reçus par le pays en 2019, c’est-à-dire 300 milliards de Fcfa. Face à cette situation, l’autorité ministérielle a indiqué que le gouvernement ivoirien a déclaré la « guerre » contre la corruption. Et que le ministère qu’il dirige, créé dans cette perspective, entend pleinement jouer cette mission. Légende : Le ministre Zoro Epiphane Ballo avec des étudiants et des responsables de l’Ong ’Africa Insight’’ après la conférence.

Par Mamadou Kanate Le 13/11/21 

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La Côte-d’Ivoire participe au 9e Symposium sur le café africain et à la 61e AG de L’Organisation interafricaine de café (OIAC) à Kigali/Rwanda

Les 25 pays-membres de l’Organisation Interafricaine de Café (OIAC) se réunissent à Kigali (RWANDA) du 16 au 20 Novembre 2021, en vue de prendre part au 9ème Symposium sur le Café Africain avec pour thème :

<< Renforcer la Chaine de Valeur du Café pour un développement durable de l’économie et l’amélioration des revenus des producteurs africains>> suivi de la 61ème Assemblée Générale de leur Organisation.

En effet, l’OIAC qui existe depuis 1960, est un organisme intergouvernemental dont l’objectif est de montrer le rôle prépondérant du Café dans le développement socio-économique de l’Afrique. Il s’agit par conséquent d’un instrument d’éradication de la pauvreté auquel la Côte d’Ivoire a adhéré depuis 1960. 

La délégation de la Cote d’Ivoire, troisième producteur africain de Café, et par ailleurs membre fondateur de l’OIAC, est conduite par S.E.M. Aly TOURE, Représentant Permanent de la Cote d’Ivoire auprès des Organisations Internationales de Produits de Base et composée des fonctionnaires du Ministère du Commerce et de l’Industrie, du Ministère d’Etat, Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, ainsi que du Conseil Café Cacao.

Un forum politique de haut niveau sur la durabilité de la caféiculture en Afrique a été présidé par l’Ambassadeur Aly TOURE.

A la faveur du symposium, les délégués auront à débattre sur la promotion de la consommation intérieure du café africain, le financement du secteur caféier, et l’amélioration de la valeur ajoutée.

Après la campagne internationale menée pour l’amélioration des revenus des producteurs de cacao, la Cote d’Ivoire entend donner de la voix pour les producteurs de café.

La Cote d’Ivoire (l’Ambassadeur Aly TOURE) qui assure le porte parolat des pays africains producteurs de Café au sein de l’Organisation Internationale du Café(OIC) devra faire des consultations en vue d’harmoniser les positions des différents états membres sur l’élection du prochain Directeur Exécutif de l’Organisation Internationale du Café(OIC) en Mai 2022 ainsi que du Forum des Investisseurs sur la durabilité mondiale du Café

Enfin, il faut souligner que le Comité des Finances de l’OIAC est présidé par l’Ambassadeur Aly TOURE.

Fait à Kigali, le 16 Novembre 2021. Une correspondance particulière de Stéphane Dubois

(JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ».

La Côte d’Ivoire a commémoré, lundi 15 novembre 2021, la 25e édition de la Journée nationale de la paix (JNP) autour du thème, « la Côte d’Ivoire face aux défis de la cohésion nationale et de la paix ». Les festivités officielles de cette commémoration se sont déroulées à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

C'était en présence de Téné Birahima Ouattara, ministre de d’Etat, ministre de la Défense, représentant le Premier ministre, Patrick Achi, de plusieurs membres du gouvernement, de présidents d’institution et de diplomates.

Déclaration du CNDH relative à la journée nationale de la paix du 15 Novembre 2021

Instituée depuis mars 1996, la Journée Nationale de la Paix est célébrée le 15 novembre de chaque année en Côte d’Ivoire. Pour l’édition de 2021, la commémoration portera sur le thème : « La Côte d’Ivoire face au défi de la cohésion nationale et de la paix ».

Cette journée servira de cadre pour sensibiliser les populations à la culture de la paix à s’inscrire dans le respect des institutions de la République, et surtout à promouvoir et rendre visibles les initiatives ou actions ayant pour but de contribuer au renforcement de la paix.

Le Conseil National des Droits de l’homme (CNDH) se félicite de l’institution de cette journée et salue le choix de ce thème, qui invite à une synergie d’action afin de mieux appréhender les défis liés à la cohésion nationale et à la paix.

En effet, le CNDH note que la réalisation du droit à la paix, droit de la famille des droits dits « de solidarité », requiert des efforts conjugués et solidaires aussi bien de l’Etat, de toutes les entités publiques et privées, des communautés, de la société civile que de chaque membre du corps social, pris individuellement. 

A cet effet, le CNDH encourage : 

• le Gouvernement dans sa relance du dialogue politique ainsi que dans la mise en œuvre des réformes renforçant la stabilité économique et sociale de notre pays ; ==== • les autres Institutions de la République ainsi que toutes les autres parties prenantes, à poursuivre leurs efforts pour faire du droit à la paix un outil de consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Le CNDH invite toutes les personnes vivant sur le territoire national, les communautés, les Organisations de la Société Civile, les entités publiques et privées impliquées dans la réalisation de ce droit, à jouer pleinement leur partition en vue d’en garantir la réalisation effective. ==== Le CNDH reste disposé à accompagner les efforts des autorités pour une meilleure éducation à la culture de la paix, au respect des droits de l’homme et à l’engagement civique des populations.

Fait à Abidjan, le 15 Novembre 2021

Pour le Conseil La Présidente

Côte d’Ivoire: Mariatou Koné sollicite une plus grande collaboration de l’Unesco pour la réalisation de projets

La ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a sollicité mercredi 10 novembre 2021 une « plus grande collaboration de l’UNESCO pour la réalisation de projets s’inscrivant dans les domaines de compétence de l’Institution, notamment pour l’éducation et la culture.

La ministre ivoirienne en charge de l’éducation s’exprimait à la tribune de la 41e session de la conférence générale de l’UNESCO ouverte mardi 9 novembre 2021 à Paris, en France.

Réitérant la gratitude de la Côte d’Ivoire pour la contribution de l’UNESCO à la promotion de l’éducation, de la culture et de la paix dans le pays, Mariatou Koné a souhaité que, pour ce nouveau biennium (mandat de deux ans) de la Secrétariat général de l’UNESCO, Audrey Azoulay, cette agence des Nations Unies soit aux côtés de la Côte d’ivoire pour relever des défis notamment ceux imposés par la pandémie de la Covid 19.

En outre, en plus des trois Chaires UNESCO dont dispose la Côte d’Ivoire, à savoir les chaires de « bioéthique », « Culture de la Paix », « Eau, Femme et Pouvoirs de Décisions », la Côte d’Ivoire espère que les candidatures sur deux autres chaires UNESCO intitulées « La Chaire ERA – ville durable » et « La Chaire sur la prospective » soient retenues.

« Le Gouvernement ivoirien exprime toute sa gratitude à l’UNESCO pour la désignation de l’ONG ivoirienne GA-TIC comme lauréate du prix Conficius UNESCO pour l’alphabétisation numérique 2021″, a signifié la ministre. 

La Conférence générale de l’UNESCO, qui se tient à Paris du 9 au 24 novembre, marque le 75e anniversaire de l’Organisation (12 novembre). Plusieurs décisions importantes sont attendues de la part des 193 États membres, notamment l’adoption de deux recommandations mondiales sur l’éthique de l’Intelligence artificielle et la Science ouverte. L’UNESCO y lancera le nouveau Rapport mondial sur les Futurs de l’éducation et accueillera la réunion mondiale de l’éducation. 

Source fm Auteur: LDA Journaliste LDA Journaliste

POLITIQUE Côte d’Ivoire : « L’Union des cadres du Grand Nord n’est ni politique ni religieuse »Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi."

"Il n’en est rien du tout. Le ministre d’État Adjoumani est la bête noire de certaines personnes parce qu’elles ne lui pardonnent pas d’avoir mené le combat du RHDP. Certains cherchent à le noyer, mais c’est un pétard mouillé. Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi."

 Gilbert Koné Kafana, ministre à la Présidence chargé des relations avec les institutions, est un vieux compagnon de route de Ouattara

L’Union fraternelle des cadres et élus du Grand Nord, doit être lancée à Korhogo ce 12 novembre par Gilbert Koné Kafana, un proche du président Ouattara. Alors que l’opposition l’accuse notamment d’attiser les rivalités ethniques, son initiateur répond à Jeune Afrique.

Sans surprise, les organisateurs ont choisi Korhogo, la grande ville du nord de la Côte d’Ivoire, pour concrétiser leur projet. Ce week-end, la capitale du Poro, fief de la famille Gon Coulibaly, accueille l’assemblée constitutive de l’Union fraternelle des cadres et élus du Grand Nord (UGN). Au menu : conférences historiques, nuit culturelle, et surtout assemblée constitutive, samedi 13 novembre, à l’université Péléforo Gon Coulibaly.

 Portée par plusieurs proches d’Alassane Ouattara, lui-même originaire du Nord, la nouvelle organisation se veut apolitique et sans caractère ethnique ou religieux. Le but, assurent ses défenseurs, est de promouvoir le développement des régions du Nord. Leurs adversaires, eux, crient au séparatisme et dénoncent un projet identitaire, qui aggraverait encore les fractures persistantes entre le Nord et le Sud, dix ans après une décennie de guerre civile qui avait coupé le pays en deux. 

Gilbert Koné Kafana, ministre à la Présidence chargé des relations avec les institutions et vieux compagnon de route de Ouattara, est l’homme qui porte ce projet décrié. Pour Jeune Afrique, il revient sur les objectifs de l’UGN et répond aux critiques.

Jeune Afrique : Pourquoi avez-vous décidé de lancer cette Union fraternelle des cadres et élus du grand Nord ?

Gilbert Koné Kafana : C’est une vieille initiative, qui date de 2017. En 2018, nous avions commencé l’élaboration des statuts et du règlement intérieur. En principe, l’assemblée constitutive devait se tenir en 2019 mais elle n’a pas eu lieu, notamment en raison des élections à venir en 2020. Nous avions alors proposé de la reporter après les élections présidentielle et législatives. 

NOUS PARLIONS DEPUIS LONGTEMPS DE CETTE UNION AVEC FEU AMADOU GON COULIBALY

S’agit-il d’une initiative personnelle du président Alassane Ouattara ? 

S’il était contre, il est évident que je n’aurais pas poursuivi ce projet. Nous parlions depuis longtemps de cette union avec feu Amadou Gon Coulibaly [ancien Premier ministre décédé en 2020]. Nous nous sommes de nouveau entretenus avec le président de la République sur ce sujet en février 2021. Je lui ai alors dit que je voulais reprendre l’initiative de cette union et je me suis proposé pour parachever cette organisation après les élections législatives de mars.

Quel est l’objectif de cette union, dont vous assurez qu’elle sera apolitique ?

Le « Grand Nord » représente onze régions, dont les différents peuples nourrissent des liens séculaires. C’est aussi une zone qui est reconnue comme étant la plus pauvre du pays, où par exemple l’éducation est un peu en retard. Il y a un certain nombre d’enjeux communs qui nous ont mené à booster le développement de ces régions. Nous avons donc décidé de nous organiser pour apporter notre contribution à leur développement. Voilà l’objectif principal, le tout dans un esprit d’ouverture, sans critère politique ou religieux.

Certains disent que cette union a surtout été encouragée par les membres historiques du Rassemblement des républicains (RDR) originaires du Nord…

Mais pourquoi faites-vous le lien avec le RDR ? Je vous parle de régions, cela n’a donc rien à voir. Et je rappelle que ce n’est pas la première organisation du genre en Côte d’Ivoire. Il y a eu l’union des cadres du Grand Centre, de l’Ouest… Ce n’est pas nouveau. Il n’y a aucun caractère politique là-dedans.

PERSONNE NE PEUT REPROCHER AUX PEUPLES DU NORD D’AVOIR UN COMPORTEMENT SECTAIRE 

Vos opposants dénoncent un projet ethnique qui risque d’aggraver la fracture identitaire en Côte d’Ivoire. Que leur répondez-vous ?

Je suis assez surpris de tels propos. De qui vient cette fracture identitaire ? Ce sont ceux qui en sont à l’origine qui osent dire ça ? Je suis désolé, mais nous sommes loin de tout cela. Les peuples du Nord sont installés dans tout le pays, personne ne peut leur reprocher d’avoir un comportement sectaire. S’il y a des peuples qui tiennent à l’unité de la nation ivoirienne, ce sont bien ceux du Grand Nord.

Est-ce que ce projet n’entretient pas l’idée d’une différence entre le Nord et le Sud de la Côte d’Ivoire ?

Pour ma part, je ne comprends pas comment un projet qui veut justement donner l’exemple de l’union entre plusieurs peuples peut être à l’origine de fractures. Vraiment, je n’arrive pas à saisir. 

Certains de vos collègues ministres, comme Kobenan Kouassi Adjoumani, auraient aussi désapprouvé la création de cette union…

Il n’en est rien du tout. Le ministre d’État Adjoumani est la bête noire de certaines personnes parce qu’elles ne lui pardonnent pas d’avoir mené le combat du RHDP. Certains cherchent à le noyer, mais c’est un pétard mouillé. Il n’y a pas l’ombre d’une faille entre Adjoumani et moi. 

Source Jeune Afrique /12 novembre 2021 à 15:10 Par Benjamin Roger Mis à jour le 12 novembre 2021 à 15:13

"La Côte d’Ivoire connaît des progrès en matière de paix" Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation

"La Côte d’Ivoire connaît des progrès en matière de paix" Kouadio Konan Bertin, ministre de la Réconciliation

A l’occasion de la célébration de la 25è édition de la Journée nationale de la paix, qui se tiendra le lundi 15 novembre prochain à Yamoussoukro, le ministre de la Réconciliation et de la Cohésion Nationale, Kouadio Konan Bertin, sur le plateau du journal télévisé de 20 heures de RTI 1 du 11 novembre 2021, a donné les orientations en ce qui concerne cette célébration. Forum scientifique et prières sont entre autres des activités qui meubleront cette journée essentiellement dédiée à la Paix en Côte d’Ivoire. Il a profité de l’occasion pour inviter, tous les Ivoiriens à se mobiliser et imposer la paix définitivement dans notre pays, tel que souhaité par feu, le Président Félix Houphouët-Boigny.

Source RTI INFO / Par Fatou Fofana Camara / Constant Cocora Publié le 12-11-2021

Gervais Boga Sako / Entre politique et défense des droits de l’Homme "Quand débute le procès de Laurent Gbagbo à la Haye, il est de ceux qui multiplient les marches autour de la prison, réclamant une liberté pour Laurent Gbagbo"

Rentré d’exil le 9 juillet 2020, Gervais Boga Sako a été réintégré à la fonction publique là où certains attendent encore. Figure politique lors de la crise postélectorale, il jure de n’être qu’un défenseur des droits humains.

Gervais Boga Sako est catégorique. S’il est allé en exil en 2011, c’est pour ses convictions, notamment son attachement aux valeurs des droits de l’homme, ainsi qu’au respect de la souveraineté et de la Constitution. Né en 1971, (51 ans), cet enseignant à l’université de Bouaké avait alors pris fait et cause pour Laurent Gbagbo après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle de 2010

Activiste Dès que la crise éclate après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle, il devient très actif aux cotés de Laurent Gbagbo et multiplie les sorties contre le camp d’Alassane Ouattara. Il se révèle au grand public à travers les émissions à la radio-télévision ivoirienne (RTI), Boga Sako accusait directement l’ONU et la France d’avoir violé la souveraineté de la Côte d’Ivoire en soutenant le candidat déclaré élu la commission électorale. Sous le couvert de son organisation des Droits de l’Homme, la FIDHOP, il multiplie ainsi les sorties. En mars 2011, quand le rapport de forces bascule au profit d’Alassane Ouattara, il choisit de s’exiler.

Quand débute le procès de Laurent Gbagbo à la Haye, il est de ceux qui multiplient les marches autour de la prison, réclamant une liberté pour Laurent Gbagbo. A juste titre, en 2018, il est membre fondateurs de la plateforme de l’opposition EDS, proche de Laurent Gbagbo. Il en sera désigné 5 ème vice-président. De retour au pays, il fait les yeux doux à l’administration ivoirienne afin d’être réintégré dans l’administration en sa qualité d’enseignant à l’université de Bouaké. C’est chose faite désormais depuis début novembre. Dr Sako reste tout de même sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours. Il a cependant, pris ses distances avec Laurent Gbagbo depuis que ce dernier a annoncé la création du PPA-CI, il décide de démissionner de son poste de 5e viceprésident chargé des questions de démocratie et des Droits de l’homme de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds) en août dernier.

D’ailleurs au mois d’août, devant Simone Gbagbo, il indiquait que « le retour de Laurent Gbagbo, pour nous, était le summum de l’espoir. J’étais convaincu que, rentré au pays, Laurent Gbagbo nous aiderait à réconcilier toute la Côte d’Ivoire. Hélas, le 17 juin, dès que son avion a atterrit, nos espoirs se sont envolés. » Une prise de position qui lui vaut aujourd’hui des envolées de bois verts de la part de ses anciens compagnons.

Source Le Journal D'Abidjan 

Numéro 280 du 11 au 17 novembre 2021  Par / Yvan AFDAL

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