Bannière

Mise à jour 2:26 AM UTC, Dec 19, 2024
Flash info
A+ A A-

Côte d'Ivoire: le vice-président Tiémoko Meyliet Koné a prêté serment

« Je mesure le défi qui est le mien » « Je jure solennellement et sur l'honneur de respecter la Constitution, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans le strict respect de ses obligations et avec loyauté à l'égard du président de la République », a aussi déclaré M. Koné avant d'ajouter : « Que le président de la République me retire sa confiance si je trahis ce serment ».

Le vice-président ivoirien Tiemoko Meyliet Koné après avoir prêté serment au palais présidentiel d'Abidjan le 20 avril 2022, au lendemain de sa nomination à ce poste vacant depuis près de deux ans. Sa nomination au poste de vice-président a été annoncée mardi 19 avril par Alassane Ouattara. Tiémoko Meyliet Koné a prêté serment ce mercredi en fin de matinée à Abidjan, devant le Conseil constitutionnel. 

C’est lors d’une cérémonie solennelle que le vice-président a prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel, qui se sont déplacés pour l’occasion dans une salle de réception de la présidence de la République. 

La cérémonie s'est tenue en présence du président de la République, du Premier ministre, de ministres d’État, de représentants du corps diplomatique ou des chefs traditionnels. Le président du Conseil constitutionnel Mamadou Koné a pris la parole pour expliquer au nouveau vice-président les obligations liées à sa charge : « Vous demeurerez sans conteste le deuxième personnage de l’État », lui a rappelé Mamadou Koné. « Je mesure le défi qui est le mien »

Puis c’est Tiémoko Meyliet Koné lui-même qui s’est exprimé, d’abord pour remercier le chef de l’État de sa confiance, louant aussi son action politique : « Aux regards de vos ambitions, je mesure le défi qui est le mien. Je me mets à votre disposition. Vos orientations constitueront la boussole de mes actions », a encore déclaré le vice-président à l’adresse d’Alassane Ouattara.

« Je jure solennellement et sur l'honneur de respecter la Constitution, de remplir consciencieusement les devoirs de ma charge, dans le strict respect de ses obligations et avec loyauté à l'égard du président de la République », a aussi déclaré M. Koné avant d'ajouter : « Que le président de la République me retire sa confiance si je trahis ce serment ».

Le président ivoirien a donc désormais un vice-président sur la même ligne politique que lui. Un homme de confiance réputé peu porté sur la politique politicienne, mais compétent, de l’avis de ceux qui le connaissent. 

Source RFI / Le vice-président ivoirien Tiemoko Meyliet Koné après avoir prêté serment au palais présidentiel d'Abidjan le 20 avril 2022, au lendemain de sa nomination à ce poste vacant depuis près de deux ans. AFP - ISSOUF SANOGO Texte par : RFI

Devant les deux chambres réunies en Congrès, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé, ce mardi 19 avril, la nomination d'un nouveau vice-président. Il s'agit de Tiémoko Meyliet Koné, actuel gouverneur de la Banque centrale des États

Le poste était vacant depuis juillet 2020. La nomination de Tiémoko Meyliet Koné au poste de vice-président de Côte d’Ivoire est une petite surprise. Son nom n’apparaissait presque jamais dans les pronostics ces derniers jours.

Quoi qu’il en soit, le président Alassane Ouattara n’a pas tari d’éloges sur lui, saluant son expérience gouvernementale il y a une quinzaine d’années, parlant de lui comme d’un « technocrate hors pair », un « brillant économiste », « un homme de consensus et de probité ». À bientôt 73 ans, Tiémoko Meyliet Koné est gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) depuis 2011. Un mandat qu’il va devoir écourter pour regagner Abidjan, la BCEAO étant basée à Dakar, au Sénégal. Cet économiste est un pur produit des institutions financières internationales, et de la BCEAO en particulier qu’il connait de fond en comble. Son expérience politique en Côte d’Ivoire est assez brève : quatre ans. D’abord entre 2007 et 2010, comme directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, puis comme ministre de la Construction. Il sera ensuite, durant quelques mois, conseiller spécial d’Alassane Ouattara avant de repartir à la BCEAO. Vision libérale de l'économie

Carrure massive, visage placide, élocution posée, le natif de Tafiré dans le nord du pays a des allures de sphynx. Derrière des lunettes à monture métallique, se cache un tempérament austère, disent ceux qui l'ont côtoyé. Ils louent par ailleurs ses qualités de grand travailleur. La BCEAO qu'il a dirigée a représenté l'axe de sa vie professionnelle. Il partage avec Alassane Ouattara une même vision libérale de l'économie. Ce gardien de l'orthodoxie aura dirigé la BCEAO dans la continuité, mais avec un sens avéré de l'adaptation. L'agilité dont il fit preuve pour répondre à la crise engendrée par la pandémie en créant les bonds Covid a permis aux économies de la zone Uemoa de surnager.

De même, il a beaucoup soutenu le développement des fintechs, les technologiques de la finance. Sur les questions plus politiques comme l'abandon du franc CFA, il s'est en revanche montré prudent, rappelant cependant en plusieurs occasions que la stabilité monétaire était pour lui la clé de la prospérité. « Capable de tenir ce rôle »

En choisissant Tiémoko Koné, Alassane Ouattara prend les amateurs de pronostics à contre-pied. Certains dans la classe politique voient en cette nomination la propulsion sur le devant de la scène d’un successeur potentiel en vue de la présidentielle de 2025. D’autres saluent du choix d’un homme de consensus, un technocrate qui a toujours autant que possible évité les jeux politiciens, et qui ne devrait pas bouleverser l’échiquier politique. Le nouveau vice-président doit encore prêter serment. Son éligibilité a, en tout cas, été validée ce matin par le Conseil constitutionnel. Les réactions étaient plutôt positives parmi les parlementaires ce mardi. Sur le parvis de la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro, ils ont commenté le choix d’Alassane Ouattara.

« Il aurait pu désigner n'importe qui, mais il a estimé que la personnalité qu'il a eu à désigner répondait aux critères conformes à sa vision. Il a indiqué que c'est quelqu'un qui a des compétences internes comme internationales. Moi je suis persuadé, partageant la même vision que le chef de l'État dans le cadre politique, que là où il pointe le doigt, c'est de là que jaillira la lumière », positive Abdoulaye Ben Meïté député RHDP. Avec une incursion de quatre ans dans la vie politique ivoirienne, il n’est pas un inconnu et son profil rassure certains comme le député PDCI Maurice Kakou Guikahué. « M. Koné est une personnalité qui est capable de tenir ce rôle, donc nous sommes satisfaits. Il sera dans le sillage du président. On l'a pratiqué un peu, c'est un monsieur sans problème », assure-t-il. Successeur potentiel, arbitre ou spectateur de la compétition qui s’annonce en 2025 ? Chacun attend de voir comment le nouveau vice-président habitera sa fonction. Patrick Achi reconduit

Alassane Ouattara a aussi annoncé, lors de son discours sur l'état de la Nation, qu'il reconduisait Patrick Achi au poste de Premier ministre. Cette reconduction, relativement attendue, a simplement été confirmée au détour d’une phrase. Le président faisait le bilan de l’action du gouvernement sortant. Il expliquait à quel point la lutte contre la vie chère était une priorité de ce gouvernement sortant et il a déclaré, en parlant de Patrick Achi, qu’il lui avait donné instruction de poursuivre, sous-entendant donc qu’il était reconduit. Après quelques secondes de flottement, des éclats de rires ont accueilli la déclaration.

Le gouvernement Achi 2 devrait donc être annoncé rapidement. Il sera resserré, avec une trentaine de membres, contre

Publié le : 19/04/2022 - 15:37 Modifié le : 19/04/2022 - 23:15 Source . AFP - ERIC PIERMONT Texte par : RFI

Dominique OUATTARA / DISCOURS LORS DU 8ème DÎNER DE GALA DE CHILDREN OF AFRICA

Distingués invités, Chers amis de la Fondation, Mesdames et Messieurs,

C’est pour moi un immense honneur et une grande joie de vous compter parmi nos illustres invités au 8e Dîner de Gala de la Fondation Children of Africa.

Je voudrais tout d’abord vous dire combien je suis heureuse de vous revoir, vous tous qui êtes venus de Côte d’Ivoire, d’Afrique et des quatre coins du monde pour participer à cet évènement qui me tient tant à cœur car, il permet de transmettre votre générosité et votre soutien aux femmes et aux enfants d’Afrique.

Et votre présence ce soir, malgré les contraintes sanitaires et le contexte international difficile est la manifestation de votre engagement total en faveur des plus démunis. Qu’il me soit permis dès l’entame de ce propos de vous remercier chaleureusement. En tout premier lieu, mon très cher époux, le Président Alassane Ouattara, fervent soutien de la Fondation depuis ses prémices jusqu’à ce jour. Avec ses conseils, aucun défi ne semble hors d’atteinte. Aucune difficulté ne parait insurmontable. Mon chéri, devant cette prestigieuse Assemblée, je voudrais te traduire tout mon amour et ma fierté d’être à tes côtés.

Je voudrais à présent saluer un grand ami de la Côte d’Ivoire, un ami personnel d’Alassane et de moi-même, le Président Nicolas SARKOZY. Son amitié et son soutien ne nous ont jamais fait défaut depuis de nombreuses années et la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens sont heureux de le retrouver.

Aujourd’hui, je voudrais lui exprimer toute ma gratitude. Merci cher Nicolas, d’avoir pris le temps de venir participer à notre gala de charité, en faveur des plus démunis d’Afrique. Je vous demande de l’applaudir bien fort. Je voudrais à présent adresser mes salutations spéciales à ma très chère amie, la Princesse Ira de FUSTERNBERG, Marraine de la Fondation Children of Africa, et la remercier du fond du cœur pour sa précieuse amitié, tout au long de ces années. Merci chère Ira de ton affection et de ta magnifique présence à nos côtés. Je ne remercierai jamais assez mon cher ami, le Professeur Marc Gentilini, qui a su trouver les mots pour m’encourager à créer la Fondation Children of Africa. Cher professeur, les enfants d’Afrique vous envoient des milliers de sourires et pour ma part, je vous renouvelle mon infinie gratitude. Je voudrais vous remercier tous, chers amis de la Fondation, pour votre engagement et votre mobilisation à nos côtés ce soir : Monsieur le Premier Ministre Patrick ACHI que je remercie du fond du cœur ; mesdames et messieurs les Présidents d’Institutions ; les membres du Gouvernement ainsi que les Ambassadeurs et les Ambassadrices. Merci d’être aux côtés de la Fondation à chaque fois que nécessaire.

Je salue également mon cher ami, le Président Martin BOUYGUES accompagné de son neveu Cyrille et je voudrais le remercier pour sa fidélité à la Fondation et son affection pour Alassane et moi-même. Je remercie aussi mes amis, les Présidents Cyrille BOLLORÉ ; Michel SIDIBE et son épouse ; Pierre et Mireille FAKHOURY ; Diagna NDIAYE et Danielle Ben YAMED ainsi que tous ceux qui aident régulièrement la Fondation en restant anonyme. Votre soutien nous est très précieux. Je remercie également les Présidents et les Directeurs de sociétés ainsi que chacun de vous, distinguées personnalités présentes ce soir à ce 8e Gala, pour soutenir la cause de la femme et de l’enfant. Je ne peux citer tous nos amis présents dans la salle, mais sachez que votre présence est un grand réconfort. Chers généreux donateurs, vous qui constituez le cœur battant de la Fondation, grâce à vous depuis 24 ans, des femmes et des enfants en Afrique connaissent des jours meilleurs, je voudrais vous remercier bien chaleureusement.

Je ne peux clore ces remerciements sans une pensée particulièrement émue pour des personnalités remarquables qui ont gravé leur empreinte dans l’histoire de la Fondation et qui malheureusement nous ont aujourd’hui quittés. J’ai une pensée émue pour nos regrettés Premiers Ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed BAKAYOKO, ils nous manquent terriblement. Ainsi que nos stars Manu DIBANGO et Jacob DESVARIEUX qui étaient de grands amis de la Fondation. Que leurs âmes reposent en paix.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais à présent saluer et remercier toutes nos stars et célébrités venues des quatre coins du monde pour apporter leur caution à l’action de la Fondation, tout d’abord, ceux qui nous rejoignent cette année dans cette belle aventure. Ce sont les ravissantes : AURE ATIKA, EMMANUELLE BEART, AMIRA CASAR, KHALIMA GADJI Et DOBET GNAHORET. Les talentueux MICHEL GOHOU, KAARIS, Samuel LE BIHAN Et VEGEDREAM. Merci de votre présence pour la première fois au gala de Children Of Africa et de votre soutien à cette cause des femmes et des enfants d’Afrique. A présent, je voudrais remercier nos stars qui accompagnent fidèlement la Fondation depuis de nombreuses années. C’est grâce à eux que ce gala a autant de succès. Ce sont : Le grand réalisateur ALEXANDRE ARCADY ; Le célèbre producteur Dominique BESNEHARD ; Notre méga star ALPHA BLONDY ; Les dieux de la kora TOUMANI et SIDIKI DIABATE ; Les divas CHARLOTTE DIPANDA et AICHA KONE ; Les stars internationales ISAAC DE BANKOLE et GARY DOURDAN ; Les rois de la scène FALLY IPUPA, KAARIS, CLAUDE MC SOLAAR, SINGUILA, KAMEL OUALI, Et le très grand YOUSSOU N’DOUR. Les sublimes ADRIANNA KAREMBEU, NOEMIE LENOIR et IRIS MITTENAERE ; Ainsi que notre mythique groupe MAGIC SYSTEM. Je salue également nos sportifs émérites qui sont toujours à nos côtés : Notre championne du monde, la sprinteuse MURIELLE AHOURE ; Nos taekwondoïstes : le champion olympique CHEICK CISSE et la championne du monde RUTH GBAGBI Et enfin notre légende du football, le célèbre DIDIER DROGBA. Ils nous viennent de Côte d’Ivoire, de France, des Etats Unies, du Sénégal, du Mali, du Cameroun du Congo RDC et du Congo Brazzaville et nous sommes heureux de les avoir avec nous ce soir.

Je vous demande de les applaudir bien fort.

Mesdames et messieurs, Chers amis,

En mars 2018, nous étions réunis dans cette même salle en vue de recueillir les fonds nécessaires à la construction d’un groupe scolaire dédié à nos enfants défavorisés de la commune d’Abobo. Ce soir-là vous aviez fait parler vos cœurs et grâce à votre générosité, nous avons pu réaliser un magnifique édifice scolaire inauguré le 08 octobre 2020 par le Président de la République et que nous avons visité ce matin. Pour sa première année, le Groupe scolaire Children Of Africa d’Abobo a enregistré un taux de réussite de 100% à l’examen du Certificat d’Etudes Primaire Elémentaire et est devenu ainsi un groupe scolaire d’excellence. Il concrétise ainsi notre vision d’offrir une éducation d’excellence à nos enfants en situation difficile, afin de leur permettre d’aspirer à un avenir radieux sans considération de leurs origines sociales.

Aujourd’hui, ce groupe scolaire fait la fierté de nos parents d’Abobo et tout le mérite vous revient chers donateurs, je voudrais vous en remercier de tout cœur. Chers amis, Cette année, ce sont deux nouveaux défis auxquels nous sommes confrontés. Le premier concerne la prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le Genre. En effet face à la recrudescence de ce phénomène et à l’insuffisance de structures d’accueil pour nos sœurs, il faut nous mobiliser pour leur permettre de bénéficier d’une structure d’accueil qui leur redonnera goût à la vie.

Ainsi nous envisageons de construire un centre d’accueil pour femmes victimes de violences dans la ville d’Adiaké en bordure de lagune, à 94 kilomètres d’Abidjan. Il sera bâti sur une superficie de 1,6 hectares et sa capacité d’accueil sera de 80 places. Ce centre offrira à des pensionnaires et leurs enfants, toutes les commodités nécessaires à leur prise en charge holistique et à leur bien-être. Notre second défi consistera à rénover et agrandir notre Case des enfants, le foyer d’accueil de Children Of Africa qui depuis plus de 24 ans recueille, donne de l’espoir et de l’affection ainsi qu’une éducation de qualité à des milliers d’enfants en situation difficile. La plupart des pensionnaires de la Case devenus adultes sont aujourd’hui, parfaitement insérés dans la vie active et constituent des modèles pour leurs jeunes frères et sœurs. Nous souhaitons augmenter la capacité d’accueil de la Case des enfants à 100 enfants et moderniser ses infrastructures. 

Pour réaliser ses deux projets, il nous faudra réunir ce soir, la somme de 4 milliards de F CFA soit 6 millions d’Euros et je sais pouvoir compter sur votre élan de générosité. Chers invités, Durant cette soirée de gala, une vente aux enchères vous permettra d’acquérir des objets magnifiques et vous remporterez de somptueuses surprises en participant à notre super tombola.  Vous effectuerez des voyages magnifiques à travers les merveilleux tableaux crées par Georges MONBOYE et enfin, le Chef multi-étoilé Yannick Alléno et la cheffe ivoirienne Prisca Gilbert se sont surpassés pour le plaisir des fins gourmets. Aussi, tout au long de la soirée, pourrez-vous joindre l’utile à l’agréable. Je voudrais à cet effet, adresser mes félicitations au comité d’organisation du Gala, conduit par Madame Nadine SANGARE, Directrice de la Fondation pour tout le travail formidable qu’ils ont effectué.

Je remercie tout particulièrement les bénévoles de la Fondation pour leur aide inestimable, nous avons de la chance de les avoir. À vous tous, célébrités et anonymes qui nous suivez de près ou de loin, sachez que vos ondes positives nous parviennent et nous rendent encore plus forts. Je vous en suis sincèrement reconnaissante. Enfin, grand merci à tous. Avec vous, nous avons plus que jamais la conviction que « Africa is the future ». 

Excellente soirée à toutes et à tous Je vous remercie.

SPORT- Devoir de mémoire :25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire

Le 25 décembre 1966, au Stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, l'équipe du Stade d’Abidjan remportait la Coupe d’Afrique des clubs champions doté du trophée du Président Kwame Nkrumah, Président du Ghana à l'époque.

Un beau cadeau de noël pour tout un peuple ! 53 ans plus tard, cet exploit est encore vivace dans les mémoires. Lorsqu'on parle du football ivoirien des années 1960, l'on ne peut s’empêcher d’évoquer les exploits de la grande équipe du Stade d’Abidjan de 1966.

Né en 1959 de la fusion des équipes de l’US-FA (Union Sportive des Fonctionnaires d’Abidjan), de l’OCA (Olympique Club d’Abidjan) et de la PIC (Planification Industrielle Christian), le Stade d’Abidjan ne tarda guère à faire parler de lui. Champion de Côte d'Ivoire en 1961 et 1962, sans connaître de défaite, le Stade perd la couronne nationale en 1963 au profit de l’Asec, avant de la reprendre et de la garder jusqu'en 1966. L’équipe de l'entraîneur Ignace Tax et du Président Antoine Konan Kangah, Maire d'Abidjan à l'époque. L'équipe comptait des joueurs de talent tels que : Ezan Emmanuel, gardien volant aux parades spectaculaires ; Henri Konan, défenseur central ; François Zadi, capitaine de l’équipe, Mathias Diagou, latéral international ; Guy Sissoko, milieu demi-offensif ; Joe Bleziri, ailier de charme ; Feu Déhi Maurice, avant-centre habile ; Peter, puncheur venu de Guinée et François Tahi, gaucher qui fait la différence. Mais il serait injuste d’oublier dans cette galerie de portraits les aînés qui ont eu leur part dans la renommée du Stade d'Abidjan, comme le redoutable buteur Joachim Diagou, Eugène Koffi, Edmond Cissoko et le légendaire Henri Ahibo, légendaire, car cet attaquant a réussi le 15 août 1966, au Kumasi Stadium, un superbe tir qui a terrassé l’Ashanti Kotoko et ouvert au Stade d’Abidjan la route de la finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Le 11 décembre 1966, le Stade d'Abidjan présente à Bamako au Mali, devant le Réal de Bamako de Salif Keita dit « Domingo » sa formation type, riche de deux « exilés »: Bléziri (Bastia) et Guy Cissoko (Aix). Ils se retrouvent autour d’Henri Konan et ne laisse devant que le trio Bléziri-Déhi-Peter. Zempégué fauche l’ailier malien Toumani. Pénalty que transforme « Domingo ». Peter égalise : 1-1. « Nani » redonne l’avantage au Réal de Bamako et « Domingo » parachève la victoire du Réal : 3-1, au match Aller de la finale. Le 25 décembre 1966, 40.000 supporters fanatiques réclament la revanche au Stade Houphouët-Boigny. Les joueurs stadistes, déchaînés, comblent en douze minutes de jeu, leur retard par l'avant-centre Déhi. Guy Sissoko est omniprésent. Le Réal de Bamako se dégage en seconde mi-temps et reprend l’initiative malgré la blessure de son meneur de jeu, Ousmane Traoré, touché par Lamizana. 

Bala, attaquant du Réal réduit la marque (1-2) pendant la prolongation. Le Réal espère, mais voilà que la tête d’Ahibo fait mouche : 3-1. Bléziri, d'un tir des 30 mètres, assure la victoire et la Coupe au Stade d'Abidjan : 4 à 2. Des milliers de torches s’allumèrent lorsque Zadi, le Capitaine du Stade d'Abidjan recevait le trophée du Président Kwame Nkrumah. Abidjan était en liesse. C'était le premier sacre continental d'un club ivoirien. Quelle aventure !

Coulibaly Moumoune Enseignant - Juriste Publié le : lundi 5 août 2019 Par: Moumoune Coulibaly | Source: Moumoune Coulibaly

À lire aussi 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire 25 décembre 1966: Le cadeau de noël du Stade d’Abidjan à la Côte d’Ivoire

Le 25 décembre 1966, au stade Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, le Stade d’Abidjan remportait la coupe d’Afrique des clubs champions doté du trophée Nkrumah. Un beau cadeau de noël pour tout un peuple ! 48 ans plus tard, cet exploit est encore vivace dans les mémoires.

Lorsque l'on parle du football ivoirien de l’indépendance, l'on ne peut s’empêcher d’évoquer les exploits du Stade d’Abidjan. Né en 1959 de la fusion de l’Us-Fa (Union sportive des fonctionnaires d’Abidjan), de l’Oca (Olympique club d’Abidjan) et de la Pic (Planification industrielle Christian), le Stade d’Abidjan ne tardait guère à faire parler de lui.

Récupérant des joueurs de valeurs tels Lawson, Modevi, Athanase Boni, Dompé Yapi, Jean Kouassi, Georges Zadi…, il se structure, parvient à terminer la saison 1960-1961 à la 13e place du championnat, puis résiste à l’Africa des Robert Zouh, Henri Konan et Paul Roua en finale de la coupe.

Champion en 1961-1962 sans connaître de défaite, le Stade perd la couronne nationale en 1963 au profit de l’Asec, avant de la reprendre et de la garder trois années de suite. Homogénéité, maîtrise technique et régularité. L’équipe que dirigeait Ignace Tax et que présidait le maire d’Abidjan, Konan Kangah, vaut aussi par une organisation de jeu au point, ce qui faisait défaut à la plupart de ses rivaux.

Mais il ne fallait non plus minimiser l’apport des individualités. Celles-ci étaient de valeur :

-Emmanuel Ezan, un gardien volant aux parades spectaculaires ; 

-Henri Konan, le meilleur défenseur central ivoirien ; François Zadi, le capitaine de l’équipe, sérieux, sobre et dévoué ; 

-Mathias Diagou, le latéral international ;

Guy Sissoko, un demi qui couvre du champ et joue utile ;

-Joe Bleziri, l’ailier de charme ;

-Feu Déhi Maurice, un avant-centre habile et « collectif » ; 

-Peter, le puncheur venu de Guinée ; 

-François Tahi, le gaucher qui fait la différence…

Mais il serait injuste d’oublier dans cette galerie de portraits les aînés qui ont eu leur part dans la renommée du Stade, comme le redoutable buteur Joachim Diagou, Eugène Koffi, Edmond Cissoko et le légendaire Henri Ahibo…

Légendaire, car cet attaquant a réussi le 15 août 1966, au Kumasi Stadium, un superbe tir qui a terrassé l’Ashanti Kotoko et ouvert au Stade d’Abidjan la route de la finale de la 2ème coupe d’Afrique des clubs champions. Avant Kotoko, le club ivoirien avait écarté l’Etoile Filante de Ouagadougou (4-1 et 0-2). 

Le 11 décembre 1966, le Stade présente à Bamako devant le Réal de Salif Keita dit « Domingo » sa formation type, riche de deux « exilés »: Bléziri (Bastia) et Guy Cissoko (Aix). Ils se retrouvent autour d’Henri Konan et ne laisse devant que le trio Bléziri-Déhi-Peter. Zempégué fauche l’ailier malien Toumani. Pénalty que transforme « Domingo ». Peter égalise: 1-1. « Nani » redonne l’avantage au Réal et « Domingo » parachève la victoire des siens: 3-1.

Le 25 décembre 1966, 40.000 supporters fanatiques réclament la revanche au Stade Houphouët-Boigny. Les locaux, déchaînés, comblent en douze minutes leur retard par Déhi. Guy Sissoko est omniprésent. Le Réal se dégage en seconde mi-temps et reprend l’initiative malgré la blessure de son meneur de jeu, Ousmane Traoré, touché par Lamizana. 

Bala réduit la marque (1-2) pendant la prolongation. Le Réal espère, mais voilà que la tête d’Ahibo fait mouche: 3-1. Bléziri, des 30 mètres, assure la victoire et la coupe 4 à 2. Des milliers de torches s’allumèrent lorsque Zadi recevait le trophée Nkrumah. Abidjan était en liesse.

Alain Zama

Correspondant communal

  • Publié dans Sport

L'exemple de la France /Comment dénoncer un marchand de sommeil ? que dit la loi ?

Bruno Nabagné Kone · Dans la nuit d’hier nous avons malheureusement connu un nouvel effondrement d’immeuble. J’adresse mes condoléances à toutes les personnes qui ont perdu un proche dans cet accident ainsi que mes encouragements et mes vœux de prompt rétablissement aux blessés. En la matière, il n’y a pas de fatalité!

Ces accidents sont évitables si tous les concernés sont plus CONSCIENTS de leur propre RESPONSABILITÉ. Le MCLU continuera à monter en puissance dans son ACTION de SENSIBILISATION, mais également de CONTRÔLE et de DÉMOLITION des constructions à risque.

Aux PREMIERS RESPONSABLES des constructions, les MAÎTRES D’OUVRAGE, je rappelle que le PERMIS DE CONSTRUIRE est OBLIGATOIRE pour toute construction en milieu urbain, de même que le recours à un ARCHITECTE, à un BUREAU DE CONTRÔLE ou à un INGÉNIEUR-CONSEIL pour la conception de l’ouvrage, le suivi et la supervision des travaux (au delà de R+2). CONSTRUIRE est une AFFAIRE de PROFESSIONNELS. NE RISQUONS PAS NOS VIES et celle des autres pour quelques économies ou en rusant avec l’ETAT et nos LOIS. Soyons des CITOYENS RESPONSABLES !

Les moyens de lutte contre ces bailleurs sans états d'âme doivent donc se développer.

Un marchand de sommeil est un propriétaire qui loue un logement à des personnes vulnérables dans le but d'en retirer un profit important. Le bailleur demande des loyers disproportionnés par rapport au logement proposé et le logement héberge souvent un nombre de personnes supérieur à ce que prévoit la loi.

L'habitat est rendu dangereux à différents niveaux : normes électriques non respectées, présence de plomb ou d'amiante, humidité importante... Que faire dans ce cas et comment dénoncer un marchand de sommeil ?

Marchants de sommeil : que dit la loi ?

Les logements loués par un marchand de sommeil sont bien souvent insalubres. Les conditions de vie y sont donc indécentes. Mais le caractère d'insalubrité n'est pas toujours suffisant pour parler de marchand de sommeil. C'est plus la notion de logement décent qui va définir le marchand de sommeil plutôt que la notion d'insalubrité. La loi du 06 juillet 1989 définit les normes d'un logement décent.

En résumé, un logement décent ne doit pas comporter de risques pouvant porter atteinte à la sécurité et à la santé des occupants et le propriétaire a l'obligation d'assurer l'entretien du logement qu'il loue.

Quelles solutions pour le locataire ?

La loi ALUR de 2014 est venue renforcer les dispositifs de protection du locataire. Elle accentue les contrôles des propriétaires qui louent leur bien. Pour dénoncer un marchand de sommeil vous pouvez :

1- Contacter la mairie pour signaler l'insalubrité du logement et les conditions de vie indécentes. Le maire demandera la signature d'un arrêté d'insalubrité par le préfet.

2- Contacter l'ADIL de votre département. Vous y rencontrerez des juristes compétents dans le domaine du logement. Ces associations ont pour mission de vous donner des conseils et elles pourront vous assister dans vos démarches. C'est une aide gratuite et précieuse pour des locataires qui ont souvent peur de dénoncer leur bailleur.

Décrivez votre projet et recevez des devis gratuits

Que risque un marchand de sommeil ?

Cette pratique est reconnue comme un délit et peut même relever du Code pénal. Un marchand de sommeil peut être condamné à une forte amende, voire à une peine de prison. Face à la loi, ces propriétaires sans scrupules mettent volontairement leurs locataires en danger.

En cas d'arrêté préfectoral déclarant l'insalubrité du logement, le propriétaire peut être contraint de reloger les occupants le temps de réaliser les travaux de rénovation et la remise en état du bien dans un état décent.

Malheureusement, les marchands de sommeil ne sont pas prêts de disparaître. En effet, cette pratique devient de plus en plus fréquente du fait de l'augmentation de la pauvreté d'une partie de la population.

Les moyens de lutte contre ces bailleurs sans états d'âme doivent donc se développer.

Si vous avez été victime d'un marchand de sommeil ou si vous vivez cette situation actuellement, n'hésitez pas à le faire savoir.

Source /https://www.m-habitat.fr/gestion-locative/

Par Méité Sindou / Les «coups d’Etat civils» de Gbagbo " Laurent Gbagbo écrit une histoire, son histoire, finalement une tout autre histoire; celle qu’il voudrait voir la conscience collective retenir : Il serait lui «légaliste»

Laurent Gbagbo. Pour évoquer les institutions issues de la présidentielle de 2020 et la nouvelle mandature d’Alassane Ouattara, le 5 février dernier à Mama, Gbagbo opte pour une formule: «le coup d’Etat civil».

La thèse de Gbagbo est celle-ci : Ouattara est «un dictateur». Qui «fabrique» des Constitutions. Et qui en change au gré de ses «petits déjeuners». Et il sanctifie : «Quand dans un pays, on fait des coups d’Etat civils et que ces coups d’Etat ne sont pas condamnés, il ne faut pas s’étonner que des militaires fassent des coups d’Etat militaires…».

 Voici pour le décor.

 Laurent Gbagbo écrit une histoire, son histoire, finalement une tout autre histoire; celle qu’il voudrait voir la conscience collective retenir : Il serait lui «légaliste» et «promoteur des libertés». Et tous ses adversaires seraient donc, de facto, des «ennemis du droit».

Une caricature, malheureusement très proche de ce que dit Laurent Gbagbo.

C’est bien cela le problème de notre pays : Le révisionnisme des hommes politiques. Et principalement celui des frontistes. Notre histoire est contemporaine parce que nous l’avons tous vécue, tous subie. Cette histoire, les frontistes nous la racontent en empruntant des chausse-trappes. Ils nous donnent leur version, une version arrangée qu’ils embellissent pour y tenir le rôle des vertueux.

 Une loi fondamentale qui ne doit pas changer ?

Laurent Gbagbo s’étonne, depuis son retour, que notre pays soit passé de la première à la troisième République.

 La Constitution du 3 novembre 1960, celle par laquelle Houphouët a inscrit la Côte d’Ivoire dans le concert des nations indépendantes, a tenu 40 ans. 40 ans de stabilité institutionnelle. === Qui donc a rompu cet équilibre, ce long cycle qui a maintenu le pays en paix ? Ce sont les frontistes, Laurent Gbagbo en tête. Avec l’élaboration d’une nouvelle Constitution le 1er août 2000. C’est la Constitution de la deuxième République.

 Pour y parvenir, Laurent Gbagbo a pris le contrôle de la junte militaire issue du coup d’Etat de 1999. Il a noyauté la Commission Constitutionnelle Consultative et Électorale. Et avec ses juristes, ils ont ripoliné chaque virgule du nouveau texte. Pour régler deux problèmes: Casser la succession monarchique qui a installé Bédié au pouvoir après Houphouët.

 Et exclure totalement Alassane Ouattara de la candidature à la présidentielle et même du jeu politique ivoirien. Ils y sont parvenus. === Une loi fondamentale tripatouillée au gré des intérêts ? La Constitution que l’on accommode avec son «petit déjeuner» est un concept, une création de Laurent Gbagbo. On se souvient de tous ces débats autour de la Constitution d’août 2000. Un texte dont il a fallu attendre la mouture définitive à quelques jours du lancement du référendum. Et un débat dramatiquement confligène sur le «et» et le «ou» à inscrire dans les dispositions concernant la filiation du candidat à l’élection présidentielle.

 Laurent Gbagbo finira par avouer le forfait en concédant devant les assises du forum pour la réconciliation nationale en 2001, que les dispositions de la Constitution d’août 2000 avaient été écrites pour bannir Alassane Ouattara du paysage politique.

 Cette constitution de 2000, il l’a portée et défendue. Elle devait régler des problèmes politiques et juridiques précis pour «sécuriser» la voie du FPI vers le pouvoir.

C’est ce qui fut fait.

Gbagbo a donc accommodé la Constitution d’août 2000 à ses «petits déjeuners» de la période. ==== En tous les cas, cette Constitution n’a engendré que des crises : Gbagbo a enjambé des cadavres d’Ivoiriens pour entrer au palais en 2000. Une rébellion a éclaté en 2002 en réaction aux exclusions. Et il a fallu une guerre pour faire sortir le président frontiste du palais présidentiel après sa débâcle électorale.

 Une troisième République pour corriger la deuxième. Fort justement, si Alassane Ouattara a proposé au pays une Constitution de la troisième République, c’est bien parce que la Constitution de la deuxième République, celle portée par Laurent Gbagbo, a fait déboucher le pays sur une guerre. ==== Le nouveau chef du PPA-CI dit qu’«il faut respecter les Constitutions que nous nous donnons».

Fort juste ! Sauf que quand des politiques ont un respect sacro-saint de la République, ils la dotent d’une loi fondamentale qui a une portée générale.

Chaque étape de la vie institutionnelle de Laurent Gbagbo est pavée d’autant de coups d’Etat civils contre les institutions et les libertés.

Entre 2000 et 2010, Laurent Gbagbo a quand même réussi à passer 10 ans au pouvoir sans élections. === Une certaine pudeur républicaine aurait recommandé qu’il soit économe en leçons et qu’il s’abstienne de roder autour du palais présidentiel.

Méité Sindou

https://l.facebook.com/

www.nordsud.info  Source 

L’AGE de la FIF a accouché de bonnes nouvelles / L’ouverture des candidatures : 5 mars – L’ouverture de la campagne : 15 mars – L’élection : 23 mars à Yamoussoukro

L’assemblée générale extraordinaire (AGE) de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a accouché de bonnes nouvelles. Elle s’est déroulée du samedi 26 février aux environs de 10 heures jusqu’aux premières heures du dimanche.

 Les Statuts et le Code électoral approuvés à l’unanimité 

Réunis lors des assises du samedi 26 février, 80 membres statutaires (14 clubs de Ligue 1, 24 clubs de Ligue 2, 38 formations de Division 3 et 4 groupements d’intérêt) ont approuvé à l’unanimité les Statuts et Code électoral de la FIF. Article par article, les différents membres se sont accordés sur ces textes pour faire un grand pas vers la tenue prochaine de l’élection du nouveau président de l’instance fédérale. 

Après la fin des travaux, Mme Dao Gabala a été face à la presse.

“ Nous nous félicitons de la participation des membres statutaires. De mémoire d’acteur du football Ivoirien, il n’y a jamais eu cette ouverture et des discussions sur les Statuts et Code électoral. Pour nous, cela signifie que les différents acteurs s’approprient leurs propres instruments, leur propre constitution.

Pour l’adoption des différents textes, il fallait les 2/3 mais nous sommes arrivés à l’unanimité. Cela veut dire que le processus qui a été engagé est un processus qui a finalement payé ”, a déclaré avec satisfaction la Présidente du Comité de Normalisation, Mme Mariam Dao Gabala. 

 Les prochaines étapes du processus électoral sont connues

A la suite de l’AGO du vendredi 25 février et de l’AGE du samedi 26 février, le Comité de Normalisation de la FIF a dévoilé le chronogramme relatif à l’élection du nouveau président de la FIF:

Source http://lekpakpatosportif.net

Par Laurent Trabi Fév 28, 2022

 – L’ouverture des candidatures : 5 mars – L’ouverture de la campagne : 15 mars – L’élection : 23 mars à Yamoussoukro

Zorro BALLO Epiphanie / un rappel puissant et émouvant d'un grand combat contre l'injustice

Face à la grande Association du WOROBA, de BOUAFLE et, de SINFRA qui regroupe les ressortissants, des régions du BÉRÉ, du BAFING et du WORODOUGOU résidents dans La MARAHOUE, venue rendre un grand hommage, avec des bénédictions, au MINISTRE ZORO BI BALLO Epiphane, à son domicile de SINFRA, sa ville natale, pour sa fidélité au Président de La République, Son Excellence Alassane OUATTARA et aussi dire merci, au Président de La République, pour sa confiance a un fils loyale.

"Conversation téléphonique présumée entre Ouattara et Boubou Cissé" La position de notre président, son Excellence Alassane OUATTARA est connue de toute la planète.

Ils continuent leurs sales besognes, de déstabilisation de notre Pays. De nos jours aujourd’hui la technique et l’informatique sont à un niveau élevé, que tout peut être fait avec des voix retranscrites, frauduleusement.

 Qu'à cela ne tienne, et même...

La position de notre président, son Excellence Alassane OUATTARA est connue de toute la planète, et la position de la communauté Internationale n'est guère différente La stabilité de la Côte d'Ivoire, dérange certaines personnes, car avec leurs ambitions démesurées et précipitées, ils commettent des fautes irréparables, ils s'associent à une junte militaire, avec un Premier ministre opportuniste et incompétent, ça, les vrais hommes politiques Maliens le savent, et ils le disent eux même.

Le Grand Peuple du Mali, dans sa plus grande majorité silencieuse, sait que ce gouvernement est opportuniste et éphémère. Donc chez nous, ici en Côte d'Ivoire ceux qui s'associent à eux, n'ont aucun avenir, à gouverner notre Pays.

 Car Alassane Ouattara continue l'œuvre de paix et de stabilité, de notre sous-région, comme son Père politique, Félix Houphouët-Boigny.

À lire aussi Alexis Dieth

Au Mali, l'oubli de la mémoire du Cosmogonaute et du Forgeron Dogon : une amnésie symbolique. L'endogénéité et le retour aux sources consistent en la remémoration active et en la réappropriation des modèles cognitifs incarnés par les héros culturels des peuples.

Au Mali, le modèle culturel du Cosmogonaute et du Forgeron Dogon n'est manifestement pas celui dont s'inspirent les élites dirigeantes maliennes actuelles qui comme bien d'autres dans l'Afrique post-coloniale ont fait du POUVOIR SUR LES HOMMES, DU SERVICE DE LEUR EGO , de L'APPROPRIATION PRIVÉE DES RESSOURCES PUBLIQUES , leur OBJECTIF CENTRAL et se sont réappropriés à cette fin l'anti-modèle colonial de capture de l'État, de contrôle de la société par la violence militaire et psychologique .

Qui se souvient de Cheick Modibo Diarra, l'astrophysicien et homme d'État malien destitué en décembre 2012 par les putschistes du capitaine Amadou Haya Sanogo dans un geste de violence militaire et de populisme qui semble jusqu'à preuve du contraire, être devenu le modèle et la norme de la gouvernance politique au Mali ?

Comme semble le prouver l'appétence d'une certaine partie de l'intelligentsia pour le populisme et le détournement instrumental de la rationalité à des fins d'assujettissement des peuples, la science en sa forme théorétique et en sa forme pratique semble ne pas pouvoir normer la politique dans l'État post-colonial africain. La science de l'astrophysicien Cheick Modibo Diarra, la digne postérité du Cosmogonaute mythique Dogon, n'a pas pu réguler la reconstruction de la politique et de l'État post-colonial malien.

N'est-il pas indispensable de souligner que la puissance militaire du pouvoir russe auquel s'adressent les militaires Maliens et une partie de la classe politique pour conforter leur pouvoir personnel repose pourtant sur la puissance de l'astronomie, des mathématiques et de la science physique russe ? 

 

Le ministre Zorro bi Ballo Epiphane à KOUDOUGOU, à 8 kilomètres de BOUAFLE, la capitale de la MARAHOUE

Je vous invite à écouter cette VIDEO. Face à un discours rétrograde, de l'ex-président GBAGBO Laurent à MAMA, dans son village à quelques kilomètres de GAGNOA. Le ministre Zorro bi Ballo Epiphane à KOUDOUGOU, à 8 kilomètres de BOUAFLE, la capitale de la MARAHOUE, devant les populations MORÉ, MOSSI, installés dans cette région depuis la colonisation, venant la haute Côte d'Ivoire, il donne une leçon

  • Publié dans Vidéos