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Agressions sexuelles: la star de la rumba congolaise Koffi Olomidé jugé lundi en appel

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

La star de la rumba congolaise Koffi Olomidé, 65 ans, doit être jugé lundi en appel à Versailles pour agressions sexuelles et séquestration de quatre de ses anciennes danseuses entre 2002 et 2006, des accusations qu'il conteste.

En première instance, le tribunal de Nanterre l'avait condamné en mars 2019 à deux ans de prison avec sursis pour "atteinte sexuelle" sur l'une de ces jeunes femmes, déclarée mineure au moment des faits.

Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation. Le chanteur star de la République démocratique du Congo (RDC) avait été relaxé des poursuites concernant trois des danseuses.

Koffi Olomidé, de son vrai nom Antoine Agbepa Mumba, ne s'était pas présenté à son procès en première instance ni, préalablement, à deux rendez-vous lors de l'instruction, provoquant l'émission d'un mandat d'arrêt.

Sollicité par l'AFP, Me Emmanuel Marsigny n'a pas souhaité s'exprimer sur la présence ou non de son client à l'audience, prévue lundi à 14H00 devant la cour d'appel de Versailles. Le jugement sera mis en délibéré à une date ultérieure. 

La salle de concert de La Défense Arena, près de Paris, a annoncé jeudi l'annulation du concert de Koffi Olomidé prévu le 27 novembre.

Deux hommes présentés par l'accusation comme des hommes de main, poursuivis pour complicités et relaxés à Nanterre, doivent également être rejugés.

Le procès en première instance s'était tenu à huit clos, ce que n'ont pas demandé cette fois-ci les parties civiles.

Ces dernières "comptent sur la présence de M. Olomidé" après une instruction dans laquelle il s'est "largement soustrait à la justice", a indiqué à l'AFP Me David Desgranges, qui défend trois des quatre danseuses.

Tournées en France -

En 2007, une première danseuse porte plainte et décrit à la justice ses tournées avec Koffi Olomidé en France, qu'elle dit vivre enfermée près de Paris dans un pavillon surveillé par trois gardes sans possibilité de sortir ni de téléphoner. Les trois autres, qui déposent plainte en 2009 puis 2013, confirmeront ce récit, selon l'accusation.

Parfois, selon le récit des danseuses - dont une qui assure qu'elle était alors mineure - à la justice, elles étaient amenées dans une chambre d'hôtel ou dans un studio d'enregistrement pour que le chanteur les force à avoir une relation sexuelle.

L'une d'entre-elles rapporte qu'elle subissait la scène deux fois par semaine. Une autre raconte qu'elle se laissait faire pour ne pas perdre son poste de danseuse.

En juin 2006, elles s'échappent ensemble du pavillon francilien avec une corde de drap après avoir endormi les gardes à l'aide de somnifères, selon leur récit. 

Initialement mis en examen pour viols aggravés et séquestration en 2012, Koffi Olomidé voit finalement la juge d'instruction le renvoyer en 2018 devant le tribunal correctionnel pour "atteinte sexuelle avec violence, contrainte, menace ou surprise par personne ayant autorité" - ou agressions sexuelles - et séquestration.

Il est également jugé pour aide illégale à l'entrée et au séjour des danseuses, venues de la RDC. 

"C'est un dossier qui ne tient pas", martèle Me Emmanuel Marsigny pour défendre son client, "une accusation n'est pas une preuve." L'avocat souligne qu'en première instance, le tribunal "a fait litière de la quasi-totalité de toutes les accusations: il a été condamné pour des faits (datés de) 2002-2003 sur une des jeunes femmes, (ce qu'il) conteste."

Né en 1956 dans la région des Grands Lacs en RDC, Koffi Olomidé a déjà été condamné dans son pays en 2012 à trois mois de prison avec sursis pour violences contre son producteur. 

Il avait également été expulsé du Kenya en 2016 pour avoir donné un coup de pied à l'une de ses danseuses, et la Zambie avait émis en 2018 un mandat d'arrêt à son encontre pour une agression sur un photographe en 2012.

Source AFP / Le Congolais Koffi Olomidé (c) en concert au Festival de musique urbaine d'Anoumabo (Femua), le 12 septembre 2021 à Abidjan, en Côte d'Ivoire afp.com

- Sia KAMBOU 24 OCT 2021 Mise à jour 25.10.2021 à 11:15 AFP © 2021 AFP

  • Publié dans Afrique

Habiba TOURE / "Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

Abidjan, le 25 octobre 2021 – S’est tenu ce jour, un Point de Presse lors duquel il a été présenté les membres du Conseil Stratégique et Politique (CSP), et en particulier :

Le Docteur ASSOA ADOU, Président du CSP ;  Monsieur Hubert OULAYE, Président-Exécutif ;  Monsieur DAMANA Pickass, Secrétaire Général.

 Le Président-Exécutif, Monsieur Hubert OULAYE n’a malheureusement pas pu assister, comme annoncé, au Point de Presse, dans la mesure où le Président Laurent GBAGBO l’avait chargé de proposer à Madame Simone EHIVET GBAGBO d’intégrer le Conseil Stratégique et Politique.

Malheureusement, Madame Simone EHIVET GBAGBO a décliné la proposition, ce dont le Président Laurent GBAGBO, tout en regrettant cette décision, en a pris acte.

A la suite de ces nominations, le Président Laurent GBAGBO a demandé aux personnalités nommées de commencer à exécuter leur mission, à savoir :

Pour le Conseil Stratégique et Politique de penser la stratégie globale du parti en appuyant le Président du Parti dans ses prises de décisions, et à veiller au respect des décisions prises ; Pour le Président Exécutif, d’administrer quotidiennement le Parti et de mettre à exécution les décisions prises par le Président et le CSP ;

Pour le Secrétaire Général de se charger de l’implantation du Parti sur tout le territoire national et de la mobilisation des adhérents.

Compte tenu de la volonté exprimée par le Président du Parti, de se mettre au travail sans délai, une fiche de mission sera remise à ces personnalités. 

Habiba TOURE 

Porte-Parole du Président GBAGBO

Côte d’Ivoire : comment arriver à bout de l’incivisme ? Vue d'Abidjan, capital économique de la Côte d'Ivoire / L'Analyse du Dr. Raphael Ya Komenan, Crimino-paxiologue

VIDEO / 7info est la première chaîne d'information en continu en Côte d'Ivoire. Retrouvez ici en replay La VIDEO YOUTUBE.COM 7-à-dire avec...

L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Depuis plusieurs années, on constate la montée en puissance de l’incivisme (manque de dévouement pour le bien de la nation). Il se manifeste notamment à travers la destruction de biens et d’édifices publics, le non-respect des institutions et symboles de la République, la corruption endémique et la violence sous toutes ses formes. Ces comportements inciviques n’ont pas émergé ex nihilo. Ils découlent de la triple crise politique, économique et de confiance dans les institutions. Comment stopper l’incivisme grandissant dans le pays ?

CRISE POLITIQUE ET INCIVISME

Dans la lutte pour la conquête/la conservation du pouvoir, les politiques utilisent la violence. En effet, le pouvoir s’appuie sur les forces armées pour harceler les opposants et étouffer toute forme de contestation. Pour répliquer, l’opposition utilise les jeunes pour se faire entendre par la violence. Les élections locales de 2018 ont été émaillées de violences dans plusieurs localités, entraînant des morts.

Cette violence consacrée par les politiques est devenue un moyen politique et aussi pour faire valoir ses droits. C’est pourquoi lors des manifestions populaires des bus sont brûlés, des voitures cassées et des biens publics et privés détruits. Aussi, les politiques détournent régulièrement les règles du jeu politique à leur profit. C’est ainsi que ces dernières années, afin de s’approprier une majorité artificielle le convoyage des électeurs d’une circonscription électorale à une autre a gagné de l’ampleur. Cela envoie un signal aux citoyens qu’ils peuvent aussi détourner les règles. En outre, les acteurs politiques font primer leurs intérêts sur ceux de la nation.

Les différentes crises que le pays a connues trouvent leurs sources dans la manipulation et la violation des lois régissant le processus électoral. Malheureusement, l’absence d’un État de droit leur permet d’échapper à la justice. Les lois semblent donc être surtout à destination des pauvres et des faibles. Dès lors, personne ne les observe. D’où l’expression populaire « le poisson pourrit par la tête » pour bien signifier que ce sont les acteurs politiques qui déteignent négativement sur les citoyens.

CRISE ÉCONOMIQUE ET INCIVISME

Les crises ont affecté gravement l’économie : chômage exponentiel, pauvreté galopante et exclusion économique. La classe politique s’est enrichie tandis que la grande partie de la population a basculé dans la pauvreté et la précarité. La gestion clanique du pouvoir a contribué à exclure certaines franges de la population à travers la corruption, le népotisme, le marchandage des marchés publics et les différents concours de la fonction publique.

Par exemple, la politique de rattrape ethnique du régime Ouattara en faveur des ressortissants du nord viole l’esprit de la République et exclut les autres des postes majeurs au sein de l’administration. Finalement, le pouvoir est perçu comme bénéficiant à un groupe au détriment des autres, d’où l’absence d’un véritable dévouement pour le bien de la nation.

En outre, la croissance économique générée ces dernières années n’a pas permis de réduire la pauvreté et les inégalités. Selon la Banque Africaine de Développement dans sa publication « Perspectives économiques en Afrique 2018 », la part cumulée des emplois vulnérables et des chômeurs dans la population active représente un taux entre 70 % et 90 %. Selon la Banque mondiale, 46 % de la population est pauvre. Et l’indice de GINI mesurant les inégalités de revenus est de 41,50 sur 100.

La précarité et la misère exacerbent le sentiment de frustration qui trouve son exécutoire dans la violence et la défiance aux lois. Le phénomène des enfants en conflit avec la loi en est une illustration. Ces adolescents issus de familles défavorisées agressent et parfois tuent sur leurs passages.

CRISE DE CONFIANCE ET INCIVISME

L’image des institutions a été édulcorée par les différentes crises et les comportements inciviques des acteurs de ces institutions. Aucun président n’a réussi à se mettre au-dessus de la mêlée politique pour incarner pleinement l’unité nationale et consacrer la séparation effective des pouvoirs. Ainsi, l’exécutif continue de dominer les autres pouvoirs et institutions. Le limogeage actuel des hauts fonctionnaires et animateurs d’institutions pour leur refus d’adhérer au Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la démocratie (RHDP unifié) montre bien cette domination.

Cette vassalisation des institutions par l’exécutif leur fait perdre la confiance des citoyens. Selon une étude menée par Afrobaromètre en 2017, près de 65 % d’Ivoiriens n’ont pas confiance dans le président de la République, 62 % n’ont pas confiance en l’Assemblée nationale et 68 % en la Commission électorale indépendante. Au plan local, 70 % d’Ivoiriens ne donnent pas leur confiance aux conseils municipaux et régionaux.

LA THÉRAPIE PAR L’EXEMPLE

La réhabilitation des institutions; en améliorant leur qualité; semble la condition sine qua non pour rétablir la confiance des citoyens. Pour ce faire, le contrôle citoyen et la redevabilité des décideurs devraient être consacrés dans la gouvernance publique. En ce sens, les citoyens exerceraient effectivement un contrôle sur l’action publique (institutions et politiques publiques). Grâce à ce contrôle, ils contraindraient les gouvernants à leur rendre des comptes.

Ce serait la clé pour lutter efficacement contre la corruption et les détournements de fonds publics. Cela induirait une corrélation entre l’action des institutions et l’évaluation faite des citoyens dans une coresponsabilité permettant à l’action publique d’être plus efficace, plus légitime, en adéquation avec la loi mais également avec les besoins des populations. Pour y parvenir, les initiatives comme celle de la Haute Autorité à la Bonne Gouvernance qui a initié une ligne verte pour dénoncer les actes de corruption devraient être élargies aux institutions. Les citoyens exerçant le contrôle citoyen et exigeant la redevabilité devraient bénéficier d’une protection spéciale pour être à l’abri de harcèlements et représailles. Le Conseil aux droits de l’homme et le Conseil constitutionnel pourraient veiller au respect de leurs droits. Des mécanismes spéciaux de protestation pourraient être aussi échafaudées.

À terme, l’image des institutions serait restaurée et les citoyens auraient davantage confiance en elles. L’incivisme est une réaction de dépit en raison de l’incapacité des citoyens à contrôler et demander des comptes à ceux qui violent les règles au sommet de l’État. Il convient alors de restaurer les institutions en améliorant leur qualité pour que les citoyens aient le plein pouvoir d’exercer un contrôle et d’exiger des comptes aux gouvernants, faute de quoi l’incivisme ira crescendo.

Sur le web : Vous aimez cet article ? Partagez le ! WhatsAppTelegram Share E-mail  ; Par Fangnariga Yeo.Un article de Libre Afrique

SECURITE ROUTIERE : LE GOUVERNEMENT ENTEND RENFORCER LA LUTTE CONTRE L’INCIVISME

Abidjan, le 16 avril 2021- A l’ occasion d’une réunion extraordinaire de la Commission nationale de la Sécurité routière (CNSR), le jeudi 15 avril 2021, le ministre des Transports, Amadou Koné, a annoncé que le gouvernement envisage de mettre en place une stratégie efficace de lutte contre l’incivisme sur les routes. « Cette opération va consister à réprimer systématiquement les cas de conduite sans visite technique automobile, de conduite en état d’ébriété, d’excès de vitesse, de mauvais état mécanique du véhicule et de détention de faux documents de transport » a expliqué Amadou Koné.

Selon le ministre, l’opération de répression sera précédée et appuyée par une campagne médiatique qui débutera dans les tout prochains jours, le temps de préparer en liaison avec les départements ministériels concernés le dispositif de sanction et de répression.

Turquie : Erdogan ordonne l'expulsion des ambassadeurs mobilisés en faveur de l'opposant Kavala

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé samedi avoir ordonné l'expulsion, "au plus vite", des dix ambassadeurs dont ceux de France, d'Allemagne et des Etats-Unis, qui ont réclamé la libération de l'opposant Osman Kavala. 

"J'ai ordonné à notre ministre des Affaires étrangères de déclarer au plus vite ces dix ambassadeurs persona non grata", a affirmé le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans le centre de la Turquie, sans préciser la date à laquelle les diplomates devront partir. 

Ces diplomates "doivent connaître et comprendre la Turquie", a poursuivi M. Erdogan en les accusant "d'indécence". "Ils devront quitter" le pays "s'ils ne le connaissent plus", a-t-il ajouté. Mesure rare dans les relations internationales, déclarer "persona non grata" des diplomates ouvre la voie à leur expulsion ou leur rappel par leur propre pays.

Selon une source diplomatique allemande, les dix pays concernés se concertaient samedi soir, sans avoir toutefois reçu de notification officielle de la mesure.

"Du matin au soir ils (les diplomates) répètent : Kavala, Kavala...

Mais celui dont vous parlez, Kavala, c'est l'agent de Soros en Turquie", a affirmé le président Erdogan durant une réunion publique, faisant une nouvelle fois référence au milliardaire américain d'origine hongroise George Soros auquel il compare régulièrement l'opposant. 

Emprisonné depuis quatre ans sans jugement, Osman Kavala est accusé depuis 2013, par le régime du président Erdogan, de vouloir déstabiliser la Turquie. 

Dans un communiqué publié lundi soir, le Canada, la France, la Finlande, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Suède et les Etats-Unis ont appelé à un "règlement juste et rapide de l'affaire" Osman Kavala, homme d'affaires et mécène turc devenu une des bêtes noires du régime, emprisonné depuis quatre ans sans jugement.

Dès le lendemain, leurs ambassadeurs étaient convoqués au ministère des Affaires étrangères, les autorités turques jugeant "inacceptable" leur démarche.

Le chef de l'Etat turc avait ensuite brandi la menace d'une expulsion à son retour d'une tournée africaine, jeudi.

-"Rien qui puisse justifier l'expulsion"- Parmi les premiers pays à réagir, samedi soir, la Suède, la Norvège, le Danemark et les Pays-Bas ainsi que l'Allemagne ont fait savoir qu'ils n'avaient reçu aucune notification officielle concernant leurs ambassadeurs respectifs à ce stade. "Notre ambassadeur n'a rien fait qui puisse justifier l'expulsion", a indiqué une porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, Trude Måseide, citée par l'agence de presse NTB, ajoutant que son pays "continuera d'exhorter la Turquie à adhérer aux normes démocratiques". "Nous sommes actuellement en consultation intensive avec les neuf autres pays concernés", a de son côté annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères. Plusieurs parlementaires néerlandais ont réagi sur les réseaux sociaux.

"A juste titre, l'ambassadrice néerlandaise en Turquie a entre autres appelé à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme. Désormais, les 27 pays de l'UE doivent se rallier à cela", a tweeté la parlementaire travailliste Kati Piri. En décembre 2019, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) avait ordonné la "libération immédiate » de M. Kavala - en vain. A 64 ans, cette figure majeure de la société civile, homme d'affaires richissime et philanthrope, né à Paris, a été maintenu en détention début octobre par un tribunal d'Istanbul qui a estimé "manquer d'éléments nouveaux pour le remettre en liberté".

Osman Kavala, qui a toujours nié les charges pesant contre lui, comparaîtra de nouveau le 26 novembre. Arrêté initialement pour sa participation au mouvement anti-gouvernemental dit de Gezi en 2013, époque à laquelle M. Erdogan était Premier ministre, il a ensuite été accusé de tentative de coup d'Etat et d'espionnage. -"Un procès équitable n'est plus possible"- Dans un entretien récent à l'AFP, M. Kavala a estimé que sa détention permet au régime de M. Erdogan de justifier ses "thèses complotistes".

"Considérant qu'un procès équitable n'est plus possible dans ces circonstances, je pense que cela n'a aucun sens pour moi d'assister aux audiences à venir", a-t-il annoncé vendredi via ses avocats. Le Conseil de l'Europe a récemment menacé la Turquie de sanctions, qui pourront être adoptées lors de sa prochaine session (30 novembre au 2 décembre) si l'opposant n'est pas libéré d'ici là. Le chef de l'opposition Kemal Kiliçdaroglu a estimé que la menace d'une prochaine expulsion des ambassadeurs risquait de "précipiter le pays dans le gouffre".

Par AFP/ Publié le 23-10-2021 à 21:41 GMT |

  • Publié dans Monde

Par Mah Sogona Bamba / "On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp".

 

"Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp "

**GRAND NORD GRAND EST GRAND CENTRE ...etc. DEPASSIONNONS CE DEBAT. Je pense que tout le monde peut comprendre qu'il n'est nullement interdit par notre loi que des personnes d'une contrée se réunissent pour mettre en place un instrument au service du développement de cette contrée?

Dans notre pays il a toujours eu des mutuels de développement dans nos villages. Pourquoi donc cela ne pourrait se faire à une échelle plus grande? Eh oui hélas comme c'est toujours le cas en politique d'aucuns nourrissent une suspicion légitime face à cet instrument dit de développement et apolitique en gestation. C'est normal et c'est leur droit.

Cependant je crois qu' il faut attendre de voir à l'usage et à l'usure si cet instrument apolitique dit de développement est détourné et utilisé à d'autres fins politiques sectaires : ethnocentristes ou tribalistes comme vous le soupçonnez avant de crier au loup de façon virale sur les réseaux sociaux. Oui il faut dépassionner ce débat et le mener de façon sereine en évitant de prendre des raccourcis politiques.

Par ailleurs ce débat sur l' Union du Grand Nord a révélé encore une fois quelque chose d'inquiétant et de décevant : c'est que le fameux Chris Yapi a des ententes et des relais partout partout au sein même du Rhdp. On comprend aujourd'hui que ce sont des Rhdp qui alimentent en info Christ Yapi et se servent de lui pour régler leurs problèmes en interne au Rhdp. Des Rhdp sont donc en train de transformer cette machine du mensonge de la calomnie et de la manipulation qui est Chris Yapi en allié et réseau crédible rien que pour mettre à mal leurs adversaires au sein du Rhdp. C'est proprement lamentable !

Doit-on comprendre que le combat pour la succession de Ouattara a déjà commencé et qu'il faille dés maintenant faire feu de tous bois pour le gagner? Non! il faut dépassionner ce débat svp .

SIMONE EHIVET PARLE DE GBAGBO ET DE SON AVENIR POLITIQUE DEPUIS LA RDC: (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ.

" J'ai traversé des ÉPREUVES qui sont très FORTES mais j'ai eu la grâce d'être GUÉRIE par DIEU . Quand le problème de DIVORCE s'est présenté , j'avais suffisamment d'énergie en moi pour également faire face. Ce qu'on nous dit c'est : FEMME soyez soumises à vos MARIS . Et moi je pense avoir faire cela dans ma vie. Peut-être que je n'ai pas fait totalement ce qu'il espérait , on ne sait jamais . (...) On dit que vous avez interférer dans le travail de votre MARI . Ça c'est ce que FRANCE24 , TV5 MONDE dit . Ce n'est pas la VÉRITÉ. Je ne dis pas que mon MARI ne m'interrogeait pas , ce que je croyais juste de lui répondre, je luis répondais.

(...) C'est vrai que dans l'expérience que j'ai vécue, je considère qu'il y'a des INJUSTICES quand même que j'ai VÉCUES. Au moment de mon ARRESTATION , j'ai été AGRESSÉE comme s'est pas permis . Mon MARI, lui au contraire, ils sont venus , ils l'ont protégé, lui qui était le chef de l'état . Parce-que je suis une FEMME . Ils m'ont BATTUE . Parce-que je ne suis pas restée à la maison pour faire la CUISINE et à m'occuper des ENFANTS.

Quand on veut S'ASSOEIR pour regarder tout cela , on peut s'apitoyer sur soi-même et cela peut CASSER le MORAL . J'ai fait tout cela et qu'est-ce-que j'en tire ? Je n'ai même pas la RECONNAISSANCE de celui qui partageait ma VIE. Es-ce que ça vaut la peine de CONTINUER ce COMBAT ?

 Ce qui m'arrive et qui me conduit , c'est ma VISION pour L'AFRIQUE (...) Ce que j'ai fait , c'est des choses que j'ai cru juste de faire. Les COMBATS que j'ai MENÉS , c'est des COMBATS que j'ai cru juste de MENER. C'est vrai qu'il y'a des choses que je vais être obligée de RECOMMENCER. Mais il y'a beaucoup de choses que j'ai RÉALISÉES. Je pense que la FEMME a des choses à apporter en POLITIQUE et en AFRIQUE , une FEMME peut devenir CHEF D'ÉTAT . Je reste convaincu qu'une FEMME doit faire de la POLITIQUE parce-que si les FEMMES ne font pas la POLITIQUE , la SOCIÉTÉ, elle va RECULER. (...) Il ne faut pas se laisser INTIMIDER ni CULPABILISER parcequ'on n'a pas tort de faire la POLITIQUE .

Les HOMMES peuvent être complexés parce-que leur ÉPOUSE a une PERSONNALITÉ qu'il considère comme une personnalité trop FORTE qui les ÉCRASE. Mais si vous, FEMMES , vous vous laissez ARRÊTER pour cela ,vous n'irez pas loin . Il faut savoir avancer SANS ÉCRASER le MARI. (...) Nous AFRICAINS, nous avons des CHOSES à PROUVER . Il faut pour cela , que dès à présent, nous nous mettions en marche pour CONQUÉRIR la SCIENCE, la TECHNIQUE, le SAVOIR-FAIRE .

Mon RÊVE, c'est cela : D'avoir des PEUPLES AFRICAINS à esprits complètement transformés qui sont capables de faire des PROPOSITIONS au MONDE. Nous avons le DEVOIR de TRANSFORMER les MENTALITÉS des AFRICAINS. "

Basket : Voici la liste des Eléphants présélectionnés pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2023

Après leur brillante participation à l’Afrobasket 2021 en terminant vice-Champion d’Afrique, les Eléphants de Côte d’Ivoire entameront le périple des éliminatoires de la Coupe du monde de Basket 2023 au mois de novembre prochain. Pour cette première fenêtre, le technicien Espagol Naxto Lezkano a présélectionné 16 joueurs dont la majorité était du parcours du Rwanda. Si on note la présence des cadres que sont Konaté Stéphane, Souleymane Diabaté, Guy Landry Edy et autres, il est important de signaler l’absence très remarquée de Matt Costello.

 A noter également la présence du chouchou du public Ivoirien à savoir Nisre Mimi Zouzoua, qui avait ébloui tout le monde lors de l’Afrobasket. Pour rappel, les Eléphants sont logés dans la poule C en compagnie de l’Angola, la République Centrafricaine et la Guinée. Cette fenêtre 1 se disputera à Abidjan du 26 au 28 novembre.

  • Publié dans Sport

Classement des universités africaines : La Côte d'Ivoire retrousse ses manches, les annonces d'Adama Diawara

-Le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a dévoilé, ce mardi 19 octobre 2021, des innovations dans l’enseignement à partir de cette année universitaire.

 Le Pr Adama Diawara qui parlait au cours de la cérémonie de rentrée solennelle des établissements d’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire, à San Pedro, a annoncé plusieurs réformes. ‹‹L’évaluation des étudiants des universités publiques se fera désormais de façon continue, à travers des interrogations écrites, des devoirs et des examens de fin de semestre››, a-t-il fait savoir. 

En outre, il a indiqué qu’une évaluation des universités et grandes écoles privées sera instaurer. Il s’agira, selon lui, d’évaluer la qualité des infrastructures et des équipements, la compétence des enseignants et les rendements interne et externe des établissements concernés. Il en résultera un classement national des établissements privés. 

Côte d'Ivoire Le ministre de l’enseignement supérieur lors de son allocution Les autres réformes majeures annoncées par le ministre Diawara sont l’instauration de la norme qualité dans tous les établissements d’enseignement supérieur et de recherche, les voyages d’immersion des enseignants-chercheurs et chercheurs dans les universités, instituts et centres de recherche français grâce au financement C2D, l’ouverture de classes universitaires préparatoires aux grandes écoles et d’instituts universitaires de technologie (UIT) dans les universités Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Alassane Ouattara de Bouaké et Péléforo Gbon Coulibaly de Korhogo. 

Côte d'Ivoire Les acteurs de la chaîne des valeurs de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique se sont fortement mobilisés Par ailleurs, le patron du département de l’enseignement supérieur a proposé une feuille de route aux différents acteurs du secteur pour traduire le thème “Un enseignement supérieur apaisé et de qualité”, choisi pour l’année universitaire 2021-2022, en réalité. Il a ainsi exhorté les chefs d’établissement a s’engager au respect des calendriers académiques, à améliorer la gouvernance des établissements pour plus d’efficacité et à développer la coopération avec le monde universitaire et socio-économique aux niveaux national, sous régional et international. Quant-aux étudiants, le Pr Diawara les a invités à s’engager dans la voie de la concertation permanente avec les responsables de leur structures de formation, leur enseignants et leur camarades étudiants.l’un des temps forts de l’intervention du ministre, a été le vibrant hommage qu’il a rendu au Président de la République. Pour lui, l’enseignement supérieur et la recherche ivoirien ont pu renaître de leurs cendres après 2011, grâce au leadership du président Alassane Ouattara. Il a cité entre autres, la réhabilitation et l’extension des universités existantes, la création de nouvelles Universités, la réhabilitation des cités universitaires…

‹‹ Le président Alassane Ouattara a fait en sorte que notre enseignement supérieur puisse sortir de l’ornière››, a-t-il affirmé. La cérémonie de rentrée solennelle des établissements de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire s’est tenue à l’université de San Pedro. La benjamine des temples du savoir a ouvert ses portes , cette année, avec 450 étudiants. À terme, ce sont 20 mille apprenants qui s’y formeront dans les unités de formation et de recherche (UFR) Science de la mer, Science de la santé, Agriculture, ressources halieutiques et agro-industrie et Logistique, tourisme hôtellerie et restauration. Cet établissement supérieur dirigé par le Pr Meité Meke, aura, également, en son sein une école préparatoire et deux écoles d’ingénieurs.

= Stéphane Beti, correspondant (App) Côte d’Ivoire By APP - 20 octobre 2021=

 La Côte est résolument engagée sur le chemin vers un meilleur classement dans le top 30 des universités africaines.

Sur la question du classement des universités africaines, la Côte d'Ivoire a décidé de retrousser ses manches pour figurer en bonne place dans « le top 30 ». Une volonté marquée par l'organisation d'un l'atelier de réflexion sur le ranking (classement) des universités africaines, dont l'ouverture a eu lieu au Radisson Blu hôtel à Port-Bouët, mercredi 20 octobre 2021.

Il s'agit d'une importante initiative du Fonds pour la science, la technologie et l'innovation (Fonsti) et du Programme d'appui stratégique à la recherche scientifique (Pasres), soutenue par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, entre autres. L'objectif à court terme de cet atelier est de « parvenir à mettre en place un système de classement national annuel entre les établissements publics d'enseignement supérieur, basé sur les performances managériales, scientifiques et technologiques ». 

Un système d'évaluation dès 2022 Le ministre a dévoilé l'ambition de la Côte d'Ivoire d'intégrer le « top 30 » du classement des universités africaines dans les années à venir. Pour y arriver, Adama Diawara a annoncé de grandes mesures et des réformes majeures en cours, qui entreront en vigueur dès 2022.

Parmi ces réformes, il a évoqué l'évaluation des universités et grandes écoles privées de Côte d'Ivoire. « On ne va pas s'arrêter aux établissements privés. Il va falloir le faire pour les établissements publics. Nous allons mettre en place ce qu'il faut pour corriger cette anomalie (le mauvais classement de la Côte d'Ivoire au niveau africain et mondial, ndlr) », a garanti le premier responsable de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique en Côte d'Ivoire.

Adama Diawara a indiqué qu'un « document de référence » sortira au terme de cet atelier de réflexion sur le classement des universités africaines, vendredi 22 octobre 2021 à Grand-Bassam. Ce document de référence permettra de guider désormais les universités (...) 

Source: linfodrome.com Lire la suite sur linfodrome.com

  • Publié dans Culture

Le Premier ministre Patrick Achi a inauguré le nouveau centre hospitalier régional (CHR) d’Aboisso d’un coût total de 29 193 029 17 Francs CFA en présence des personnalités politiques et administratives de la région du Sud-Comoé.

 Le nouveau CHR a été bâti sur un espace de 10 hectares dont trois en réserve pour une capacité de 198 lits dont 150 lits d’hospitalisation. Il compte en son sein 21 bâtiments, plusieurs spécialités dont l’hospitalisation, la chirurgie adulte et pédiatrique, la gynécologie, la réanimation adulte et pédiatrique, l’imagerie médicale, les urgences, un service d’hémodialyse doté de 10 postes de dialyse entre autres.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan national de développement sanitaire (PNDS) décliné par le gouvernement, sur la période 2016-2020 qui vise à avoir un système sanitaire “mieux performant” au service des populations notamment les couches les plus vulnérables, a expliqué Patrick Achi. Pour le premier ministre, c’est à juste titre que les populations du Sud-Comoé ont souhaité la construction de ce CHR car ‘’ la santé et la bonne prise en charge des urgences médicales sont une préoccupation essentielle, un droit humain fondamental pour vivre avec dignité et sérénité‘’. Il a exhorté les populations à souscrire à la couverture maladie universelle (CMU), afin de bénéficier de soins à moindre coût dans les centres de santé. Il a salué l’adhésion des populations à la politique de développement du Président Alassane Ouattara dont résulte la construction du CHR et de plusieurs autres à travers le pays.Les travaux du CHR d’Aboisso ont été lancés en mai 2019 par l’ancien Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Par AIP Publié le 21-10-2021 à 18:27 GMT |

 #Société ✅𝐂𝐨𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐫𝐯𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐢𝐱 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐞𝐟𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐮 𝐒𝐮𝐝-𝐂𝐨𝐦𝐨𝐞́

(Sud-Comoé), le 21 octobre 2021- En marge de la cérémonie d'inauguration du nouveau Centre hospitalier régional (CHR) d'Aboisso, le jeudi 21 octobre 2021, le Premier Ministre Patrick Achi a salué la contribution des chefs traditionnels de la région du Sud-Comoé à la promotion de la cohésion sociale et la préservation de la paix, au cours d'une rencontre d'échanges. "Le Président de la République, Alassane Ouattara, me charge de vous dire merci pour votre engagement en faveur de la paix. Le rôle des chefs est essentiel et primordial dans la recherche de la paix et la stabilité.Les chefs ont été des acteurs majeurs dans la résolution des crises de ces dernières décennies. Pour cela, le Président vous dit grand merci", a dit le Chef du gouvernement. Au nom du Chef de l'État, il a encouragé les chefs traditionnels du Sud-Comoé à continuer d'œuvrer à l'amélioration de la paix sociale, gage de stabilité, favorable à la création d'emplois pour la jeunesse et au développement du pays.Aboisso

"Aujourd'hui, la Côte d'Ivoire a repris sa marche pour le développement.

Nous devons continuer d'avancer. Il ne faut plus qu'on s'arrête. Nous avons besoin de paix et de stabilité parce que notre pays veut aller plus loin. Pour réaliser ce rêve, le Président compte sur la contribution des chefs traditionnels", a-t-il insisté. Le Chef du Gouvernement a rassuré les chefs traditionnels et leur porte-parole, Nanan N'Dohou Adé IV, chef du canton Attoungbré, sur la prise en compte de leurs doléances. Notamment le bitumage des voies urbaines d'Aboisso, la scission du vaste département d'Aboisso en trois départements (Aboisso, Ayamé et Maféré), le prolongement de l'autoroute jusqu'à Adaou, la construction d'un site pour la préfecture d'Aboisso et la construction d'un bureau régional de la Chambre des rois et chefs traditionnels. Plusieurs personnalités, dont le président du Conseil Économique, Social Culturel et Environnemental Aka Aouélé, par ailleurs président du Conseil régional du Sud Comoé, ont pris part à la rencontre d'échanges entre le Premier ministre Patrick Achi et les chefs traditionnels de la région.

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞 : 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

«Un chef qui parle trop est un petit chef qui ne peut rien».

SORO KANIGUI: " JE CONFIRME QUE GUILLAUME SORO EST CHRIS YAPI" Quand on lui demande s'il a des nouvelles de Guillaume Soro, la réponse de Kanigui Soro fuse : «Je ne veux même plus avoir de ses nouvelles». Le président du Rassemblement pour la Côte d'Ivoire (RACI) et député de Sirasso, le dit et le répète. Avec Guillaume Soro, c'est fini ! Dans cet entretien qu'il nous a accordé à sa résidence, samedi 16 octobre 2021, l'homme se livre sur plusieurs sujets, sans langue de bois. Le troisième mandat du président Ouattara, l'éphémère Conseil national de transition (CNT), Guillaume Soro, Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé, l'avatar Chris Yapi, la réconciliation nationale...

Mamadou Kanigui Soro rue dans les brancards, tout comme il sait user du langage policé. En tous les cas, il dit haut ce qu'il pense. Et quelquefois, ça peut faire mal.

Comme toujours la politique vous suit jusqu'à domicile ?

- Je m'instéresse à tout ce qui concerne la vie de mes concitoyens. Cependant la finalité d'un individu ce n'est pas la politique.

Nous parlons du RACI ?

- Il va super bien ! Nous suivons un processus avec le RHDP (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix : ndlr). Très bientôt, nous situerons l'opinion publique sur la posture du RACI (Rassemblement pour la Côte d'Ivoire : ndlr) par rapport à l'actualité. Nous avons décidé de cheminer avec le président de la République. Et on n'a pas l'intention de procéder contrairement aux orientations du chef de l'État.

Vous dites que tout va bien, pourtant ce n'était pas le cas il y a deux ans ?

- Vous dites bien qu'il y a deux ans. Vous savez, les partis politiques sont un peu comme l'organisme humain. Parfois il tombe malade, puis il guérit. Donc, il y a eu des secousses qui sont désormais derrière nous. Pour ce qui nous concerne, nous ne sommes plus un parti d'opposition. Nous sommes aux côtés du chef de l'État, Alassane Ouattara. Au-delà, nous essayons de voir les conditions dans lesquelles nous fonctionnons politiquement autour de lui. On attend ses orientations. C'est pour cela que les Ivoiriens ne nous voient pas pour le moment. Mais quand tout sera bien défini, vous saurez. Et c'est pour bientôt. 

La proximité avec le RHDP ne fait-elle pas de l'ombre au RACI ?

- Pourquoi ?

Non. La lutte politique, ce sont des objectifs. Même si nous intégrons le RHDP, en quoi cela ferait de l'ombre si les objectifs sont les mêmes ? Le plus important aujourd'hui, c'est de défendre le président de la République. Nous faisons ce que nous pouvons pour lui permettre de réussir sa gouvernance. À ma sortie de prison, j'ai appelé à voter pour lui. Donc, nous mettrons tout en œuvre pour que son mandat se passe dans la quiétude. Nous nous battrons pour que les populations adhèrent à son programme de gouvernement. Pour le reste, ce sont des polémiques inutiles. Que le RACI existe ou pas, le plus important est qu'Alassane Ouattara soit le président de la République de Côte d'Ivoire. "Que le RACI existe ou pas"...

La conquête du pouvoir ne fait-elle pas partie de vos objectifs ? 

- Le but d'un parti politique c'est de porter quelqu'un au pouvoir, n'est-ce pas ?

À l'époque, le RACI avait un candidat. Malheureusement, l'objectif n'a pas été atteint. Ceux qui veulent continuer dans la dynamique de l'opposition avec d'autres candidats sont partis. Nous qui avons choisi le président Ouattara comme notre candidat en 2020, il est là. Et quand vous observez l'orientation de la politique nationale, vous vous apercevez que les partis sont en train de constituer des groupements. Au moment où je vous parle, Laurent Gbagbo est en train de faire son Congrès (16 octobre 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire : ndlr). Il y a quelques semaines, Stéphane Kipré a dissout son parti pour se mettre à la disposition du nouveau parti de Laurent Gbagbo.

Cela veut-il dire que Stéphane Kipré a trahi ses propres objectifs ? 

Non. En ce qui nous concerne, lorsque les discussions seront terminées avec le président de la République, on dira à l'opinion notre posture. En tant que président du RACI, j'adhère pleinement à ses orientations. Je l'ai déjà dit à la plupart de mes collaborateurs et cela ne me gène pas du tout.

Vos détracteurs n'ont-ils pas raison d'affirmer que votre ralliement au RHDP a été négocié, en échange de votre sortie de prison ? 

- En général, je ne réponds même pas à cette question, parce que c'est leur propre avis. Ce sont des affirmations gratuites. Ceux qui disent que j'ai négocié, sont les mêmes qui disent «voilà, Kanigui est devenu pauvre». Ce sont les mêmes qui tapent leur tam-tam et qui dansent. Je ne les suis pas dans cette contradiction. Moi, j'étais au RDR (Rassemblement des républicains : ndlr). Le jour où j'ai décidé de former le RACI, ce n'était pas à la demande de quelqu'un. Le jour où je décide de retourner auprès du président de la République, c'est en toute liberté que je le fais. Et puis, je ne suis pas le seul qui sois parti. La liste est très longue. Souvenez-vous aussi d'une chose, nous qui avions fait, hier, la rébellion avec Guillaume Soro, puisque c'est de lui que vous voulez parler, combien de cadres politiques sont encore à ses côtés ? On peut faire le décompte, il y en a très peu. Lui-même le dit dans ses posts sur ses réseaux sociaux. Il ne faut pas seulement jeter la pierre aux autres. À un moment, il faut se demander pourquoi on n'arrive pas à rassembler. 

Votre retour auprès du président Ouattara est-il le nœud de vos dissensions avec Guillaume Soro ? 

- Je ne sais pas. Ce que je peux vous dire, et je l'assume, le leadership Guillaume Soro est un peu comme un mirage. Quand vous le voyez de loin, vous pensez qu'il existe réellement. Approchez-vous et vous vous rendrez compte que c'est une illusion. C'est ce que je peux vous dire. 

Il vous a déçu ? 

- Beaucoup plus que cela. ===== Que lui reprochez-vous exactement ? ======= - Vous voulez me ramener à d'anciennes polémiques. Je me suis aperçu que ma vision de la démarche politique et de mon idéal de société ne correspondent pas à sa façon de faire la politique. Je préfère m'exprimer ainsi. Parce que, rentrer dans les détails, ce serait une sorte de commérage. Lorsqu'on est avec quelqu'un, la séparation vient d'une série d'observations. Si je dois citer tout cela ici, on n'en finirait pas de si tôt. Je préfère résumer pour dire, ni sa démarche, ni sa vision et sa méthodologie politique ne correspondent à ma façon de faire la politique. Dès lors, en toute humilité, j'ai décidé de retourner auprès de celui aux côtés de qui j'ai appris à faire ce métier. J'ai commencé au RDR. À un moment donné j'ai désapprouvé des choses que faisaient le parti et j'en suis sorti pour porter un autre leadership. Si je constate que ce leadership est une illusion, il est tout à fait normal qu'en toute humilité, je reconnaisse mon erreur et que je revienne au RDR. D'ailleurs, c'est ce que lui-même a fait. Il chante sur tous les toits aujourd'hui, que le président Ouattara l'a déçu et que c'est la raison pour laquelle il est parti. C'est aussi la même raison qui peut pousser quelqu'un qui l'a côtoyé à finir par s'en aller. Donc, si on me reproche des choses, on doit pouvoir lui reprocher les mêmes choses, parce que je ne vois pas la différence. D'ailleurs lui, il a commencé avec Gbagbo, ensuite Ouattara. Moi, je ne fais que retourner à la maison.

Que vous a dit le président Ouattara ? 

- Écoutez, je ne peux pas vous dire ici ce que le président de la République et moi, nous nous sommes dit. Vous savez, là aussi, c'est la responsabilité. Quand vous parlez avec un chef d'État, que vous tombiez d'accord ou pas, vous ne pouvez pas dévoiler sur la place publique tout ce que vous vous êtes dit. À ma sortie de prison, je suis intervenu sur plusieurs chaînes, notamment La NCI. Le jour de mon passage sur le plateau de cette chaîne, vous remarquerez que pour couper court à la polémique, je ne me suis pas attaqué à Guillaume Soro. Au contraire, j'ai dit qu'il avait beaucoup donné à la Côte d'Ivoire et qu'il n'était pas bon qu'il se retrouve dans cette posture. Je m'étais arrêté là. Parce que, après avoir défendu hier, si tu reviens et que tu passes le temps à dire, il m'a fait telle et telle chose, finalement cela ne fait pas sérieux. Autant je me suis abstenu de dire le contenu de l'échange que j'ai eu avec le chef de l'État, autant je n'ai pas donné les points de mes désaccords avec Guillaume Soro. Visiblement, cela n'a pas suffit à mes anciens collaborateurs à avoir la sagesse nécessaire pour faire preuve de retenue. Au contraire, ils sont allés dans tous les sens. Si fait qu'aujourd'hui, je commence à parler un peu de lui. L'adage dit que, quand tu danses avec un aveugle, il faut de temps en temps lui marcher sur le pied pour qu'il comprenne que tu es là. Je m'excuse auprès du président de la République, pour donner juste un petit détail, lors de ma rencontre avec lui. ... 

- Lorsque j'ai rencontré le président Ouattara, sur les quarante-cinq minutes, à peu près, d'entretien que nous avons eu, j'ai pris près de la moitié du temps pour plaider la libération de Simon Soro (frère cadet de Guillaume Soro : ndlr). J'ai souhaité que, même s'il avait la possibilité d'user de son pouvoir discrétionnaire, pour aider à libérer ne serait-ce qu'une personne, il fallait qu'il le fasse pour Simon Soro. Je préfère juste parler de cet aspect, pour montrer ma bonne foi. Je n'étais pas allé voir le président, ce jour-là, pour lui dire vous êtes le plus beau du pays ou lui faire un discours flatteur. La moitié de mon temps a été consacrée à la cause de Simon Soro. Pas parce que Simon me l'avait demandé. D'ailleurs, pendant que nous étions en prison, il me détestait. Je peux vous dire que là-bas, chacun connaissait déjà ma position. Après les deux premiers mois, sur les neuf que nous avons passé en détention, ça n'allait pas entre Guillaume Soro et moi, à cause de sa communication et de sa méthode. Donc, pour cela, il y a un certain nombre de cadres qui ne m'adressaient presque plus la parole, parmi lesquels Simon. Mais lorsque j'ai rencontré le président, j'ai plutôt écouté ma conscience. J'ai surtout plaidé son cas, parce qu'il était malade. De plus, il n'est pas un acteur politique. Ça au moins, que le président veuille bien m'excuser, pour le fait que je dévoile cet aspect. C'est aujourd'hui que j'en parle. Quant au reste de la conversation, c'est un chef d'État pour qui j'ai de l'admiration et du respect. On ne ressort pas d'une rencontre avec une personnalité de son rang, pour ensuite dire à la presse ou devant des gens ce que vous vous êtes dit. Ce qui m'intéresse, c'est que la Côte d'Ivoire soit un pays paisible. Quelle que soit la posture que l'on adopte, nous devons travailler à préserver l'unité nationale et la stabilité de notre pays. Il faut faire en sorte que les Ivoiriens aient la quiétude. Je ne vais jamais adhérer à une politique visant à déstabiliser la Côte d'Ivoire ou à créer la chienlit.

Donc, il est clair que certains étaient dans une logique de déstabilisation du pouvoir ? 

- L'épisode du CNT est là (Conseil national de transition créé le 2 novembre 2020 pendant la contestation des élections présidentielles d'octobre 2020 : ndlr). Vous croyez que le CNT est venu comme ça, tel est un cheveu sur la soupe ?

Eux-mêmes expliquent clairement dans des vidéos, que le CNT était un projet de coup d'État. Certains soroïstes le disent dans des vidéos. Quelle que soit la raison pour laquelle on m'a envoyé en prison, moi j'ai décidé de ne pas adhérer à un projet de déstabilisation.

Pourtant vous avez participé à la rébellion de 2002 qui a connu son épilogue en 2011 ?

- J'ai fait la rébellion, de 2002 à 2011. Après, j'ai décidé de consacrer ma vie à une politique de stabilité, de pardon et de tolérance. Pas autre chose. En Côte d'Ivoire, il faut quand même le reconnaître, Ouattara est un président qui fait son effort, non seulement pour stabiliser le pays, mais pour donner aux Ivoiriens de meilleures conditions de vie. La seule chose que je ne partageais pas, un moment donné, j'ai pensé que ce n'était pas le plus légitime d'entre nous qui était en train d'être choisi pour lui succéder en 2020. La question de la succession était le seul point de divergence. Mais je peux dire que nous étions engagés naïvement. Car, c'est une fois en prison, que nous allons nous apercevoir qu'il y a beaucoup d'éléments d'informations que nous n'avions pas. Si on fait le tour de tous ceux qui sont allés en prison en 2019, s'ils veulent être honnêtes avec vous, ils vous diront qu'ils ont été arrêtés pour beaucoup de questions réelles qu'ils ignoraient.

Par exemple ?

- Je ne vais pas rentrer dans les détails.

Avez-vous des nouvelles de Guillaume Soro ?

- Je ne veux même plus avoir de ses nouvelles. 

S'il essayait de renouer avec vous, un coup de fil par exemple, vous prendrez son appel ?

- Je ne peux pas dire à la fois que je ne veux plus une politique guerrière et être en belligérance avec les autres. Il est un citoyen ivoirien. S'il décide de m'appeler, je vais décrocher. Mais si le contenu de l'appel ne me convient pas, je lui dirai clairement ce que je pense. En tout cas, ce qui est tranché à mon niveau, il est certain que Guillaume Soro et moi ne ferons plus équipe. Il faut que ce soit très clair pour tout le monde. Il se dit qu'il négocierait son retour en Côte d'Ivoire... - Je n'en sais rien. Peut-être que les concernés sont mieux placés pour répondre. 

Le 11 octobre, dans un post sur vos réseaux sociaux vous écriviez, notamment : «Un chef qui parle trop est un petit chef qui ne peut rien».

À qui faites-vous allusion ?

- C'est ma philosophie. Maintenant, celui qui se sent morveux se mouche.

Certains pensent que Guillaume Soro serait derrière l'avatar Chris Yapi. C'est aussi votre avis ?

- Ce n'est pas une question d'avis. Moi, je confirme que c'est Guillaume Soro qui est Chris Yapi !

Qu'est-ce qui vous le fait dire ? 

- Guillaume Soro, c'est Chris Yapi. Passons à autre chose.

Quel est votre avis sur le troisième mandat du président Ouattara qui a été vivement contesté ? 

- Moi, je suis la justice ivoirienne. Nous-mêmes, dans le cadre de notre organisation politique (le RACI : ndlr), n'avions pas souhaité un troisième mandat du président Ouattara. Toutes les communications ont été faites. Et je pense que le président lui-même n'avait pas l'intention de faire un mandat de plus. On l'a bien vu. Il avait porté son choix sur un candidat qui, malheureusement, a été rappelé à Dieu, paix à son âme. Le RHDP choisi alors le président Ouattara, sur la base de la nouvelle Constitution qui a été votée (elle a été approuvée à 93,42% au référendum constitutionnel du 30 octobre 2016 : ndlr). Il y a eu polémique. Mais dès lors que le Conseil constitutionnel fait la lecture de cette nouvelle Constitution et estime que le président est éligible, le débat est clos. Mais la neutralité du Conseil constitutionnel est sérieusement mise en doute par l'opposition... - Si on rentre dans ce débat, nous ferons tous fausse route. Moi je pense que la stabilité du pays commence là où chaque citoyen respecte les institutions du pays. Si nous ne le faisons pas, jamais notre pays ne sera stable. Cela veut dire que n'importe quel citoyen peut se lever, à tout moment, pour contester la décision d'une institution. Aux États-Unis, il y a eu une contestation des résultats des élections en 2020 de la part de Donald Trump. Quand la Cour suprême (la plus haute juridiction américaine qui entérine le scrutin : ndlr) a validé le choix du collège électoral, est-ce qu'ils ont fait une guerre pour ça ? Ils sont passés à autre chose. Pourquoi en Côte d'Ivoire, quand une institution valide, on ne veut pas passer à autre chose ? Hier, ce sont les mêmes raisons qui ont fait qu'il y a eu la guerre. C'est pour cela que je dis, j'ai eu à faire la rébellion de 2002, je ne veux plus en faire. Il faut maintenant que nous fassions de la politique. Chacun doit défendre ses opinions, de façon démocratique. Lorsque les institutions tranchent, il faut rentrer dans les rangs et espérer parvenir à convaincre davantage le peuple, lors des élections prochaines. Pour moi, ce débat est clos. Le Conseil constitutionnel a tranché. Aujourd'hui encore, il se trouve des gens qui sont en train de dire que Ouattara n'a pas gagné les élections de 2010. Vous ne les trouvez pas ridicules ? Depuis plus de dix ans, il est président. Et vous êtes encore dans ce débat, alors que c'est lui qui signe tous les actes qui régulent votre vie. Je trouve que ce n'est pas normal. Dernièrement, ceux qui ont contesté le troisième mandat sont allés aux élections législatives.

Est-ce qu'ils ne reconnaissent pas de fait Ouattara comme président ?

Selon certains, la limite d'âge comme critère d'éligibilité du président pourrait être une solution aux contestations. C'est aussi votre avis ?

- Cette question, même au RACI, ne ferait pas l'unanimité. Les partis politiques sont des organisations qui défendent des idées. Et en général, le débat se fait à l'intérieur de ces organisations. Une fois qu'une décision est arrêtée en interne, le chef porte cette décision finale à la connaissance de tous et donne son orientation. À partir de ce moment, tout le monde s'aligne. Pour ce qui me concerne, ce débat n'a même pas encore commencé au sein du RHDP ou dans l'entourage du président pour que je me prononce. Pendant que j'affirme soutenir le chef de l'État. Si demain, après des consultations en interne une décision est prise et qu'elle est contraire à la mienne, je serais en contradiction avec moi-même. Je ne fonctionne pas comme ça. Quand la politique est faite en équipe, et qu'on est un reponsable sérieux, il faut de la réserve. J'attends que ce débat s'ouvre à l'intérieur de la structure à laquelle j'appartiens. Ensuite, je ferai connaître ma position au sein du RACI, tout comme dans le groupe parlementaire RHDP.

Source  / L'intégralité de l'interview ici👇 https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=3134565166773056&id=2034225126807071