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Les actions du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance commencent à produire des premiers résultats encourageants.

"Pour lutter contre la corruption, il faut protéger les lanceurs d’alerte"

Épiphane Zoro Bi Ballo, l’atout anticorruption d’Alassane Ouattara Depuis sa nomination comme ministre de la Promotion de la bonne gouvernance en avril 2021, l’ancien magistrat multiplie les mesures pour tenter d’endiguer la corruption.

Un fléau qui n’épargne aucun secteur. Au programme : audits, contrôles, plateforme de surveillance…

Décryptage.

 Obtenir rapidement un document administratif sans devoir suivre les procédures classiques ? Intégrer une école sans avoir à passer par la case concours ? Bénéficier en priorité de poches de sang dans un hôpital ? Acquérir un terrain ?…

À ces questions, les Ivoiriens ne le savent que trop bien, la seule réponse qui vaille tient souvent à une poignée de billets.

Par où commencer ? Pour tenter de mettre fin à ces pratiques devenues la norme, qui n’épargnent aucun secteur d’activité, affectent les services publics comme les sociétés privées, ainsi que les finances de l’État, le président Alassane Ouattara a, en avril 2021, doté le gouvernement d’un ministère de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption – dont il a fait l’une des priorités de son troisième mandat.

 À sa tête, le chef de l’État a placé un ex-magistrat chevronné, Épiphane Zoro Bi Ballo, dont la mission est autant de soulager les citoyens, dont le quotidien est littéralement « miné » par cette corruption tenace, que d’apporter des garanties aux partenaires internationaux, inquiets de la persistance de ce fléau. Un peu plus de 40 % des Ivoiriens interrogés en 2020 dans le cadre d’une étude de l’ONG Transparency International estimaient que le niveau de corruption avait même empiré par rapport à l’année 2019.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara veut accentuer la surveillance des entreprises publiques Alors, par où commencer ? Ancien expert juridique auprès de la Cour pénale internationale (CPI), Épiphane Zoro Bi Ballo, 55 ans, s’est vu confier, dès son arrivée à la tête du nouveau ministère, « l’opération mains propres » souhaitée par le chef de l’État.

Premières cibles : les entreprises publiques Premières ciblées : les entreprises publiques et parapubliques « avec des responsabilités clés dans la mise en œuvre de la politique de développement ». Les audits réalisés dans ces sociétés ont conduit à l’éviction de plusieurs directeurs généraux, ainsi que de responsables administratifs ou financiers. C’est le cas, notamment, au Fonds d’entretien routier (FER), à l’Agence de gestion foncière (Agef), à la Nouvelle pharmacie de la santé publique (NPSP) et à l’Autorité de régulation des télécommunications en Côte d’Ivoire (ARTCI). Les enquêtes pénales ont été confiées au pôle pénal économique et financier. Et d’autres audits sont en cours.

À l’UA, corruption et copinage au menu de la réunion des ministres des Affaires étrangères Dans le secteur de la santé, très touché par la corruption, avec souvent des conséquences tragiques, 14 structures sanitaires ont été épinglées à la suite des investigations, dont onze établissements publics et trois privés, tous dans le district d’Abidjan.

« À l’issue de ces procédures, nous avons constaté une faiblesse générale en matière de bonne gouvernance », reconnaît Épiphane Zoro Bi Ballo, conscient de l’ampleur de la tâche. Connu pour avoir signé, en 1999, le certificat de nationalité d’Alassane Ouattara (dont la candidature à la présidentielle de 2000 a finalement été écartée pour « nationalité douteuse ») – ce qui lui vaudra d’être radié de l’Ordre des magistrats et de devoir s’exiler jusqu’en 2011 -, l’ancien juge, fondateur du Mouvement ivoirien des droits humains (Midh), en est convaincu : seule une meilleure prévention permettra de contrer efficacement ce phénomène, dont tout le monde semble s’être accommodé.

Prévention et protection En collaboration avec le ministère de l’Économie et des Finances, celui du Budget, et les représentants du patronat, Épiphane Zoro Bi Ballo entend donc soumettre les entités publiques et privées à l’obligation de mettre en place des dispositifs de conformité anticorruption, dont le contrôle sera réalisé par un Bureau national de conformité. Ces dispositifs prévoient la mise en place, notamment, d’une politique de gestion des conflits d’intérêt, ainsi que d’un système d’alerte interne pour les témoins de malversations.

Le gouvernement s’est par ailleurs doté d’une plateforme de surveillance nommée Système de prévention et de détection des actes de corruption et infractions assimilées (Spacia). Lancée par le Premier ministre, Patrick Achi, en juillet 2022, ce nouvel outil permet aux Ivoiriens de dénoncer facilement les actes de corruption dont ils sont victimes, tous secteurs d’activités confondus, via internet ou en appelant un numéro Vert, le 1345.

Côte d’Ivoire : au tribunal militaire, la petite corruption à la barre « Cette plateforme est une innovation majeure », souligne Épiphane Zoro Bi Ballo. Depuis sa mise en place, en juillet 2022, jusqu’à janvier dernier, 519 cas de corruption ont été signalés, dont la plupart dans les secteurs de la défense et de la sécurité (avec de nombreux cas de racket routier), de l’habitat et de la construction, ainsi que de la santé. « À chaque signalement, nous menons nous-mêmes des opérations de vérifications. Jusqu’à présent, 76 missions ont été réalisées, 19 fonctionnaires et agents de l’État ont été suspendus ou révoqués, et une quarantaine d’agents de police ont été traduits devant le tribunal militaire », poursuit le ministre.

 Il se dit pleinement conscient « des énormes attentes de [ses] concitoyens » et les encourage à dénoncer les faits de corruption en leur promettant l’anonymat. Par ailleurs, en partenariat avec le bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), son ministère travaille au développement d’une politique de protection des lanceurs d’alerte.

Premiers résultats Mais comment lutter contre la corruption quand la justice elle-même est parfois suspectée de malversations et souffre d’un manque de moyens humains et financiers pour mener à bien sa mission ? Zoro Bi Ballo, auteur du livre Juge en Côte d’Ivoire : désarmer la violence (publié en 2004 aux éditions Karthala), balaie la question. « Beaucoup d’efforts ont été fournis pour recruter des magistrats avec de plus en plus de formations spécifiques, y compris sur la question de la transparence et de la lutte contre la corruption. Et des réformes ont été menées », affirme-t-il.

 pour lutter contre la corruption, il faut protéger les lanceurs d’alerte

Les actions du ministère de la Promotion de la bonne gouvernance commencent à produire des premiers résultats encourageants. La Côte d’Ivoire, qui accueille, à la mi-juin 2023, le Forum de l’Alliance internationale anticorruption de la Banque mondiale (dont c’est la première édition qui se déroule en Afrique), progresse d’un point, de 2021 à 2022, dans le rapport annuel sur l’Indice de perception de la corruption (IPC) publié par Transparency International : elle gagne ainsi six places au classement mondial, pour passer du 105e au 99e rang sur 180 pays étudiés.

 Conjointement à son portefeuille ministériel, Épiphane Zoro Bi Ballo est actuellement en campagne.

Élu député de Sinfra (Centre-ouest), sa ville natale, en 2016, il est aujourd’hui le coordonnateur du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) dans la région de Marahoué, où il est candidat aux élections régionales du 2 septembre prochain.

 Par Florence Richard Mis à jour le 4 juin 2023 à 10:13 Source Jeune Afrique

LE Pdt GBAGBO PEUT ETRE REINTEGRE SUR LA LISTE ELECTORALE TRES SIMPLEMENT.

Par / Pierre Soumarey "Au lieu d'engager une POLEMIQUE, d'EXIGER sur un ton guerrier ( menaces), de se lancer dans un RAPPORT DE FORCE et de CRISPER le climat socio-politique INUTILEMENT, Il est tout à fait INEXACT de dire que le Pdt GBAGBO a été ECARTE du bénéfice de la MESURE D'AMNESTIE, il est PARFAITEMENT CONCERNE par celle-ci, SOUS LA CONDITION EXPRESSE de " ne pas être en cours de procès devant une juridiction internationale".

 Dès lors, qu'il ne l'est plus, il remplit désormais les conditions permettant d'en bénéficier. Je ne sais pas POURQUOI les GENS aiment discuter et parler INUTILEMENT. Il suffit de faire constater sa NOUVELLE SITUATION par le TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE D'ABIDJAN qui avait validé sa RADIATION de la LISTE ELECTORALE dans la phase de contentieux, pour être REINTEGRE sur la liste électorale (on ne peut pas y être INSCRIT 2 fois). Ce n'est quand même pas difficile à comprendre et à faire.

Une AMNISTIE concerne des FAITS, pas des PERSONNES. Elle est GENERALE ET IMPERSONNELLE. Au cas d'espèce, elle a supprimé rétroactivement le caractère d'infraction de l'OUVERTURE FORCEE des coffres de la BCEAO durant la crise post électorale 2010-2011. Fait pour lequel il a été condamné en compagnie de 3 autres (DANO, KATINA et AKE N'GO) qui ont pu en bénéficier, si preuve était de besoin.

CONCLUSION : Au lieu d'engager une POLEMIQUE, d'EXIGER sur un ton guerrier ( menaces), de se lancer dans un RAPPORT DE FORCE et de CRISPER le climat socio-politique INUTILEMENT, j'invite le PPA-CI à accomplir cette SIMPLE FORMALITE et la JUSTICE à DIRE LE DROIT tout simplement (conformité au texte d'amnistie, impartialité, éthique, équité, diligence). J'invite les uns et les autres à avoir la capacité d'être détaché, tant intellectuellement qu'émotionnellement, et de faire preuve de pondération.

Par / Pierre Soumarey

Portrait de Michel Serres, ayant trouvé sa voie de philosophe après le choc d'Hiroshima et toujours animé du besoin de « passer partout », trouvant alors là le contemporain... Michel Serres en 2017

Comment vient une idée en philosophie ? À quoi ressemble l'atelier du philosophe ? Comment se fabrique un concept ? Et quel rôle le philosophe choisit-il d'endosser face à l'actualité ? Les Chemins de la philosophie du vendredi inaugurent une nouvelle formule : nous vous proposerons chaque vendredi des grands entretiens avec ceux qui font vivre la philosophie aujourd’hui. L'invité du jour : Michel Serres, philosophe.

Michel Serres et Adèle Van Reeth © Radio France - P. Baudoin

À l'origine de sa vocation de philosophe, Hiroshima Au début j'étais plutôt scientifique et ce que je préférais de loin, c’était les mathématiques. Un jour il m’est arrivé une tuile, c’était Hiroshima. Auparavant nous étions tous un peu scientistes, nous pensions que la science était bonne et tout d’un coup, cet événement terrible nous a appris que des physiciens de premier ordre s’étaient réunis dans le désert du Nevada pour concocter la bombe atomique...

Beaucoup de scientifiques ont alors été pris dans leur conscience profonde. Moi j’ai alors voulu faire de la philosophie, j’avais 16 ou 17 ans. Michel Serres La musique de la langue Il y a une musique propre à la langue à laquelle il faut faire très attention. C’est une véritable composition musicale. Il est possible que si je n’avais pas été philosophe, j’aurais plutôt été compositeur de musique, c’était ça ma vraie vocation je crois...

Michel Serres À quoi sert la philosophie ?

La philosophie ne sert à rien et sert à tout. Je crois que ce qui n’a aucune valeur et qui a toutes les valeurs, c’est ce qu’il y a de plus important. C’est précisément ça que cherche la philosophie, ce fameux couteau suisse qui sert à tout.

Michel Serres Texte lu par Élie Semoun : La course de Passepartout, extrait du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, 1873, folio Gallimard Sons diffusés : Archive de Gilles Deleuze, L'Abécédaire de Gilles par Claire Parnet, 1988 à la lettre H Concerto 21 pour piano et orchestre, de Mozart, Earl Wild au piano, Anthony Randall chef d'orchestre du Royal Philarmonic Orchestra Archive de Nicolas Hulot, son discours de passation de pouvoir à l'hôtel de Roquelaure le 4 septembre 2018 Chanson d'Angèle, Je veux tes yeux

  • Publié dans Culture

Maître Habiba TOURÉ dégoulinant de sueur et se ridiculisant par ailleurs sur la dénonciation de la liste provisoire de la commission électorale provisoire de la CÔTE D'IVOIRE (CEI)

« C'est de l'enfumage. Elle a pratiqué une technique bien connue des milieux des marmailleurs : grossir les faits sans les déformer (? ). Si ce n'est pas Habiba, je ne vois pas comment grossir des faits sans les déformer. Bon enfin, elle nous a habitué à ça : marmailler et marmailler encore. »

Par Yacouba Doumbia Observateur averti

Le PPA-CI fait du bruit pour rien ! La conférence de presse du Ppa-Ci relative à la fraude sur la liste électorale a accouché d'un grain d'arachide. La conférencière, Habiba Touré, a annoncé, tambour battant qu'il y aurait un peu plus de 6000 personnes ayant fraudé sur la liste électorale. Sortie pour le moins pathétique pour une personnalité de sa qualité. Bon enfin passons. Rappelons, sur la forme, à Me Habiba que même s'il y a 10. 000 votants ayant fraudé, cela ne représente même pas 1%. Ça fait exactement 0,12% dans la mesure où la CEI annonce plus de 8 millions d'électeurs.

Une goutte d'eau retirée de la mer. Sur le fond : Me Habiba s'est comportée comme une nécrophile en recensant tous nos grands défunts : Marcel Gossio, Alphonse Douaty, Attey Philippe, Seydou Elimane Diarra etc. Merci à elle de nous avoir permis de nous souvenir de ces illustres disparus. Ce qu'elle ignore et c'est grave pour une juriste, c'est que la radiation se fait sur la base d'éléments probant. Le président de la CEI avait indiqué à l'époque que Charles Koffi Diby était sur la liste parce que la radiation se fait sur la base d'un acte de décès présenté à la CEI. D'ailleurs, si la CEI devait radier tous les Diby Koffi de la liste sur la base qu'il y a un Diby décédé, elle ferait du tort à tous les Diby Koffi Charles.

 Concernant les cas des militaires condamnés pour crimes de sang. Rappelons à Me Habiba que ces personnes se sont pourvues en cassation. Le jugement n'est donc pas définitif. Si elle l'ignore, c'est que c'est grave. Si elle fait semblant de l'ignorer, c'est qu'elle nous a encore marmaillés.

La décision qui condamne Gbagbo est définitive. Pour finir, nous disons à l'avocate qu'elle ne mérite pas la toge. Quand on est avocate, on réunit tous les éléments avant de plaider. La CEI n'est pas une chambre d'hôtel. C'est une institution dirigée, Dieu merci, par un magistrat. Il connaît les procédures et est très légaliste.

Au passage, pour le Plateau, qu'elle s'adresse au PDCI-RDA. C'est leur candidat qui a fait de l'importation et ce, depuis Akossi Bendjo. À la décharge des électeurs, ils sont libres de s'inscrire où ils veulent. Elle peut donc inviter le PDCI-RDA à s'expliquer. Pour finir, nous disons à la SENTINELLE du PPA-CI qu'elle a fait du bruit pour rien ! Elle a parlé sans rien dire. 

C'est de l'enfumage. Elle a pratiqué une technique bien connue des milieux des marmailleurs : grossir les faits sans les déformer (? ). Si ce n'est pas Habiba, je ne vois pas comment grossir des faits sans les déformer. Bon enfin, elle nous a habitué à ça : marmailler et marmailler encore.

Par / Yacouba Doumbia Observateur averti

Infirmière, Charlotte se prostitue depuis quatre ans pour s'en sortir

"Nous étions présents pour tout le monde y compris après, quand il a fallu vacciner à la chaîne. Au final, on a eu droit à quoi ? Une prime de 500 €… C’est ridicule !

Infirmière de profession, Charlotte, habitante du Val-d'Oise, se prostitue depuis 2019 pour élever ses enfants et veiller à ce qu'ils ne manquent de rien. Elle témoigne. Confrontée à des difficultés financières, Charlotte, infirmière et maman de deux préadolescents, se prostitue depuis quatre ans. Confrontée à des difficultés financières, Charlotte, infirmière et maman de deux préadolescents, se prostitue depuis quatre ans. (©La Gazette du Val-d’Oise)

Par Romain Dameron Publié le 28 Mai 23 à 20:46 Voir mon actu Son regard bleu perçant se perd sur l’Oise. Charlotte (*) contient sa colère.

La petite quarantaine, cette habitante du Val-d’Oise exerce depuis plus de vingt ans « ce beau métier d’infirmière », sourit-elle avec ironie. Prostituée depuis quatre ans Il y a quatre ans, cette maman de deux préados a eu du mal à boucler les fins de mois. Son salaire et celui de son conjoint ne suffisaient plus à améliorer l’ordinaire et le manque d’argent est devenu plus pesant au fil du temps. Ni ménages ni Mac Do Pour pouvoir « offrir une semaine de vacances » à ses enfants et faire en sorte « qu’ils ne manquent de rien », cette habitante de la vallée de l’Oise a passé en revue tous les scénarios : « Je ne me voyais pas faire des ménages à 12 € de l’heure ou aller bosser chez Mac Do.

J’ai compris très vite que je pouvais me faire de l’argent facilement. » Alors, un jour gris de janvier 2019, « le 10 précisément », Charlotte a donné rendez-vous à son premier client. Une annonce écrite sur un site Internet, quelques questions posées en ligne, un accord sur le prix, et puis le premier pas dans la prostitution. « Ça a été difficile, mais j’aime le sexe et ça m’a aidée à franchir ce cap », souffle-t-elle. Vidéos : en ce moment sur Actu « Je n’ai jamais eu peur » Les rendez-vous s’enchaînent, chez les clients, dans sa voiture, à l’hôtel ou parfois chez elle pour quelques habitués. « J’ai 4 ou 5 clients fidèles et quelques occasionnels que je ne revois plus », affirme Charlotte. À raison d’une ou deux passes par semaine, parfois plus, elle empoche 800 € « les bons mois ». Malgré les risques liés à son activité, elle affirme ne jamais s’être sentie en danger : « Aucun client ne m’a menacée et je n’ai jamais eu peur. Je les choisis et je me réserve le droit d’en refuser un si je ne le sens pas. » « Je suis fatiguée et malheureuse »

Depuis quatre ans, Charlotte cache sa double vie à ses amis et à sa famille. Aujourd’hui, elle veut témoigner ou plutôt alerter sur ce que sa situation personnelle dit d’une sale époque. « Les gens doivent savoir qu'en 2023 des infirmières font les putes pour pouvoir s'en sortir. Je connais au moins trois consœurs qui sont dans la même situation que moi. Je suis fatiguée et malheureuse, mais je n'ai pas envie que mes enfants trinquent pour tout ça. Tout ce que je fais, c'est pour eux. » Charlotte Infirmière et prostituée Écœurée par le manque de reconnaissance, les salaires au rabais et les promesses sans lendemain, elle laisse exploser sa rage : « J’ai fait trois ans et demi d’études. On a des responsabilités énormes qui peuvent nous envoyer en taule si on commet une erreur. Nous (les soignants, Ndlr) avons tous été réquisitionnés pendant le Covid.

J’ai passé des journées à mettre des gens dans des housses mortuaires.

Nous étions présents pour tout le monde y compris après, quand il a fallu vacciner à la chaîne. Au final, on a eu droit à quoi ? Une prime de 500 €… C’est ridicule ! » Les dernières illusions de Charlotte se sont volatilisées après la pandémie. Aujourd’hui, pour rien au monde, elle encouragerait une étudiante à se lancer dans des études d’infirmière. Vie apaisée On tente de lui parler d’avenir, de jours meilleurs ou d’une vie apaisée, loin des passes et des michetons d’un soir. Charlotte soupire, puis repose sur la rivière ses grands yeux clairs rougis de tristesse. Un silence. « Tout ce que je fais, c’est pour mes gosses », répète-t-elle, comme un mantra. Pour se donner de la force et peut-être aussi un peu d’espoir. (*) Le prénom a été modifié.

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  • Publié dans Divers

Comment la Côte d’Ivoire conforte son rang de leader économique régional

Nouveau programme avec le FMI, révision de la stratégie d’endettement, poursuite des chantiers d’infrastructures…

 Avec une croissance supérieure à 6 %, le pays maintient ses bonnes performances. Suffisamment pour réduire les disparités entre les territoires et au sein de la population ?

 « Je crois que l’économie ivoirienne est sur la bonne trajectoire. Chaque fois que l’État investit dans les routes, les barrages, etc., cela se répercute automatiquement sur différents secteurs de l’économie et crée ainsi un cercle vertueux de croissance. L’investissement public libère le potentiel des secteurs en latence.

 Et le FMI compte accompagner cette dynamique. » Ce constat d’un économiste du Fonds constitue évidemment un motif de fierté pour l’exécutif ivoirien, et conforte la politique économique menée ces dernières années.

 Par Nadoum un Coulibaly30 mai 2023 à 08:12 Source Jeune Afrique

 "Vue générale du Plateau, le quartier d’affaires d’Abidjan, le 15 avril 2023. This general view shows the Plateau, the business district of Abidjan on April 15, 2023. © Issouf SANOGO/AFP"

𝗟𝗲 𝗠𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗿𝗲 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗼𝘂𝗹𝗶𝗯𝗮𝗹𝘆 𝗿𝗲𝗹𝗲̀𝘃𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗲́𝗿𝗲̂𝘁 𝗱𝘂 𝗻𝗼𝘂𝘃𝗲𝗮𝘂 𝗰𝗮𝗱𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗲𝗻𝗮𝗿𝗶𝗮𝘁 𝗨𝗘-𝗢𝗘𝗔𝗖𝗣

"𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, a procédé ce lundi 22 mai 2023, à l’ouverture de cette réunion."

En présence notamment de SEMme Francesca Di Mauro, ambassadrice de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, de SEM Abou DOSSO, ambassadeur de Côte d’Ivoire auprès du Royaume de Belgique, le Grand-Duché de Luxembourg et de l'Union européenne, de l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, du coordonnateur national de la Cellule de coordination de la coopération Côte d’Ivoire-UE, Bamba Semon, des représentants du Secrétariat de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), le Ministre de l’Economie et des Finances, 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, a procédé ce lundi 22 mai 2023, à l’ouverture de cette réunion.

 Il a au cours de son intervention situé le contexte dans lequel se tient la rencontre, tout en relevant l’intérêt du nouveau cadre de partenariat entre l’UE et l’OEACP. Ainsi, a rappelé le Ministre 𝗔𝗱𝗮𝗺𝗮 𝗖𝗢𝗨𝗟𝗜𝗕𝗔𝗟𝗬, le précédent accord appelé communément accord de Cotonou ambitionnait d’éradiquer la pauvreté en intégrant davantage les pays ACP dans l’économie mondiale.

 L’ambassadrice de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Francesca Di Mauro, a, quant à elle, indiqué que le nouvel accord de partenariat marque la fin du FED, du principe de cogestion et de la fonction du coordonnateur national de ce fonds.

𝐅𝐎𝐍𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐏𝐔𝐁𝐋𝐈𝐐𝐔𝐄 / 𝐂𝐎𝐍𝐂𝐎𝐔𝐑𝐒 𝐀𝐃𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐀𝐓𝐈𝐅𝐒 𝐌𝐀𝐃𝐀𝐌𝐄 𝐋𝐄 𝐌𝐈𝐍𝐈𝐒𝐓𝐑𝐄 𝐄𝐂𝐇𝐀𝐍𝐆𝐄 𝐀𝐕𝐄𝐂 𝐋𝐄𝐒 𝐎𝐏𝐄𝐑𝐀𝐓𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐂𝐇𝐀𝐑𝐆𝐄𝐒 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐏𝐄𝐑𝐂𝐄𝐏𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄𝐒 𝐃𝐑𝐎𝐈𝐓𝐒 𝐃’𝐈𝐍𝐒𝐂𝐑𝐈𝐏𝐓𝐈𝐎𝐍

Le Ministre de la Fonction Publique, Madame Anne Désirée OULOTO, a reçu, ce mardi 16 mai 2023, à son Cabinet, les sociétés de paiement mobile et les Opérateurs intervenant dans le processus de perception des frais d’inscription des concours administratifs en Côte d’Ivoire. Cette rencontre, selon Madame le Ministre, vise à permettre à tous les opérateurs de travailler selon un mode opérateur unique de paiement des droits d’inscription des candidats aux concours de la Fonction publique :

« Je veux recentrer les choses et vous amener à travailler ensemble. Toutes vos actions doivent s’inscrire dans l’éthique des concours et en conformité avec l’action du Gouvernement ».

Pour Madame le Ministre, les communications faites par les opérateurs via les plateformes autorisées doivent permettre à chaque candidat de payer son droit d’inscription chez l’opérateur de son choix.

C’est cette raison qui a amené le Ministère à élargir, au titre de l’année 2023, le nombre des opérateurs partenaires pour le paiement des frais d’inscription. Ainsi, en plus de Orange Money, MTN Money et Moov Money, les opérateurs Wave et Trésor pay Trésor Money ont été intégrés comme solution de paiement des frais d’inscription aux concours de la Fonction Publique et de l’ENA.

C’est donc dans le souci de trouver la meilleure approche et afin de garantir la transparence, l’équité et la célérité dans cette opération que Madame le Ministre de la Fonction Publique a échangé avec les responsables de ces structures qui ont unanimement apprécié la démarche. Chacun a donc fait la promesse de travailler selon le tryptique des concours, afin de garantir la pérennisation du processus d’organisation des concours qui fait aujourd’hui le bonheur et la fierté des ivoiriens.

Rappelons que les inscriptions aux concours de la Fonction Publique et d’entrée à l’ENA se poursuivent sur la plate-forme unique d’inscription, www.fonctionpublique.gouv.ci, ouverte à cet effet .

Actupeople relais

La Bonne Gouvernance et la politique anticorruption du Président de la République, Alassane OUTTARA, mis en œuvre par le ministre, Epiphane ZORO BI BALLO, salué par la communauté économique internationale, et encouragé par les ONG anticorruption.

Zoro Epiphane Ballo / C'est avec grand plaisir que j'ai co-animé, cet après-midi, une conférence de presse avec la Directrice des opérations de la Banque Mondiale et le représentant du Ministre de la Communication et de l'Économie Numérique relative au lancement officiel du Forum de l'Alliance Internationale Anti-corruption (ICHA) du Groupe de la Banque Mondiale, qui se tiendra du 14 au 16 juin 2023.

Face à la presse nationale et internationale, nous avons expliqué les enjeux de ce rendez-vous International que va accueillir, pour la première fois en Afrique, notre pays. Ce forum constituera une occasion unique de réunir des experts et des décideurs du monde entier pour échanger sur la lutte contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. Nous sommes fiers d'accueillir cet événement d'envergure qui renforcera notre engagement dans la lutte contre la corruption.

France: l'ancien président Sarkozy condamné en appel, se pourvoit en cassation

La cour d'appel de Paris a confirmé la peine prononcée en première instance, le 1er mars 2021, contre l'ancien président de la République, 68 ans, qui a écouté la décision assis sur le banc des prévenus, la mâchoire serrée. Nicolas Sarkozy est le premier ancien président condamné à de la prison ferme, son ancien mentor Jacques Chirac s'étant vu infliger en 2011 deux ans de prison avec sursis dans le dossier des emplois fictifs de la ville de Paris.

« Pacte de corruption »

Son avocat historique Thierry Herzog et l'ancien haut magistrat Gilbert Azibert ont été également reconnus coupables d'avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. La cour d'appel a, en outre, prononcé une interdiction des droits civiques de trois ans pour M. Sarkozy, ce qui le rend inéligible, ainsi qu'une interdiction d'exercer de trois ans pour Me Herzog.

 Le 13 décembre 2022, le parquet général avait réclamé trois ans d'emprisonnement avec sursis à l'encontre des trois prévenus, qui ont toujours nié toute corruption. L'ancien homme fort de la droite a contesté « avec la plus grande force » lors du procès en appel ces accusations, réaffirmant à la barre n'avoir « jamais corrompu qui que ce soit ».

 L'affaire « Bygmalion »

Cette décision était attendue alors que Nicolas Sarkozy sera rejugé en appel à l'automne dans l'affaire « Bygmalion » et qu'il est sous la menace d'un troisième procès retentissant: le PNF a requis jeudi son renvoi en correctionnelle dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Ce dossier judiciaire, qui met également en cause trois anciens ministres de l'ex-président, est indirectement à l'origine de l'affaire des écoutes.

 Les avocats de Nicolas Sarkozy ont rapidement annoncé se pourvoir en cassation contre la condamnation en appel de l'ancien président. « Nous irons jusqu'au bout du chemin judiciaire s'il le faut », a déclaré l'avocate de Nicolas Sarkozy Jacqueline Laffont à la sortie du tribunal.

(Avec agences)

 Source RFI 

17/05/2023 - 09:39

  • Publié dans Monde