Bannière

Mise à jour 9:21 AM UTC, Jan 12, 2025
Flash info
A+ A A-

CAN 2021 : Motsepe met fin au suspense ! «Je vous donne rendez-vous le 9 janvier. Je serai là dès le 7 avec ma femme et mes enfants, parce que nous sommes tous Camerounais ! (…) Donc si je suis là à partir du 7

«J’ai confiance en mes frères, je suis impatient, je suis fier, très fier d’eux, du gouvernement, de mon vieux ‘Eto’o-Eto’o-Eto’o’ (rires), du vice-président de la CAF, de ‘mon frère’ Véron (Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, ndlr) 

Avant même sa rencontre prévue mardi avec le président de la république camerounais, Paul Biya, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe, a mis un terme au débat sur le maintien ou non de la CAN 2021 (9 janvier-6 février 2022). Malgré la pression exercée par la FIFA et les clubs européens pour un report ou une annulation, le patron du football africain a assuré que le tournoi aura bel et bien lieu aux dates prévues !

«Nous serons tous présents au Cameroun dans quelques semaines. Ce tournoi, c’est pour les Camerounais et les Africains. Je suis si fier et excité du travail effectué. On peut se rendre compte de l’ampleur des engagements pris pour que les problèmes évoqués ces derniers jours soient réglés. Mon message est pour l’Afrique et pour le monde : Nous allons organiser cette CAN, en partenariat avec le gouvernement du Cameroun, le peuple du Cameroun, la CAF et le nouveau président de la Fédération camerounaise (Samuel) Eto’o. Nous sommes prêts à montrer au monde le meilleur du football africain, le meilleur de l’hospitalité africaine. Ce sera une CAN réussie, la plus réussie de toutes !», a lancé le Sud-Africain à l’issue d’une visite du stade d’Olembe, qui accueillera le match d’ouverture et la finale.

Motsepe prend rendez-vous 

Relancé par un journaliste pour savoir s’il faisait bien référence à une CAN au mois de janvier, le dirigeant a tenu un discours sans ambiguïtés. «Je vous donne rendez-vous le 9 janvier. Je serai là dès le 7 avec ma femme et mes enfants, parce que nous sommes tous Camerounais ! (…) Donc si je suis là à partir du 7, tout le monde doit être là le 7, pour le coup d’envoi de l’épreuve le 9», a clamé le successeur d’Ahmad Ahmad, avant d’adopter un ton plus grave, qui peut être interprété comme une réponse aux réticences venues d’Europe.

«Nous devons croire en nous, nous devons cesser d’être négatifs et sceptiques sur nos propres capacités. Parfois, nous sommes excessivement critiques vis-à-vis de nous-mêmes. Si nous-mêmes n’avons pas confiance en les Africains, qui aura confiance en eux ?», s’est interrogé l’homme d’affaires. «J’ai confiance en mes frères, je suis impatient, je suis fier, très fier d’eux, du gouvernement, de mon vieux ‘Eto’o-Eto’o-Eto’o’ (rires), du vice-président de la CAF, de ‘mon frère’ Véron (Mosengo-Omba, le secrétaire général de la CAF, ndlr). Notre génération doit être celle qui croit en les Africains. Nous pouvons organiser une compétition de football aussi qualitative que celle organisées en Europe et ailleurs dans le monde.» Enfin le genre de discours que tous les fans de football africain attendaient !

Par Romain Lantheaume - 21 décembre 2021

  • Publié dans Afrique

Le sommet pour la démocratie de Joe Biden a déçu Au point que l’administration américaine s’est contentée du service minimum "

Joe Biden en a fait l’inconfortable expérience avec le sommet virtuel pour la démocratie organisé par les Etats-Unis les 9 et 10 décembre.

L’événement a trahi l’embarras américain, à la fois sur la liste, critiquée, des invités, mais aussi dans l’aveu même du président Biden selon qui les Etats-Unis n’étaient pas toujours à la hauteur des idéaux démocratiques. 

Editorial du « Monde ». Les promesses de campagne n’engagent pas seulement ceux qui les reçoivent. Joe Biden en a fait l’inconfortable expérience avec le sommet virtuel pour la démocratie organisé par les Etats-Unis les 9 et 10 décembre. Il avait été annoncé en fanfare dans une tribune publiée au printemps 2020 par la revue Foreign Affairs, qui tenait lieu de déclaration de politique étrangère du candidat démocrate. Ce sommet s’est pourtant révélé un modèle de fausse bonne idée. Au point que l’administration américaine s’est contentée du service minimum (critique des mauvaises gouvernances, éloge du travail de la presse) sur une question pourtant cruciale puisque partout ou presque la démocratie est en recul, attaquée et affaiblie.

La liste des invités a trahi l’embarras américain. Le critère des intérêts régionaux de Washington l’a souvent emporté sur la nature des régimes conviés, dont au moins un tiers laissait à désirer, selon le classement de la Freedom House, un observatoire de l’état de la démocratie libérale dans le monde financé par l’Etat fédéral des Etats-Unis. C’est ainsi que la République démocratique du Congo ou le Brésil ont figuré parmi les méritants, mais ni la Turquie ni la Tunisie.

Il serait aisé d’ironiser à propos de cette sélectivité discutable et de moquer la litanie convenue de discours à distance à laquelle le sommet a donné lieu en préambule d’un rassemblement de chefs d’Etat et de gouvernement qui se tiendra en 2022, peut-être. Deux symboles de la tentation autoritaire qui travaille de nombreux pays, la Chine et la Russie, qui n’étaient évidemment pas invités, ne s’en sont pas privés. 

Recroquevillement clanique Mais il est autrement plus cruel de constater combien les Etats-Unis, naguère ambassadeurs de la démocratie libérale, sont désormais bien mal placés pour faire la leçon à qui que ce soit. Quatre années de Donald Trump, grand admirateur des hommes forts, ont en effet accéléré un affaissement inquiétant dont on ne discerne pas la fin. 

L’aveu de cette décrépitude par Joe Biden lui-même, admettant que son pays devait « combattre sans relâche pour être à la hauteur de ses idéaux démocratiques », n’en a été que plus marquant. Tout comme celui de la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, qui a convenu que les Etats-Unis étaient sans doute « le meilleur endroit pour cacher et blanchir des gains acquis frauduleusement », au cours d’une session consacrée au poison de la corruption. 

La reconnaissance de cette réalité, surtout de la part d’une puissance souvent peu économe de sa suffisance, constitue un préalable essentiel dont seules les démocraties sont précisément capables. Mais elle n’a rien d’encourageant.

Les menaces qui pèsent sur ces régimes ouverts aux vents mauvais sont à trouver dans le recroquevillement clanique qui alimente le refus des normes. Dans le mépris des contre-pouvoirs partout attaqués, qu’il s’agisse de la justice ou du journalisme. Malheureusement, ces errements sont tous à l’œuvre aux Etats-Unis, le plus souvent à l’initiative du Grand Old Party, celui fondé par Abraham Lincoln et aujourd’hui à la renverse. Il contribue largement aux tripatouillages (purges de listes électorales, obstacles au vote des minorités) et aux charcutages électoraux, tous produits à une échelle industrielle.

L’ampleur de cette panne américaine entrave Joe Biden dans sa quête d’une réponse au malheur démocratique éprouvé dans son pays comme dans de nombreux autres. Il n’y a aucune raison de s’en réjouir.

Le Monde Publié le 11 décembre 2021 à 10h32 - Mis à jour le 11 décembre 2021 à 17h34

  • Publié dans Monde

Côte d’Ivoire : les raisons du report du dialogue politique

"Certains n’ont toujours pas transmis au gouvernement leurs propositions de thèmes à débattre, alors que la date butoir avait initialement été fixée au vendredi 17 décembre.

La première séance de travail entre les différents acteurs du dialogue politique ivoirien devait avoir lieu ce mardi. Elle a finalement été reportée au 27 décembre. Un délai supplémentaire a été accordé aux partis politiques afin qu’ils déposent leurs propositions de thèmes à débattre. 

Faux départ pour le dialogue politique ivoirien. Prévu ce mardi 21 décembre, la première séance de travail entre les représentants des partis politiques ivoiriens est reportée au lundi 27 décembre. 

La raison ? Certains n’ont toujours pas transmis au gouvernement leurs propositions de thèmes à débattre, alors que la date butoir avait initialement été fixée au vendredi 17 décembre. 

« Cette étape étant un préalable au démarrage des travaux en comité restreint, un cadre de discussion approfondie, les structures concernées sont invitées à mettre tout en œuvre en vue de respecter ce délai », a indiqué le ministre de l’Intérieur, Vagondo Diomandé, dans un courrier transmis aux partis.

Vagondo Diomandé a été désigné par le Premier ministre Patrick Achi pour représenter le gouvernement lors de cette cinquième phase du dialogue politique incluant également des organisations de la société civile. Au cours d’une cérémonie à la primature en début de semaine dernière, ce dernier s’était réjoui d’une « nouvelle étape » dans ce processus de dialogue « ouvert, transparent et inclusif » plusieurs fois interrompu ou boycotté par le passé, auquel tous les partis d’opposition ont répondu présents.

Des représentants du PPA-CI de Laurent Gbagbo et du PDCI d’Henri Konan Bédié seront autour de la table.

Les deux anciens chefs de l’État se sont par ailleurs entretenus ce lundi soir à Abidjan, au domicile d’HKB.

Les deux alliés ont-ils parlé de l’organisation de ce dialogue politique qui doit notamment permettre de préparer les élections locales prévues en 2023 ?

Officiellement, non. Il s’agissait simplement « d’une visite fraternelle » pour se souhaiter de bonnes fêtes.

Source : https://www.jeuneafrique.com

 

Possible report de la CAN : le coup de colère de Samuel Eto’o « Pourquoi la Coupe d’Afrique des nations ne se jouerait pas ?

Donnez-moi une seule raison valable ! Ou alors, on est en train de nous traiter, comme on nous a toujours traités : nous sommes des moins que rien et nous devons toujours subir », « Je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas lieu »

« Certains Africains sont encore complices » 

Alors que les rumeurs sur un possible report de la CAN ne cessent d’enfler sous la pression de la Fifa, Samuel Eto’o dit son exaspération. Fraîchement élu à la tête de la Fédération camerounaise de football, l’ancien international affirme qu’il « défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique des nations ».

« Nous sommes très clairs en ce qui concerne notre engagement à faire [de la Coupe d’Afrique des nations] un succès au Cameroun. […] Nous serons tous présents au Cameroun dans quelques semaines », a assuré Patrice Motsepe lundi soir. Alors que les rumeurs sur un nouveau report de la CAN, qui doit se tenir au Cameroun du 9 janvier au 6 février, ne cessent d’enfler, le patron de la Confédération africaine de football (CAF) s’est voulu rassurant.

« On peut se rendre compte de l’ampleur des engagements pris pour que les problèmes évoqués ces derniers jours soient réglés, a-t-il ajouté. Nous allons organiser cette CAN, en partenariat avec le gouvernement du Cameroun, le peuple du Cameroun, la CAF et le nouveau président de la Fédération camerounaise, Samuel Eto’o. Ce sera une CAN réussie, la plus réussie de toutes ! » 

Des déclarations qui interviennent alors que Samuel Eto’o, tout récemment élu à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), a poussé un véritable coup de gueule, lundi.

« Je ne vois pas pourquoi elle n’aurait pas lieu », a-t-il lâché, interrogé par nos confrères de Canal+ Sport Afrique sur l’éventualité d’un nouveau report de la CAN. Le ton posé, mais animé d’une colère froide, l’ancien international de football a affirmé que la Fecafoot « défendra avec la dernière énergie la tenue de cette Coupe d’Afrique des nations ».

« Certains Africains sont encore complices »

« Pourquoi la Coupe d’Afrique des nations ne se jouerait pas ? Donnez-moi une seule raison valable ! Ou alors, on est en train de nous traiter, comme on nous a toujours traités : nous sommes des moins que rien et nous devons toujours subir », a-t-il martelé, pointant la différence de traitement entre l’Europe et l’Afrique : « L’Euro s’est joué alors que nous étions en pleine pandémie, avec des stades pleins. Il n’y a pas eu d’incidents, et nous avons joué dans plusieurs villes en Europe. » 

« Que l’on nous dise clairement les choses ! », a-t-il encore insisté, avant de regretter le fait que « dans cette façon de faire, certains Africains [soient] encore complices ».

21 décembre 2021 à 12:07

  • Publié dans Afrique

« L’Afrique face aux défis de l’immigration et du djihadisme dans un contexte de pandémie mondiale: enjeux et perspectives ».

C’est le thème du panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) le 16 décembre dernier dans les jardins dudit établissement.

Ce thème a fait l’objet de deux communications sur le thème qui ont été dites par Mlle Tall Madina, analyste politique et géostratégique, diplômée en étude stratégique et politique de défense, et Mme Aminata Diallo, enseignante en intelligence économique.

Ces communications ont été suivies par un panel qui a été marqué par l’intervention du directeur général de ECG, Dr Adama Koné. 

Intervenant en premier sur le thème, Tall Madina, a exprimé son inquiétude pour la Côte d’Ivoire au regard de ce qui se passe dans le Nord. « La géopolitique de demain en Afrique, c’est d’abord les questions de défense et les questions de l’immigration. Malheureusement en Afrique, cette question n’est pas traitée dans tout son ensemble » s’est-elle indignée. 

Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) sur l’immigration et le djihadisme en Afrique 

« L’Afrique face aux défis de l'immigration et du djihadisme dans un contexte de pandémie mondiale ; enjeux et perspectives » un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG)

Pour elle, « Les enjeux de sécurité et de défense sont des questions auxquelles il faut poser des réflexions claires. Ce qui s’est passé à Kafolo traduit des problématiques claires. On passe d’un djihadisme qui est idéologique qui, je précise, est un projet politico religieux qui vise à instaurer un islamiste totalitaire dans un pays, c’est très différent du terrorisme qui est un mode d’action qui permet de mettre en œuvre le djihadisme » insiste Tall Madina.

Spécialiste des questions liées au terrorisme et à l’insécurité, elle a déploré la porosité des frontières qui constitue une faille pour le passage des mouvements et groupes qui sévissent sur la partie septentrionale de la Côte d’Ivoire.

« La porosité de nos frontières est l’une des causes principales des attaques.

Avec des billets, on peut passer d’une frontière à une autre, traverser le pays sans être inquiété » a-t-elle déploré. 

Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion sur l'immigration et le djihadisme en Afrique (Tall Madina)

« Il y a une cellule dormante djihadiste dans le Nord de la Côte d’Ivoire »

Très inquiète de la situation, notre spécialiste en géostratégie révèle « Aujourd’hui, il y a l’existence d’une cellule dormante djihadiste dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Elle est la cellule Hamza qui est l’exemple parfaite du djihadisme en Côte d’Ivoire. C’est une cellule rattachée à la Katiba Massina qui est affiliée au groupe Etat islamique au niveau du Burkina, qui recrute, islamise et revendique une certaine nationalité qui n’a rien à avoir avec celle de la Côte d’Ivoire. Ce qui veut dire qu’ils viennent avec un nouveau courant, un islamisme très radical qui n’a pas été promu en Côte d’Ivoire » a-t-elle insisté. 

C’est pourquoi, pour lutter contre cette branche, elle estime que le tout militaire n’est pas la solution :

« Le tout militaire ne marche pas, il faut résoudre le problème à la base. Les causes sont socio-économiques. Il faut traiter le problème à la source, le faire c’est penser au développement socio-économique, lutter contre les disparités et les injustices, rendre les Etats forts, imposer l’autorité de l’Etat, lutter contre la mal gouvernance ; respecter et appliquer nos textes de lois et règles que nous nous sommes donnés » a suggéré Tall Madina.

Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion sur l’immigration et le djihadisme en Afrique

Un panel organisé par l’Ecole de commerce et de gestion (ECG) le 16 décembre dernier dans les jardins dudit établissement sur l'immigration et le djihadisme en Afrique Pour sa part, Dr Aminata Diallo a exhorté les étudiants à s’intéresser davantage à l’économie nationale, à avoir des modèles qui puissent être des sources d’inspiration dans leur décision de carrière.

Le dernier mot est revenu, au directeur général de l’ECG, Dr Koné Adama, qui a dépeint le triste tableau de l’enseignement supérieur, du secteur éducation-formation dans son ensemble, qui a laissé place à des hommes d’affaires, où l’Etat a démissionné et laissé prospérer des opérateurs qui ne pensent qu’aux profits sans penser à la qualité de l’enseignement.

« Il faut qu’on revienne aux valeurs essentielles de gestion d’un pays et qu’on initie des contrôles » a-t-il suggéré. C’est pourquoi, il a appelé les étudiants à croire en eux, et à se donner les moyens de leur réussite « Vous avez un potentiel. Ce potentiel-là, personne d’autre ne pourra le vendre mieux que vous-mêmes. C’est à vous de savoir ce que vous voulez, de vous fixer des objectifs et de vous donner les moyens d’y parvenir.

Prenez votre destin en mains et réussir là où certains de vos aînés ont échoué.

» Ce fut une rencontre très enrichissante qui a vu la présence de Koné Apolline, directrice générale de AIM Côte d’Ivoire, qui s’est dit très impressionnée par la qualité des intervenants et la pertinence du thème abordé.

Source / Nouveau Réveil

LES DÉCODEURS EVASION FISCALE / « ISF gate » : comment de grandes fortunes françaises ont pratiqué l’évasion fiscale au Canada

Le journal « Libération » révèle que plusieurs familles fortunées sont soupçonnées d’avoir dissimulé des centaines de millions d’euros dans des « trusts » opaques pour échapper à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

C’est du Canada que surgit le dernier scandale d’évasion fiscale en date, l’« ISF gate », dont Libération a dévoilé le 13 décembre l’histoire. Selon le quotidien, des dizaines de grandes fortunes françaises ont recouru, pendant plus d’une décennie, à des structures opaques immatriculées au Canada, des « trusts » non déclarés en France, afin d’y dissimuler leur patrimoine et réduire leur facture fiscale. Leur motivation première était d’échapper à l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) français, instauré en 1982 à l’arrivée au pouvoir des socialistes et remanié plusieurs fois depuis.

Comme souvent dans les affaires fiscales, la ligne entre l’optimisation et la fraude, autrement dit entre le légal et l’illégal, est difficile à tracer. Mais les soupçons sont suffisamment étayés pour avoir déclenché plusieurs contrôles et redressements fiscaux, une enquête policière et une information judiciaire. 

Moins connus que les anciens comptes à numéro suisses ou les boîtes aux lettres offshore au Panama, les trusts sont des entités de droit anglo-saxon qui abritent des biens (argent, villas, tableaux, actions cotées en Bourse, etc.) gérés au nom de leurs propriétaires réels par une personne de confiance (un « trustee »). Ils ont été créés à l’origine pour protéger les héritages et organiser les successions en minimisant l’impôt. Mais l’opacité qu’ils procurent en a fait des paravents réglementaires vis-à-vis du fisc. Et des outils très prisés des fraudeurs et de leurs conseils en fiscalité. =

Source  https://www.lemonde.fr Par Anne Michel et Maxime Vaudano

Publié le 16 décembre 2021 à 14h24 -

Mis à jour le 16 décembre 2021 à 14h45

À Lire aussi Evasion fiscale : l’épilogue des « Panama Papers » révélé par une nouvelle fuite de données 

  • Publié dans Monde

Pour Mariam Dao Gabala – dont le mandat devrait être prolongé de trois ou six mois par la FIFA, l’échéance de mars 2022 est « raisonnablement envisageable, mais il faut cependant revenir à un climat plus apaisé"

Mauvaise passe pour le football ivoirien

 La sélection nationale ne s’est pas qualifiée pour la Coupe du monde 2022, et l’élection à la présidence de la fédération, prévue le 20 décembre, a été une nouvelle fois reportée.  

Patrice Beaumelle, le sélectionneur français de l’équipe de Côte d’Ivoire, a été confirmé dans ses fonctions, mais la défaite face aux Lions indomptables été vécue comme un traumatisme par les supporteurs à un peu plus d’un mois de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et alors que la Fédération ivoirienne de football (FIF) peine toujours à se trouver un président.

Depuis janvier, l’instance est dirigée par un comité de normalisation mis en place à la demande de la Fédération internationale de football (FIFA). Dirigé par la sénatrice Mariam Dao Gabala, il est censé solder la crise de succession qui déchire la FIF depuis le rejet de la candidature de l’ancien international Didier Drogba. L’élection du président, qui a déjà été reportée plusieurs fois, devait avoir lieu le 20 décembre, mais Mariam Dao Gabala a confirmé au Monde Afrique que ce calendrier n’était pas tenable. Une décision que déplore Idriss Diallo, vice-président de l’AFAD Djékanou, un club de Ligue 1, et candidat déclaré à la présidence de la FIF : « Ce comité a été installé en janvier 2021 avec comme mission d’organiser l’élection dans l’année. Or, ce ne sera pas le cas. Trop de temps a été perdu et cela porte préjudice à l’ensemble du football ivoirien », estime-t-il.

Deux autres grandes figures du football ivoirien sont sur les rangs : Didier Drogba et l’ancien vice-président de la FIF Sory Diabaté.

Une élection fin mars 2022 ? Plusieurs clubs souhaitent adresser un courrier à la FIFA afin que celle-ci intervienne pour que l’élection soit organisée au plus tard fin mars 2022. Ils « veulent que le football ivoirien soit géré par une fédération élue plutôt que par une équipe provisoire et qui a une connaissance approximative du monde du football, assure Eugène Diomandé, le président du Séwé Sport de San Pedro. La Côte d’Ivoire va organiser la CAN 2023, on ne peut pas imaginer que la fédération soit encore gérée trop longtemps par un comité ».

Pour Mariam Dao Gabala – dont le mandat devrait être prolongé de trois ou six mois par la FIFA, comme celui du comité de normalisation –, l’échéance de mars 2022 est « raisonnablement envisageable, mais il faut cependant revenir à un climat plus apaisé ».

À Lire aussi Didier Drogba et Samuel Eto’o, ces stars du football qui briguent la tête de fédérations africaines

 Il y a urgence. « Les championnats professionnels (Ligue 1 et 2) ont été interrompus pendant un an, entre mars 2020 et [mars] 2021, en raison de l’épidémie de Covid-19, rappelle Idriss Diallo. Sur le plan sportif, nos clubs engagés dans les coupes d’Afrique ont souffert de ce manque de compétition. Ils souffrent aussi sur le plan économique, car les sponsors privés hésitent à s’engager sur le long terme avec un football ivoirien géré par un comité de normalisation pour une durée encore indéterminée. »

Les championnats professionnels ont cependant pu reprendre en mars grâce en partie à l’aide financière de l’Etat ivoirien et au renouvellement du contrat entre la FIF et Canal+, diffuseur de la Ligue 1. « Les compétitions se déroulent normalement et je ne vois pas pourquoi des sponsors hésiteraient à investir dans le football au motif que la fédération est actuellement gérée par un comité de normalisation, se défend Mariam Dao Gabala. Ce qui intéresse les partenaires économiques, c’est le déroulement régulier des compétitions et leur visibilité, ce qui est actuellement le cas. »

Source 

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/12/08/mauvaise-passe-pour-le-football-ivoirien_

Par Alexis Billebault LE MONDE AFRIQUE FOOTBALL

 Photo / Le président de la FIFA, Gianni Infantino, celui de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe, et l’ancien international ivoirien Didier Drogba à Abidjan, en Côte d’Ivoire, le 4 mai 2021. LUC GNAGO /

REUTERS Le football ivoirien s’enfonce dans la crise.

Déjà absente du Mondial 2018 en Russie, la sélection nationale ne participera pas à la Coupe du monde qui doit se tenir au Qatar en 2022. Les Eléphants ont été sortis par le Cameroun à Douala (0-1), le 16 novembre, lors du dernier match du second tour des qualifications.

Convention des nations unies contre la corruption / 9ème conférence des états parties Epiphane Zoro : « Beaucoup reste à faire »

 Le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la Lutte contre la corruption prend part à la 9ème Conférence des Etats parties à la Convention des Nations unies contre la corruption (ONUDC). Epiphane Zoro Bi Ballo séjourne à Sharm elsheikh, en Egypte, du 13 au 17 décembre 2021.

Résolument engagé dans la lutte contre la corruption, l’Etat de Côte d’Ivoire ne ménage aucun effort pour se doter d’organes de contrôle de la gestion publique. C’est ce qui explique la présence du ministre Epiphane Zoro et sa délégation en Egypte, où il a pris la parole. Tout en remerciant l’ONUDC pour les efforts consentis à aider la Côte d’Ivoire, il a estimé que beaucoup reste à faire. « Je voudrais adresser des remerciements appuyés et sincères à l’ONUDC, pour son appui constant à la Côte d’Ivoire.

Toutefois, beaucoup reste à faire », a-t-il reconnu. Et de solliciter une assistance accrue de l’institution. « Le Gouvernement ivoirien voudrait à nouveau solliciter l’assistance technique de l’ONUDC et de tous ses partenaires, afin qu’ils poursuivent leurs efforts d’accompagnement de la Côte d’Ivoire dans les chantiers ouverts tels que le renforcement des mécanismes de recouvrement des avoirs illicites ; le renforcement des capacités des acteurs chargés de l’enquête, de la poursuite et du jugement ; la généralisation de l’enseignement de la matière dans le système éducatif et plus généralement la mise en place d’un programme national de renforcement des capacités et de sensibilisation des acteurs clés du secteur public, de la société civile et du secteur privé.

L’objectif étant de permettre l’adoption et l’enracinement de comportements nouveaux (tolérance zéro) vis-à-vis de la corruption et des infractions assimilées », a-t-il plaidé. Au nom du président de la République SEM. Alassane Ouattara, l’émissaire du Gouvernement ivoirien a félicité Monsieur Hassan Abdelshafy Ahmed Abdelghany, pour son élection à la présidence de cette 9ème session de la Conférence des Etats parties à la Convention des Nations Unies contre la Corruption (ONUDC), non sans l’assurer de l’entier soutien de son pays, la Côte d’Ivoire.

A l’en croire, suite à la ratification de la Convention des Nations Unies Contre la Corruption, son pays, la Côte d’Ivoire, s’est engagé à faire de la prévention et de la lutte contre la corruption, un axe majeur de sa gouvernance, et cela dure neuf ans maintenant. Cette adhésion de son pays, poursuit-il, se caractérise par le fait de prendre part activement à toutes les initiatives se rapportant à la Convention des Nations Unies Contre la Corruption. « Au-delà de cette participation, la Côte d’Ivoire demeure résolument engagée aux côtés des Etats parties à contribuer à l’éradication de la corruption et des infractions assimilées, tant au plan normatif que structurel », a dit le ministre Epiphane Zoro. Puis, il a évoqué l’environnement légal dont son pays s’est entouré pour endiguer ce phénomène. « La Côte d’Ivoire s’est dotée d’un ensemble de textes législatifs et règlementaires majeurs tels que la loi relative à la protection des témoins et dénonciateurs, pour ne citer que la plus récente.

L’Etat de Côte d’Ivoire a également créé plusieurs entités significatives, dont la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance (HABG) ; le Bureau National de Protection des dénonciateurs et le Pôle Pénal Économique et Financier, chargé de l’enquête, la poursuite, l’instruction et du jugement des infractions économiques et financières d’une gravité ou d’une complexité particulière », a-t-il relevé. S’il bénéficie de la confiance du chef de l’Etat, en ce qui concerne la traque contre les mauvaises pratiques dans les établissements publics et dans l’administration publique, Epiphane Zoro dit être à la manoeuvre. « Depuis sa création, ce département ministériel a entrepris un nombre important d’actions dans le sens de sa feuille de route. Ces actions consistent, globalement, en la mise en oeuvre d’un Plan d’actions Stratégique de lutte contre la corruption 2022-2025, dont certains aspects clés portent sur l’instauration d’un climat généralisé de stress sur tous les auteurs d’actes de corruption, en vue d’insuffler la culture de l’intégrité dans tous les secteurs d’activité du pays », a-t-il fait savoir.

DES INITIATIvES CONCRÈTES

Depuis sa mise en fonction, ce département ministériel a entrepris de nombreuses actions. Il s’agit de « la mise en avant de la problématique du genre dans la lutte contre la corruption ; l’approfondissement de la réflexion sur l’élaboration d’une loi spécifique relative à la protection des lanceurs d’alertes ; la formation des administrateurs des sociétés d’Etat sur leur responsabilité en matière de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ; l’implication de la jeunesse dans la promotion de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, à travers des initiatives telles que les MEET-UP avec les réseaux des jeunes ou encore l’initiative « Global Leaders Conférence », en vue de faire de la culture, un outil privilégié de sensibilisation et de prévention contre la corruption ; la réalisation des actions inopinées de vérification des allégations de corruption dans les services publics, sanctionnées par des mesures administratives ou judiciaires contre les auteurs de malversations.

Cette opération dénommée « Opération Coup de poing » consiste en des audits financiers et comptables de conformité, qui ont permis d’aboutir à la suspension de plusieurs Hauts dirigeants d’établissement publics, assorties de poursuites judiciaires », a-t-il conclu.

 Par Aymar Dedi  Le Mandat 

 

Lutte contre la corruption : le gouvernement passe à l’offensive

 A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la lutte contre la corruption, trois ministres, à savoir les ministres en charge de la bonne gouvernance, de la fonction publique et de la santé ont Co-animé un point de presse sur les actes de corruption constatés dans les services publics. 

Il en ressort la facturation de certains services gratuits, le trafic illicite de poches de sang. Les Ministres ont réaffirmé la volonté de l’Etat à mettre hors état de nuire toutes les pratiques de corruption.

Source Par Angela Diallo / Moussa Konaté (RTI 1) Publié le 11-12-2021 à 13:31 GMT | facebook twitter whatsapp email

Zoro Epiphane : « La corruption est une réalité qui déséquilibre les fondamentaux de la solidarité nationale »

 JOURNEE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION  :  L’adoption de la convention des nations Unies contre la corruption, le 31 octobre 2003, a permis à l’Organisation des Nations Unies de déclarer le 9 décembre comme la Journée de la lutte contre la corruption, afin de sensibiliser le monde entier sur ce fléau qu’est la corruption. Cette année, le thème adopté au niveau international est : « Votre droit, votre défi, dites non à la corruption ».

La Côte d’Ivoire, à l’instar de bon nombre de pays du monde entier, a également célébré cette Journée internationale autour du thème : « Agissons ensemble, et ensemble disons non à la corruption ». A l’Hôtel Sofitel-Ivoire, le ministre d’Etat ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, qui représentait, hier, jeudi 9 décembre 2021, le Premier Ministre, président de la cérémonie, a salué la lutte que mène l’actuel ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane.

« Cette journée nous donne l’occasion de passer au scanner notre plan de lutte contre la corruption, y apporter les amendements nécessaires et opérer tous les agissements afin de le rendre plus performant, efficace dans un contexte où tout évolue si vite. Le cap fixé par le Président de République est, désormais, la tolérance zéro contre la corruption et les infractions assimilées », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, s’inscrivant dans la dynamique du Chef de l’Etat, Adjoumani Kobenan a appelé ses paires du gouvernement à prêter mains fortes au ministre Zoro. « Nous sommes convaincus qu’il (Zoro Epiphane) va réussir.

Tous, autant que nous sommes, je nous demande de peser tous de notre poids, accordons mains fortes afin qu’il évite la dérision et l’échec dans cette noble mission », a appelé le représentant du PM, Achi Patrick. La célébration de cette journée, à en croire le ministre Zoro, est un événement majeur pour toutes les nations soucieuses de bonne gouvernance. La création d’un ministère, exclusivement dédié à la bonne gouvernance et à la lutte contre la corruption, a-t-il dit, vient confirmer et conforter la volonté du pays de venir à bout de cette gangrène que constitue la corruption. « La corruption est un cancer qui infecte notre économie et ralenti les efforts consentis par les gouvernants pour l’amélioration du cadre de vie pour nos populations. Elle alourdi les dépenses de l’Etat. C’est un frein à l’efficience des dépenses publiques, au bon usage de l’impôt de nos citoyens », a révélé le ‘‘gendarme ivoirien de la corruption’’.

Il a fait savoir que tout est possible pour le changement. Pour lui, c’est seulement la nature qu’on ne peut changer. Par contre, on peut la changer. « Et nous devons changer notre culture nocive et négative », a-t-il insisté. Cette corruption, selon les informations révélées par le ministre, fait perdre de l’argent à la Côte d’Ivoire.

L’estimation faite de ces pertes est de 1 300 milliards de FCFA. « C’est un chiffre alarmant. 4 fois l’aide public au développement qui pourrait être utilisé de façon plus efficace. La corruption est une réalité qui déséquilibre les fondamentaux d la solidarité nationale en permettant à quelques à quelques individus de s’enrichir illégalement, illicitement d’un labeur collectif de l’ensemble de la communauté.

Nous devons la combattre », a-t-il persisté. Le Secrétaire générale de la Haute autorité de la Bonne gouvernance, Augustin Aka, qui représentait le président N’Golo Coulibaly, a annoncé que son institution proposera, dès l’année prochaine, des textes prenant en compte des exigences. Des normes ISO 37000, ISO 37001, ISO 37002 seront proposées sous forme de textes. « La Haut autorité et ses partenaires travailleront de concert pour renforcer notre cadre juridique et institutionnel de lutte contre la corruption, et surtout pour faire en sorte qu’il existe des dispositifs pratiques au sein des organismes publics et privés, pour garantir l’efficacité de la lutte », a-t-il informé.

Hilaire Gueby 

OPERATION ‘‘MAINS PROPRES’’ DANS LE SECTEUR DE LA SANTE

14 structures sanitaires investiguées Après le point de presse animé conjointement avec le Commissaire du gouvernement Ange Kessi Bernard au sujet des agents des forces de défense et de sécurité impliqués dans des actes de racket, le 17 septembre dernier, le ministre de la Promotion de la Bonne gouvernance, du Renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Zoro Epiphane, était face à la presse, hier jeudi 9 décembre 2021, avec ses collègues de la Santé et de la Fonction Publique. Avec la pandémie de Covid 19, le système de santé est exposé à des risques de corruption supplémentaires. Il est donc apparu plus que jamais important pour le ministre Zoro d’intensifier les efforts de la lutte contre la corruption et de renforcer, en particulier, l’intégrité des agents de santé.

Dans sa mission de promotion de la Bonne gouvernance et de lutte contre la corruption, le Ministère de la Promotion de la Bonne Gouvernance, du Renforcement des Capacités et de la Lutte contre la Corruption, a instigué dans 14 structures sanitaires, dont 11 publiques et 03 privées : « Les CHU de Treichville et Cocody ; les hôpitaux généraux FHB d’Abobo, de Koumassi, de Port-bouët ; le CHR Agboville ; FSUCOM de Yopougon Niangon sud ; le Centre de santé d’Abobo Clouetcha ; le Centre de santé communautaire d’Abobo Baoulé ».

Les formes de corruption constatées, a informé Zoro Epiphane, sont la « facturation » des soins réputés gratuits dans les établissements sanitaires publics ; le « détournement » de patients des voies normales, telles que recommandées, vers des cliniques privées ; le « Trafic illicite » de poches de sang ; et les « conflits d’intérêt et abus de fonction », avec trop perçu…

Plusieurs catégories de personnes sont mises en cause. Il s’agit de 03 médecins ; 9 du personnel paramédical et 2 du personnel d’appui et 2 vigiles. Le ministre a recommandé aux autorités compétentes pour l’intensification des opérations et la sensibilisation des agents de la santé, la poursuite des investigations dans toutes les structures sanitaires et à l’échelon national, des poursuites judiciaires et des sanctions administratives contre les personnes mises en causes. La ministre de la Fonction Publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Ouloto, a fait savoir que son ministère a en son sein, un Conseil de discipline pour statuer sur ces manquements.

« La fonction publique jouera son rôle à vos côtés dans la sensibilisation », a-t-elle promis au ministre Zoro Epiphane. Quant à celui de la Santé, Demba Pierre, il a indiqué que le système de la Santé a de nombreux acquis, mais surtout de nombreuses faiblesses. Il a promis des mesures vigoureuses les jours à venir.

Source Le MANDAT

https://scontent.fabj4-1.fna.fbcdn.net/v/t39.30808-6/264612471_10222448340331036_2361967476834503944_n.jpg?_nc_cat=101&ccb=1-5&_nc_sid=730e14&_nc_eui2=AeHOj6PQd1jo6cxpyuYgdrphVtvQrPBa1MhW29Cs8FrUyM1F16h6ksu5o3KWHC6G13E&_nc_ohc=NXpWfx4QVxAAX_WNDk_&_nc_ht=scontent.fabj4-1.fna&oh=00_AT_V7EI_7IBo_1ZZsD1z5SfoGVMptQG8UR303aB0gZ-2HQ&oe=61B9506B Hilaire