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France / Violences du 1er mai 2018: Alexandre Benalla condamné à trois ans de prison dont un ferme

L’ex-chargé de mission de l’Élysée, Alexandre Benalla, a été condamné ce vendredi à trois ans de prison dont un ferme sous bracelet électronique. Il était notamment jugé pour des violences à l’encontre de manifestants lors de la manifestation du 1er-Mai. 

Alexandre Benalla a été reconnu coupable de « violences volontaires » mais aussi d'avoir utilisé frauduleusement ses passeports diplomatiques après son licenciement, d'avoir fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et d'avoir illégalement porté une arme en 2017. En plus des trois années de prison, il écope de 500 euros d'amende, une interdiction d'exercer dans la fonction publique pendant 5 ans ainsi que de porter une arme pendant 10 ans.

Pendant la lecture du jugement, la présidente du tribunal a taclé Alexandre Benalla à plusieurs reprises. « Vous avez trahi la confiance qui vous a été faite par cette nomination », a déclaré la présidente du tribunal Isabelle Prévost-Desprez. Elle a aussi souligné le « sentiment d'impunité et de toute puissance » de M. Benalla et moqué la façon dont il s'est présenté en parangon de vertu. 

Le tribunal a choisi cette peine « au regard de la gravité des multiples faits, des missions que vous exerciez, qui exigeaient de vous rigueur et exemplarité, de votre comportement insupportable au corps social », a-t-elle ajouté. ==== Le tribunal n'a pas considéré que sa violente intervention place de la contrescarpe, contre deux manifestants, avait un caractère essentiel pour appréhender l'auteur d'un crime, axe de défense de l'ancien collaborateur de l'Élysée. Les CRS présents ce jour-là étaient en nombre et compétents, ils auraient géré la situation sans l'intervention d'Alexandre Benalla, juge la cour.

Trois autres personnes ont été condamnées dans cette affaire. Vincent Crase, un ancien gendarme réserviste de 48 ans, a écopé de deux ans de prison avec sursis. De leur côté, les policiers Maxence Creusat et Laurent Simonin se sont vus infliger respectivement 5 000 euros d'amende et trois mois de prison avec sursis, sans inscription au casier judiciaire. Ils étaient accusés d’avoir transmis des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla.

L’affaire, lors de sa révélation par le journal Le Monde, a été à l’origine d’un scandale politique pour l’exécutif et la majorité. C’est notamment avec une vidéo dans laquelle on voit le trentenaire, équipé d’un casque et d’un brassard de police, interpellé violemment deux manifestants que l’affaire avait débuté.

Avec notre envoyé spécial au tribunal de Paris, Pierre Olivier Publié le : 05/11/2021 Alexandre Benalla le 13 septembre 2021 à Paris au tribunal de Paris pour le premier jour de son procès. AFP - THOMAS COEX Texte par :RFI Suivre 2 mn Écouter l’article

  • Publié dans Monde

Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a présidé, ce vendredi 5 novembre 2021, au Palais de la Présidence de la République, la cérémonie de remise des Prix d'Excellence.

84 prix ont été décernés à 48 personnes physiques et 36 personnes morales, qui ont reçu, chacune, un trophée, un diplôme et un chèque d'un montant de 10 millions de francs CFA. Le Chef de l'Etat a salué la tenue de la 8e édition de la Journée Nationale de l’Excellence, qui vise à célébrer le mérite et l'excellence et à distinguer les citoyens les plus talentueux de notre société ; ceux qui, par leur exemplarité professionnelle ou scolaire ainsi que dans leur vie quotidienne, font la promotion des valeurs qui concourent à l’édification de l’Ivoirien nouveau.

Présidentielles 2025 côte d'Ivoire: les carottes bientôt cuites pour Billon ? Dans les coulisses de la rencontre, "le Président Bédié lui aurait signifié qu’il n'interdisait à personne de briguer l’investiture du parti".

« Quelque chose bouge » concernant Thiam. Il ne faut pas croire que le poste le laisse indifférent. En 2020, il était prêt à « faire le pas » si le Président Bédié le lui avait « clairement demandé » selon plusieurs sources.

Les carottes sont-elles donc cuites pour Jean Louis Billon s’il atterrit dans la place ? Après avoir déclaré sa candidature à la présidentielle 2025 le 20 septembre dernier, Jean Louis Billon a rencontré le président Bédié le 28 septembre pour selon lui, « présenter des excuses devant tout ce qui se disait sur son compte, lui réaffirmer sa fidélité et sa loyauté, et lui faire part de son désir d’être le candidat du parti pour 2025. »

Selon ce qu’on a pu entendre des coulisses de la rencontre, le Président Bédié lui aurait signifié qu’il n‘interdisait à personne de briguer l’investiture du parti. Toutefois, le moment venu, le parti choisirait son candidat à la Présidentielle en conformité avec les textes. En retour, Jean Louis Billon aurait donné l’assurance qu’il se soumettrait à ce choix, « quel qu’il soit », et ne ferait jamais cavalier seul (à l’image de KKB pourrait-on dire). === Au lendemain de cette rencontre, Jean Louis Billon accélère sur le terrain, avec des rencontres organisées par ses équipes ici et là, des interviews, et même une « tournée » dans le Guémon. Il déclare un peu plus tard que sa candidature est maintenue, accentuant un peu plus la défiance avec le président Bédié. 

Pour beaucoup, il veut saturer l’espace pour imposer sa candidature « dans les esprits », et devenir le « candidat naturel du parti ». Pour l’intéressé, sa démarche vise simplement à mettre la question du « renouvellement générationnel » sur la table dès maintenant, afin que le candidat du parti en 2025 « soit un jeune ». Il se défend de forcer le Président Bédié à prendre sa retraite politique. 

Pourtant malgré toute l’énergie qu’il déploie, on voit difficilement la démarche de Billon aboutir. Tout d’abord comme en 2020, le Président Bédié n’a pas totalement fermé la porte à une candidature. S’il décidait « d’y aller », alors Billon serait obligé de « rentrer dans les rangs », ou de conduire une candidature dissidente, ce qu’il a exclu lui-même. 

De l’autre côté, si le président Bédié décide de ne pas se représenter, ou si cette fameuse loi de limitation de l’âge des candidats à la présidentielle est finalement votée, cela ne signifiera pas que la course pour sa succession va automatiquement s’ouvrir. Le Président Bédié va certainement prendre soin de choisir son successeur et l’imposer avant de se retirer. C’est la moindre des choses. Et le fait que Jean Louis Billon soit entré « en dissidence larvée » en déclarant sa candidature, ne fait pas de lui la personne idéale. Tout porte donc à croire que Jean Louis Billon a « grillé ses cartes » en annonçant sa candidature pour 2025 assez précocement.

Mais la plus grosse menace à sa candidature pourrait venir de la France. Plusieurs articles de presse ces derniers jours affirment que le Président Bédié a décidé de passer la main à Tidjane Thiam. L’annonce semble-t-il sera officielle au cours du congrès annoncé en 2022.

Ce n’est certes pas la première fois que ce bruit court. Mais cette fois, cela semble être la bonne. Le samedi 6 novembre prochain, sera lancée au Palm Club de Cocody, La Renaissance du Bélier, un mouvement qui milite pour le retour de Tidjane Thiam « auprès du Président Bédié ». L’initiative vient d’un certain Kanté Koffi Patrice, citoyen ivoirien résidant en France qu’on dit être une connaissance de Thiam. Sur Facebook, les groupes de soutien ont de nouveau fleuri. Visiblement « quelque chose bouge » concernant Thiam. Il ne faut pas croire que le poste le laisse indifférent. En 2020, il était prêt à « faire le pas » si le Président Bédié le lui avait « clairement demandé » selon plusieurs sources.

Les carottes sont-elles donc cuites pour Jean Louis Billon s’il atterrit dans la place ? L’intéressé poursuit sa « campagne d’explication » sur le terrain. Jean Louis Billon est un garçon intelligent, travailleur, discipliné dit-on. Il est parfaitement outillé pour le job qu’il convoite. En décidant de briguer l’investiture de son parti, il a sans doute passé en revue les obstacles potentiels, notamment la possibilité d’un retour de Tiam en Côte-d’Ivoire, celle d’une candidature du Président Bédié, ou celle de quelqu’un d’autre préféré à lui, Thierry Tanoh (ex-ministre de l’énergie et du Pétrole), ou Alla Kouadio Rémi (ex-ministre de la santé, pressenti un moment à la succession de Bédié).

Mais on dit Jean Louis Billon déterminé à mener la bataille qu’il a commencée. L’homme a affirmé » qu’il rêvait de la présidence depuis ses années de lycée » !!! C’est un garçon à fort potentiel, qui apprend vite, et qui ferait un super Premier-Ministre quel que soit le président en place, à l’instar de Daniel Duncan, Amadou Gon, et un certain…Alassane Dramane Ouattara. Billon dégage aussi une certaine autorité, nécessaire pour » tenir l’armée « . L’honnêteté est aussi une autre qualité de Billon. Ce serait dommage qu’on ne lui donne pas une chance de montrer ce dont il est capable. Il est vrai que Tidjane Thiam est pris à raison comme un demi-dieu devant lequel Jean Louis Billon ne fait pas le poids à priori. Mais l’homme dispose de quatre années pour inverser la vapeur, et tout porte à croire qu’il faudra compter avec lui dans ce renouvellement générationnel qui tôt ou tard devra être mis en œuvre dans ce pays.

D’autre part, une disposition de l’actuelle constitution semble ne pas permettre à Tidjane Thiam de faire acte de candidature à la Présidentielle. =Le débat avait déjà eu lieu en 2020. C’est une question qui va se poser rapidement et qui va certainement déclencher un débat enflammé si l’homme rentre effectivement en Côte-d’Ivoire.

Source : Douglas Mountain Le Cercle des Réflexions Libérales Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion.

Dans son Entretien  avec le journal l'humanité (France) . L'ex-président Laurent GBAGBO, pour moi, et ce que je pense de son retour de la CPI, c'est un épiphénomène pour la cohésion des IVOIRIENS, car il refuse de reconnaitre sa responsabilité et le manquement a son serment, de défendre notre PAYS, il met cette responsabilité, sur les autres PAYS de la sous-région de l'Afrique de l'ouest, cela est la preuve de son incapacité de relève politique par son nouveau PARTI.

Laurent Gbagbo : « Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance »  L’ancien président ivoirien (2000-2011), acquitté cette année par la Cour pénale internationale, livre sa vision du panafricanisme, de la réforme du franc CFA et revient sur le soutien de Paris à la rébellion qui a alimenté près de dix ans de guerre civile.

ENTRETIEN.

Vous venez de lancer le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI). Quelle différence avec le Front populaire ivoirien (FPI), fondé dans la clandestinité au début des années 1980, et quel sens donnez-vous au panafricanisme en 2021 ?

LAURENT GBAGBO À l’époque, la Côte d’Ivoire était dans un système de parti unique et il fallait lutter contre cela. C’était notre objectif principal. Aujourd’hui, cette phase de la lutte est dépassée même si nous ne pouvons pas dire que nous vivons encore en démocratie. Ce qui est en jeu maintenant, c’est la lutte pour les pays africains, pour leur coopération et leur véritable indépendance. Ce nouveau parti, nous l’avons effectivement tourné résolument vers le panafricanisme, car nos États africains sont trop petits les uns par rapport aux autres et par rapport à leurs partenaires extérieurs. Il faut réussir l’Union des États africains pour que nous puissions mener ensemble des combats. Nous ne pesons pas assez face aux États-Unis ou à la Chine. Individuellement, nous ne pouvons mobiliser que des petites ressources. Je ne veux pas donner d’exemple pour ne froisser personne, mais vous voyez bien que certains pays sont si minuscules… Quand j’étais chef d’État, lors d’une visite officielle en Chine, au-delà du protocole, à l’intérieur de moi-même je ressentais bien la différence de puissance entre nos deux pays. Nous représentions deux États, certes, mais évidemment pas de la même dimension. En Afrique, les pays dont on parle, ceux qui parviennent à émerger, ce sont le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Angola, etc. Nous sommes une succession d’États minuscules, et donc nous pouvons peu de chose pour nos propres populations, et dans le concert des nations, nous ne sommes presque rien.

Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

De nombreux dirigeants africains ont eu ce rêve panafricain qui ne s’est jamais réalisé. Comment le mener à terme ?

LAURENT GBAGBO C’est vrai que des gens comme Kwame Nkrumah (président du Ghana renversé en 1966 – NDLR) l’a tenté avant nous, ou Nasser avec le panarabisme. Un rêve, il faut d’abord le dire et le formuler. Ensuite, il faut se battre et lutter. Vous dites que d’autres l’ont formulé avant moi, c’est vrai, mais voyez comment ils ont fini ! Tous ou presque ont été renversés brutalement, qu’il s’agisse de Nkrumah ou de Modibo Keïta (président du Mali renversé en 1968 – NDLR). Certaines puissances combattent farouchement cette ambition panafricaine. Mais nous devons résister et poursuivre le combat, ne jamais baisser les bras. 

Dans quel état avez-vous retrouvé votre pays après votre longue période d’incarcération à la Cour pénale internationale (CPI) ? 

LAURENT GBAGBO Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers.

Vendredi 5 Novembre 2021 Par Marc de Miramon

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Bilan de Ouattara (2011-2021)

« Je ne peux pas encore juger le bilan de mon successeur. Je viens d’arriver et ma priorité était de créer mon nouveau parti. Maintenant, je vais commencer à mettre mon nez dans les dossiers. Mais l’une de mes principales sources d’inquiétude, c’est l’immense endettement extérieur. C’est un des points sur lequel n’importe quel pouvoir à venir devra se pencher avec sérieux. Nous sommes également confrontés à une très importante poussée démographique qui est particulièrement visible à Abidjan, la capitale. »

La menace Terrorisme

« Pour y faire face, nous devons mobiliser tous les Etats d’Afrique de l’Ouest, et de ne la résolution de ce problème uniquement entre les mains du G5 Sahel. Si le Mali et le Burkina Faso sont menacés, cela signifie que le Ghana, la Guinée, la Côte d’Ivoire ou le Sénégal le sont également. On ne peut pas faire semblant de ne pas voir ce qui existe, nous sommes tous dans le même espace et ces djihadistes ont déjà frappé plusieurs fois ici. En 2002, nous savions qu’il y avait des non-ivoiriens dans la rébellion, et nous savions également que des Etats voisins prêtaient leurs soldats à cette rébellion. A la CPI même, j’ai pu échanger avec des éléments fondamentalistes qui m’ont parlé de leur implication en Côte d’Ivoire ».

L’avènement de la nouvelle monnaie ECO « J’étais en prison lorsque ce problème a été abordé. Je souhaite qu’on ait l’éco en Afrique de l’Ouest, mais à condition qu’il s’agisse vraiment d’une monnaie africaine et non une copie du franc CFA. Dans les anciennes colonies africaines, nous sommes les seuls à qui la France, en partant, a laissé derrière elle une monnaie. Les Britanniques n’ont pas créé une copie de la Livre Sterling, les Portugais non plus ! C’est le combat contre la colonisation qui continue à travers ce projet de nouvelle monnaie qui doit concerner tous les pays de la CEDEAO, qu’ils soient Anglophones, Lusophones, Francophones...

Procès de Thomas Sankara, l’Implication de la Côte d’Ivoire et le Cas Blaise Compaoré 

« J’ai rencontré Thomas Sankara une seule fois, en 1984, dans un hôtel à Paris. Il était venu pour une réunion et j’y vivais alors en exil. Tout le monde parle de la complicité de la Côte d’Ivoire, mais j’attends que la justice Burkinabée fasse son travail et établisse les faits afin que nous sortions enfin des hypothèses. Concernant Blaise Compaoré, il a également joué un rôle important dans la formation et la mise en route de la rébellion qui a déstabilisé mon pays, mais c’est une autre histoire...

Procès du Bombardement de Bouaké en 2004

« Ce procès a été très utile pour que les Français se rendent compte de ce que leur Etat fait souvent dans ses ex-colonies. La juge d’instruction Sabine Kheris, en charge du dossier, comme Me Jean Balan, avocat des familles des victimes sont venus m’interroger à la Haye. J’ai eu le plaisir de discuter avec ces gens qui avaient compris que le Gouvernement français avait joué un très mauvais rôle dans cette histoire. La justice a au moins permis d’ouvrir les yeux sur les acteurs de l’ombre , sur le fait qu’on ait arrêté les pilotes responsable de ce bombardement et que la France ait obstinément refusé de leur demander des comptes, avant qu’ils ne soient relâchés dans la nature. J’ai dit tout ce que je savais sur cette histoire. C’est à ceux qui protégeaient la rébellion qu’il faut poser des questions.

  • Publié dans Afrique

𝐒𝐢𝐭𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞, 𝐞́𝐜𝐨𝐧𝐨𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨̂𝐭𝐞 𝐝’𝐈𝐯𝐨𝐢𝐫𝐞 : 𝐥𝐞 𝐏𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞𝐫 𝐌𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐫𝐞 𝐏𝐚𝐭𝐫𝐢𝐜𝐤 𝐀𝐜𝐡𝐢 𝐟𝐚𝐜𝐞 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, 𝐥𝐞 𝐥𝐮𝐧𝐝

#Société ✅ Le Premier Ministre Patrick Achi sera face à la presse ce lundi 8 novembre 2021. Le Chef du Gouvernement, qui sera à son premier exercice du genre depuis sa prise de fonction le 30 mars 2021, abordera les questions liées aux thématiques clés de l’action gouvernementale notamment l’économie, la sécurité, la santé, l’éducation, la lutte contre la corruption, l’emploi des jeunes, etc.

Cette tribune sera également l’occasion pour le Premier Ministre Patrick Achi de présenter à la presse nationale et internationale, quelques orientations relatives aux fondements de la "Vision 2030" du Président Alassane Ouattara.

Pour rappel, l’ambition portée par cette vision est entre autre de poursuivre la dynamique qui a permis de doubler le revenu par habitant en dix ans en doublant à nouveau ce revenu par tête d’habitant, et de créer, sur la même période, plus de huit millions d’emplois, grâce au secteur privé national qui sera au cœur du projet gouvernemental. A ce jour, la Côte d’Ivoire poursuit l’accélération de son développement économique et social qui vise l’amélioration du quotidien de la population.

C’est dans ce contexte que le Chef du Gouvernement partagera dans un échange qui se veut franc et direct avec les journalistes, sa vision et celle de son gouvernement pour bâtir la Côte d’Ivoire de demain, rassemblée et solidaire.

Sans faux-fuyants, il exposera les leviers sur lesquels jouera le Gouvernement pour assurer un développement durable et structurel de la Côte d’Ivoire. Le Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire » bâti autour de 5 piliers, et dont l’objectif est d’accélérer la transformation économique et sociale de la Côte d’Ivoire sur la période 2021-2025, sera au cœur des échanges entre le Premier Ministre et les Journalistes. Annexe : Les cinq piliers du Programme « Une Côte d’Ivoire Solidaire »

- PILIER 1 : LA CONSOLIDATION DE LA PAIX, DE LA SÉCURITÉ ET DE LA COHÉSION SOCIALE

- PILIER 2 : LA CRÉATION DE RICHESSE, SOURCE D’EMPLOIS

- PILIER 3 : LE DÉVELOPPEMENT DES RÉGIONS ET AMÉLIORATION DU CADRE DE VIE

- PILIER 4 : LE DÉVELOPPEMENT D’UNE ADMINISTRATION PLUS PERFORMANTE ET PLUS ENGAGÉE

- PILIER 5 : L’IVOIRIEN, AU CŒUR DE LA CÔTE D’IVOIRE SOLIDAIRE

𝐒𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞: 𝐂𝐈𝐂𝐆 #PP🇨🇮

VIDEO / PROPOS DES ACCUSATIONS DE ''PROSORO'' QU'ON LUI COLLE SUR LE DOS... Le Ministre CISSÉ IBRAHIMA BACONGO sur NCI SANS RÉSERVE .

Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...''

''...Comme je les dis précédemment, j'ai connu Guillaume Soro en tant que ministre et premier ministre sous Gbagbo et sous le président Alassane Ouattara. Nos rapports s'arrêtent à ce niveau. Me taxer de proSoro, c'est un procès en sorcellerie qu'on me fait.Je n'ai pas de compte à rendre à quelqu'un de mes amitiés ou de mes inimitiés Ce que je peux dire c'est que j'ai organisé la rencontre entre Amadou Gon Coulibaly et Guillaume Soro dans la suite de ce dernier de 11h à 16h. Ils sont restés à 2 dans la chambre, il n'y avait pas de 3e personne, ils étaient 2. Quand ils sont sortis de cette chambre chacun d'eux m'a dit merci pour ce que j'ai fait.

J'avais cru naïvement à l'union mais je ne savais pas que les ambitions étaient aussi fortes . Aujourd'hui Soro Guillaume a pris son chemin, je suis sur le mien, celui du RHDP auprès du président Alassane Ouattara...'' Source : émission SANS RÉSERVE de NCI.

  • Publié dans Vidéos

La jeune étudiante sénégalaise Diary Sow a sorti, jeudi 4 novembre, un roman inspiré par sa propre « disparition ».

Culture: l'étudiante sénégalaise Diary Sow publie son roman «Je pars»

L'ouvrage est intitulé Je pars (éditions Robert-Laffont). En janvier 2021, sa disparition brutale et mystérieuse avait inquiété ses proches et avait engendré un emballement médiatique. Dans son livre, elle essaie de retranscrire l’état d’esprit qui l’a poussée à « passer à l’acte » en fuyant, comme son personnage, la pression qui reposait sur ses épaules.

Disparaitre pour mieux renaître. Dans ce roman de 200 pages, Diary Sow s'invente un double littéraire : Coura Gaye, une brillante étudiante sénégalaise, comme elle, qui quitte tout comme, un geste de survie. 

« Ce qui ne va pas, déjà, c'est qu'elle s'est oubliée. Elle a une sorte de mal-être dans sa vie, parce qu'elle ne s'écoute pas suffisamment. C'est l'opinion des autres, le regard des autres qui la dirige. Et quand elle s'en rend compte, il y a ce sursaut, cette rebellion qui fait qu'elle ne peut plus continuer comme ça », explique l'autrice. 

Amsterdam est la toile de fond des aventures de l'héroine de Diary Sow qui s'émancipe, change de peau : « Comme si, en fait, en partant, elle laissait son enfance derrière elle. Elle se sent vieillie. Elle va le dire dans le roman. Cet acte va la mener vers une meilleure connaissance d'elle-même, une meilleure connaissance de sa condition de femme, une meilleure connaissance de son corps. Oui, on peut vraiment le définir comme un rite de passage. »

Je pars, deuxième roman de Diary Sow, n'est pas un journal de bord. Le lecteur avide de savoir ce qui lui est arrivé restera sur sa faim ou pourra continuer à fantasmer.

Publié le : 04/11/2021 - 23:46 Photo de Diary Sow prise à Dakar le 7 août 2020 et obtenue par l'AFP auprès de la présidence sénégalaise. Texte par : RFI

  • Publié dans Culture

Fausse polémique alimentée sur l’union des cadres du Nord ! Par l'ex Ministre ALAIN LOBOGNON réagit "Mon coup de gueule…"

Depuis quelques jours, certaines voix s’élèvent pour dénoncer la création d’une association dite Union du Grand Nord. Pour moi, ces discours sont simplement hypocrites. Des Associations régionales ont existé avant et depuis l’indépendance. Elles n’ont pas mis fin à la République de Côte d’Ivoire.

L’Association des cadres du Centre a été créée. Elle fonctionne. Elle mène des activités et fait régulièrement des déclarations sans que des procureurs n’aient levé le petit doigt. Des mutuelles régionales existent. Elles parlent de politique et de développement. Personne ne dénonce.

Dans le cadre de la politique de décentralisation du pays, plusieurs hauts cadres se sont mobilisés pour demander au Président de la République de créer des collectivités régionales basées sur leur propre groupe ethnique. Malgré plusieurs réticences au sein du Gouvernement, cela n’a pas empêché la création de 31 régions administratives majoritairement axées autour de l’ethnie de ces hauts cadres du pays. Où étaient tous ceux qui dénoncent aujourd’hui l’Union du grand nord qu’ils présentent comme l’épouvantail pour la Nation? Plusieurs régions se regroupent. Et ça parle de menaces!

Soyons sérieux! La Côte d’Ivoire n’a nullement besoin de cette surenchère politique en ces moments où les vrais problèmes sont connus.=== La cohésion nationale est-elle vraiment une préoccupation pour tous? Pour moi l’Union du Grand Nord n’est ni un problème pour la Nation, ni un danger pour la République. Car si plusieurs régions commencent à parler le même langage d’union autour de la République, c’est un bon signe que la Nation ivoirienne peut très vite devenir une réalité institutionnelle avec une réduction du nombre des Régions administratives en Côte d’Ivoire. === A-t-on pensé que ces regroupements de régions peuvent contribuer, dans le futur, à mettre fin aux centaines de circonscriptions électorales au profit d’UNE, DEUX ou TROIS circonscriptions électorales? 

Pour ceux qui détestent la vérité historique, le débat autour de l’Union du Grand Nord est hypocrite. De l’hypocrisie politique.

L’Union est créée pour construire et pas pour détruire. La création de l’Union du Grand Nord ne devrait donc déranger personne.

GILBERT KONE KAFANA , PRÉSIDENT DU COMITÉ DE PILOTAGE DE l'UGN CE JEUDI 4 NOVEMBRE 2021.

Je voudrais à l’entame de mes propos, avoir une pensée pieuse et rendre un hommage appuyé au Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly. C’est lui qui a inspiré cette initiative et en a posé les premiers jalons. Les grandes étapes de la création de notre union sont la conférence publique qui aura lieu sur le thème : «Grand Nord de Côte d’Ivoire, zone d’intégration et de peuplement ancien», le 12 novembre.

Ensuite, nous procéderons à l’approbation des textes fondateurs de l’Union, les statuts et le règlement intérieur. Nous ébaucherons de grands axes stratégiques de la politique générale de l’union pour le développement de nos régions. L’Assemblée Générale Constitutive verra aussi la désignation des organes dirigeants. Pour être transparent, nous avons lancé un appel public à candidature. Un comité de onze sages issus de chacune des onze régions du Nord du pays, assurera le patronage et la présidence de l’AG.

C’est à lui que reviendra la responsabilité de proposer à l’AG un nom consensuel de celui ou celle qui présidera aux destinée de l’Union. L’adhésion à l’Union est libre. Comme toute organisation de la société civile, notre Union s’organise par les cotisations de ses membres. Nous voulons rassurer ceux qui donnent le sentiment d’avoir peur. L’Union, vient pour rassembler et pas pour diviser.

L’Union est créée pour construire et pas pour détruire. La création de l’Union du Grand Nord ne devrait donc déranger personne. Depuis quelques temps, les réseaux sociaux et certains journalistes versent dans la manipulation et les procès d’intention. Le comité d’organisation que je dirige dénonce ces manœuvres et voudrait appeler l’ensemble des cadres et élus du Grand Nord à la mobilisation. Nous avons pris la résolution de nous organiser pour nous mettre à la disposition du développement de nos régions et de nos parents. Dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire, les regroupements se font.

Toutes les associations, unions, mutuelles de développement, ont leur rôle à jouer dans l’accompagnement des politiques gouvernementales et étatiques. Nos populations ont besoin de nous. Nos régions ont besoin que nous nous investissions pour adresser dans la cohésion, la solidarité et la fraternité, les problématiques environnementales, économiques, sociales, culturelles, éducatives et sportives.

UGN, "Je trouve que la création de cette Union des fils du Grand Nord est inopportune et insignifiante".(Touré Alpha Yaya Officiel)·

Si on était dans l’opposition, je pouvais approuver la création de cette union car elle s'imposait. Aujourd’hui, un fils du Grand Nord est au pouvoir, il se bat pour la construction de la nation ivoirienne dans l’intérêt de tous les Ivoiriens peu importe leur appartenance politique encore moins leur obédience.

Il fait de la pratique réelle de l’houphouetisme, l'axe principal de son action politique qui se définit par la construction de la nation ivoirienne qui reste un objectif catégorique à réaliser par l’intégration de la diversité des peuples qui composent le grand peuple de Côte d'Ivoire. Dans cette dynamique vertueuse, il combine les investissements destinés aux projets structurants et la redistribution des richesses par une politique libérale socialement orientée.

En plus de l’houphouetisme économique, le Président Alassane Ouattara fait de l’houphouetisme social qui consiste à promouvoir la fraternisation des ethnies et des confessions religieuses par une politique d'inclusion fondée sur le dialogue et le compromis. Notre objectif, lutter pour l’émergence de notre beau pays avec tous ses fils.

Je suis donc pour une union des Ivoiriens autour du Président Alassane Ouattara. Depuis un moment, les fils du Grand Nord sont accusés, à tort ou à raison, de faire du rattrapage ethnique dans l’administration. Aussi, la création d'une telle union apporterait de l’eau au moulin de nos détracteurs.

Oui, ces détracteurs connus pour la promotion des débats creux et insensés et qui n’ont aucun projet, ni de vision pour la Côte d’Ivoire et les ivoiriens. Ne donnons pas l’occasion à ces personnes championnes des débats vains mais maîtres dans la promotion de la médiocrité d'avoir raison. Soyons pro-Côte d’Ivoire , pro-RHDP , pro-Ouattara, synonyme de sérieux et de travail.

Chers cadres du Nord, ne donnons pas raison à Gbassaragba, le rhinocéros

Nous venons de loin et nous irons loin...

 Source / Honorable Touré Alpha Yaya Officiel·