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Mise à jour 8:31 AM UTC, Nov 21, 2024
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OIC: La Côte-d’Ivoire prend la tête du Comité commun [projets, statistiques, promotion et développement "Organisation Internationale du Café"

A la faveur de la 5ème conférence Mondiale du café suivie de la 136ème session du conseil international du Café qui s’est tenue à Bangalore (Inde) du 25 au 29 septembre 2023, l’Ambassadeur Aly TOURE vient d’être élu président du Comité commun de l’Organisation Internationale du Café (OIC).

L’OIC a pour mission de renforcer le secteur mondial du Café et d’encourager son développement durable dans le cadre d’une économie de marché pour le bien-être de tous les acteurs de la chaîne de valeur de cette spéculation.
Les pays membres représentent 98% de la production et plus de 67% de la consommation mondiale de café.
Les travaux qui se tenaient à Bangalore ont enregistré la participation de 80 pays et 2600 délégués
En effet, pour rendre le travail du l’OIC plus efficace, l’Accord international de 2022 sur le café (AIC) établit deux comités : le Comité des finances et de l’administration (CFA) et le Comité économique (CE). Le CFA continuera d’examiner les questions financières et administratives de l’OIC dans la continuité de l’AIC 2007. Le CE, quant à lui, intégrera tous les objectifs et activités techniques et stratégiques des trois comités techniques existant dans le cadre de l’AIC 2007 (statistiques ; promotion et développement des marchés ; et projets), y compris ceux qui étaient liés au Forum consultatif sur le financement du secteur du café et qui sont maintenant traités par le Groupe de travail public-privé sur le café (GTPPC).

  • Publié dans Afrique

‘Côte d’Ivoire - Mali’’ La réaction de Jean louis Gasset et aussi Le COMMUNIQUE de L'Office National des Sports

Mettre fin à la désinformation, ce n'est pas la première fois dans le monde que nous voyons cela en raison de mauvais temps qu'un match de football est interrompu, même dans les grands championnats mondiaux, il se produit aussi.

COMMUNIQUE ONS Ce mardi 12 septembre 2023, une rencontre amicale opposant l'équipe nationale de Côte d'Ivoire à son homologue du Mali s'est déroulée au stade Olympique Alassane Ouattara à partir de 19h00. La première moitié du match de football s'est jouée dans des conditions optimales, jusqu'à ce qu'une pluie diluvienne se manifeste juste avant la pause, forçant l’arbitre a écourté le temps additionnel et les 22 joueurs à se retirer temporairement du terrain. Après la pause forcée, la forte pluie persistait, et un test de rebondissement effectué par les arbitres n'a pas permis de garantir la poursuite immédiate du jeu. Face à cette situation, une réuniond'urgence a été convoquée entre les officiels et les organisateurs du match pour décider de la suite de la rencontre.Gasset « Je pense que si c’était un match à enjeu peut-être qu’on aurait essayé de reprendre le jeu pour voir si on pouvait finir ce match, mais avec l’état du terrain et ces grosses flaques d’eau, mieux vaut ne pas mettre en danger l’intégrité physique du joueur. Pour un match amical, ce n’était pas nécessaire de prendre un tel risque donc l’arbitre à très bien fait. Par contre au niveau du terrain, on a connu à Bouaké un orage avant de s’entrainer à tel point qu’on pensait ne pas pouvoir le faire tellement qu’il y avait de l’eau. Et une demi-heure après le terrain était de nouveau praticable parce qu’il avait été bien drainé. Pour cette pelouse d’Ebimpé l’eau n’est pas absorbée, et quand on sait qu’on risque de jouer des matchs capitaux dans ce beau stade, il y a une réflexion à avoir. »
À l'issue de cette concertation technique, il a été décidé d'arrêter le match en raison des conditions météorologiques défavorables. Il a été observé que des flaques d'eau s'étaient formées sur la pelouse, indiquant un drainage lent du terrain. Cette situation pourrait être due au débordement conjoncturel du système de drainage ou à un problème de nivellement de la pelouse. Cependant, nous tenons à préciser que des experts spécialisés dans l'entretien de la pelouse et des infrastructures connexes sont actuellement mobilisés pour apporter immédiatement les corrections nécessaires.

L'Office National des Sports, Maitre d’ouvrage délégué par le Ministère des Sports en liaison avec le BNETD,Assistant a Maitrise d’Ouvrage , restent engagés dans le Suivi et la Réalisation des infrastructures sportives et d’hébergement de haute qualité pour la CAN 2023, comme en témoignent les ouvrages de Yamoussoukro, Bouaké, et San Pedro, qui ont récemment été utilisés pour les matches des Éléphants et homologués par la CAF. Nous rassurons le Mouvement sportif et l’ensemble de nos compatriotes que nous mettrons à la disposition de la CAF conformément au calendrier convenu toutes les infrastructures prévues pour une CAN exceptionnelle en Cote d’Ivoire. La Direction Générale

SIEGE: ABIDJAN, TREICHVILLE, PISCINE D’ETAT 04 BP 349 ABIDJAN 04 –  TEL: (225) 27 21 59 95 70 / 01 73 01 24 24 OfficeNationalDesSports Ons_Civ

Publication de Annick Adjoua officiel Pour être vraiment objectif

Ce n'est pas le fait qu'il y ait de l'eau sur la pelouse qui est le problème, car avec une forte pluie, même les systèmes de drainage les plus sophistiqués peuvent prendre du temps pour absorber l'eau. Le vrai problème selon moi c'est le manque de matériel adéquat pour enlever l'excès d'eau de la pelouse le plus vite possible, sans attendre le système de drainage. Sur les pelouses en Europe, quand ils sont face à pareille situation, ils ont des outils simples pour vite balayer l'eau en excès et ça se passe de manière très professionnelle. Mais venir avec des serpillières pour éponger une pelouse d'un stade de football, devant les caméras du monde entier, c'est quand même honteux. Comment peut-on penser que des serpillières peuvent faire ce travail? Pourtant, il y a bel et bien les outils adéquats pour cela, et ça ne coûte rien du tout! S'il vous plaît, arrêtez de mettre la honte sur tout un pays! (Applos Dan Thé)

Côte d’Ivoire-Après la razzia du Rhdp aux élections locales : « C’est le résultat de la politique du président Ouattara » (Adama Diomandé, cadre RHDP) President de L'ADDL (Association pour la Defennse de la Democrati et les Liberté).

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Le conseiller spécial d’Epiphane Zoro, ministre de la Promotion de la bonne Gouvernance et de la Lutte contre la corruption, Adama Diomandé a réagi à la victoire de son patron. Il en a profité pour recadrer l’ancien Premier ministre Guillaume Soro.

Vous êtes conseiller spécial du ministre Epiphane Zoro qui voient de remporter les Régionales dans la Marahoué. Quels sentiments vous animent après ce succès ?

 C’est une victoire qui me rend heureux et fier. Puisque c’était un défi lourd à relever. Le ministre Epiphane Zoro, vous ne l’ignorez pas, a été repêché à la dernière minute. On pourrait dire qu’il a été sauvé par le gong. C’était donc un énorme défi pour lui. Cette victoire montre la solidité de la relève politique dans notre pays. Je puis vous dire que ce n’est pas le fruit du hasard. Il y a un travail de fond qui a été fait par le ministre auprès de ses parents qui n’étaient pas favorables au RDR d’abord, puis au RHDP. La Marahoué est traditionnellement acquise au PDCI et au FPI de Laurent Gbagbo. Il fallait donc faire un travail de fond et ce travail, le ministre l’a commencé depuis 2018, après son échec aux Régionales qui se sont tenues cette année-là. Il s’est mis aux côtés de ses parents et je puis affirmer qu’il est celui par qui la région a connu de nombreuses infrastructures de nature à améliorer les conditions de vie et de travail des populations. Ai-je besoin de vous rappeler que pendant la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans la Marahoué, il a présenté le ministre comme son fils ?

Quelques mois après, les réalisations faites dans la région étaient considérables. Toutes les sous-préfectures, les départements sont reliés par des routes bitumées, les voies secondaires sont reprofilées. Des collèges de proximité ont été construits dans presque toutes les sous-préfectures voire les villages. Il y a l’eau courante dans la majorité des villages et l’électrification est une réalité dans cette région. Tout ce travail a été vérifié sur le terrain et je peux dire que cela a contribué à laver l’image du ministre qui avait été diabolisé à l’époque parce qu’il a signé le certificat de nationalité du président Alassane Ouattara du temps où ce dernier était dans l’opposition. Il avait alors 27 ans. Et il a payé un lourd tribut à cet acte qui a été perçu autrement par ses parents qui le voyaient comme un adversaire, un allié des étrangers qui seraient venus envahir ce pays. Une campagne d’intoxication a été menée contre le ministre. La conséquence, c’est qu’il a dû s’exiler pour sauver sa peau. C’est comme ça qu’il se retrouve en Europe. Et notre amitié vient de là. Puisque nous sommes un certain nombre de personnes qui l’avons accueilli en France. Mon frère Mamadou Ouattara a quitté Bruxelles pour venir le soutenir en France. Je pense, in fine, que le président Ouattara a eu le nez creux en désignant le ministre Epiphane Zoro pour être candidat aux Régionales dans la Marahoué.

Justement, on va revenir sur les péripéties qui ont entouré cette désignation. C’est le ministre Adama Koné qui avait été coopté. Mais, d’abord le sénateur Alomo Paulin puis vous, avez élevé la voix pour dénoncer ce choix et proposer le ministre Epiphane Zoro. Pensez-vous que vos voix ont pesé dans la balance ?

Le sénateur Alomo et moi, nous serions prétentieux de le croire. Cependant, nous avons alerté le président de notre grand parti et à ce niveau, nous pensons avoir fait notre devoir de militants.

 Mais, qu’est-ce qui a motivé votre démarche ?

 Pour ma part, j’ai toujours été guidé par un principe et je n’ai jamais transigé avec. C’est de dire la vérité, quoi que cela puisse me coûter. J’ai donc toujours dit la vérité au président Alassane Ouattara depuis la période où je résidais en France de manière permanente. Je ne vais jamais marcher dans une affaire qui peut salir l’image du président de la République. Je ne suis pas souvent compris, mais ce n’est pas grave. Ce qui m’intéresse, c’est l’image du président de la République, en interne comme à l’extérieur. Le sénateur Alomo a eu le courage de dire certaines vérités qui lui ont valu une volée de bois vert de la part de certains. J’ai estimé qu’il fallait le soutenir, d’autant que j’approuvais sa démarche. Et c’est ce que j’ai fait. Si donc on persistait dans l’erreur en soutenant que comme le ministre Epiphane Zoro n’a pas suffisamment de moyens, et qu’il ne serait pas aimé par ses parents, il n’est pas la bonne personne pour diriger la région, on allait droit dans le mur. C’était certain. Or, grâce à lui, le président de la République est en train de sortir la Marahoué de son isolement et cette région est également en train de rattraper son retard au niveau du développement. Les parents voient ça. Et donc s’ils étaient fâchés avec leur fils, grâce au bonheur qu’il est en train de leur apporter, je pense qu’ils sont dans une autre dynamique. Ils ont tourné la page des ressentiments. La question des moyens n’était donc pas pertinente pour le sénateur et moi. D’ailleurs, son élection à la tête de la région vient démontrer qu’il n’y a pas que les moyens financiers dans la vie. Il y a aussi les relations humaines. Que ce soient les Gouro, les Yowlè, les Ayawou, les Mossè (ressorissants burkinabè qui occupent au moins 5 villages et qui sont là avant l’indépendance), les Malinké, toutes ces populations l’ont soutenu. L’écart de 13 000 voix entre lui et le vice-président du PDCI est assez éloquent à cet effet. Voilà la réalité du terrain.

Qu’est-ce qui a fait la différence ?

Il avait un programmé structuré. Et il n’a pas dit à ses parents qu’il a de l’argent à leur distribuer. Cependant, il leur a fait savoir que le président de la République lui fait confiance et ses collègues, les autres ministres, lui font également confiance. ‘’Si vous me mettez donc à la tête de la région, voilà ce que je peux faire’’, c’est le langage qu’il leur a tenu. On a fait toutes les sous-préfectures, les villages, les campements et hameaux. Le ministre a gagné dans presque toutes les sous-préfectures. C’est ça la modernité politique.

 A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI dont c’était le bastion. Que vous inspire cette autre réalité ?

C’est le résultat de la politique de développement que mène le président Alassane Ouattara depuis plus d’une décennie. Ses réalisations sont visibles partout sur le territoire national.

A ces élections locales, le RHDP a presque tout remporté. Sauf le V Baoulé où il a partagé les postes avec le PDCI Vous voyez la victoire du RHDP comme une prime au travail abattu par le chef de l’Etat ?Bien sûr. C’est une évidence. C’est une prime à la réalité. Le président Ouattara n’est pas dans la démagogie. Il ne chante pas le panafricanisme mais il le traduit en actes. Quel pays peut-il se targuer d’avoir le mieux réalisé l’intégration africaine ? C’est le pays d’Alassane Ouattara qui héberge un très grand nombre d’étrangers qui ne sont soumis à aucune brimade ou mesures vexatoires. Ils sont libres, et de leurs actes, et de leurs opinions. Dans la région ouest-africaine, la base de l’intégration, c’est la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas un débat. Et même, les politiciens maliens ou guinéens qui nous insultent à longueur de journée, lorsqu’ils ont des problèmes dans leurs pays, c’est en Côte d’Ivoire qu’ils viennent se réfugier. Je m’adresse surtout à mes compatriotes originaires de ces pays. Je voudrais aussi m’adresser à mon jeune frère Guillaume Soro qui a occupé des fonctions importantes. Il ne peut pas laisser ses partisans diffamer, dénigrer notre pays et ses dirigeants, sans mot dire. On ne sait jamais l’avenir. Un bon politicien n’a pas le droit de dénigrer son pays, quelles que soient ses ressentiments. C’est en cela que je salue la sagesse de Blé Goudé. C’est quelqu’un de mature.

 Réalisée par SYBLY DALLY journaliste

Après les régionales et municipales/Diomande Adama (cadre Rhdp) : “Les Ivoiriens ne veulent plus de politique revancharde” La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti

La tribune de l’émission TV ” le journal du dimanche ” a reçu, le dimanche 10 septembre 2023, Adama Diomande, un cadre du parti au pouvoir, afin de décrypter l’actualité nationale et internationale.Analysant à froid, les résultats des élections locales, il s’est réjoui de la razzia électorale du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la paix (Rhdp).” Les Ivoiriens ,dans leur grand ensemble, viennent de démontrer qu’ ils apprécient, fortement, le travail de développement du grand bâtisseur Alassane Ouattara.Il n’est plus besoin d’expliquer que les populations ne veulent plus de politiciens haineux et de politique revancharde.Cette page est tournée”, a t-il dit.

; Pour lui, sous le magister d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est promise à bien meilleur.C’est pourquoi, il voit le président de la République rempiler,en 2025.” Ce sont nos détracteurs qui ont parlé de 3e mandat sinon ,le Président Ouattara est ,tout à fait, éligible pour un autre mandat.En 2025, il pourra se présenter “, a t-il indiqué.A la question de savoir si l’ex président Laurent Gbagbo qui n’est ni électeur , ni éligible pourrait voir sa condition améliorée, l’invité en indiquant n’être pas celui qui prend les décisions, conseille à l’ancien chef de l’État, de s ‘assagir et sortir de la logique belliciste.” Je vous informe que Laurent Gbagbo a été sauvé par Alassane Ouattara,qui est un démocrate.Sinon,il a fait subir trop de choses à la Côte d’Ivoire.Le Président Ouattara saura prendre une décision,en sa faveur, en temps opportun “, estime t

l.;Le Rhdp, il le voit , davantage fort, car en perpétuelle structuration et modernisation.A l’international, Diomande Adama réprouve les coups d État , en cascade dans certains pays de la sous-région comme le Niger,Mali et le Burkina-Faso.” Ce sont des pays qui refusent de tirer les leçons du passé.Sinon,ils sont habitués à des coups d’État et n’avancent pas.La Côte d’Ivoire est un modèle d’intégration et d’ouverture qui la met à l’abri de bien de situations calamiteuses “, souligne t -il .Dans cet entretien qui sera disponible,dans le journal ”Le Mandat” , à paraître le 11septembre 2023, Diomande Adama demande au PDCI, parti Houphouetiste de faire le bon choix , au risque de disparaitre. ” Il est impensable et inopérant que deux partis que tout oppose se mettent ensemble sur la base de la haine pour pouvoir prospérer.Le PDCI doit faire son autocritique “, a t-il conseillé.

En Côte d’Ivoire, le parti au pouvoir largement victorieux des élections locales Le président ivoirien, Alassane Ouattara, vote lors des élections municipales et régionales, à Abidjan

Le RHDP remporte au moins 123 communes et 25 régions, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays. Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces scrutins.

Les élections municipales et régionales du samedi 2 septembre en Côte d’Ivoire s’annonçaient comme un tour de chauffe avant la présidentielle prévue en 2025. L’occasion d’évaluer le climat politique d’un pays dont les scrutins ont souvent été entachés par les violences et de jauger les forces en présence, alors que tous les principaux partis politiques étaient en lice. C’est sans surprise le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) qui a largement remporté les deux scrutins, marqués par une participation de 36,18 % pour les municipales et 44,61 % pour les régionales.

 Selon les résultats compilés de 30 régions (sur 31) et 199 communes (sur 201) que la Commission électorale indépendante (CEI) a annoncés dimanche et lundi, le parti du président Alassane Ouattara est sorti vainqueur dans 123 communes et 25 régions, soit au moins 31 communes et sept régions de plus que lors des précédentes élections locales, en 2018, renforçant ainsi sa mainmise sur le pays.

Dans l’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), affaibli par le décès le 1er août de son président, l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, et le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI), de l’ex-président Laurent Gbagbo, qui s’étaient alliés dans de nombreuses localités, doivent se contenter de 34 communes et quatre régions. Le reste revient à des candidats indépendants. Divisions de l’opposition

Divisions de l’opposition

A deux ans de la présidentielle, le chef de l’Etat, dont les intentions pour 2025 sont encore mystérieuses, avait pris ces deux scrutins très au sérieux, lançant dans la course de nombreux ministres et cadres du parti. Le premier ministre, Patrick Achi, l’a emporté haut la main (68,06 % des voix) dans la région de la Mé (sud-est), dont il est le président du Conseil régional depuis 2013. Le ministre de la promotion de la jeunesse, Mamadou Touré, s’est quant à lui imposé dans le Haut-Sassandra (ouest) face au président de région sortant, Alphonse Djédjé Mady (PDCI), qui s’était allié avec le PPA-CI. Victoire aussi dans le Tchologo (nord) pour le ministre de la défense et frère du président de la République, Téné Birahima Ouattara, qui n’avait pas d’adversaire dans cette région acquise au RHDP.

 Sans surprise, le parti au pouvoir conserve ainsi une grande majorité de ses fiefs du nord. La ministre de l’éducation nationale, Mariatou Koné, l’emporte à Boundiali, tandis que le ministre de l’agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani, s’impose dans le Gontougo. Le RHDP maintient aussi son contrôle sur des localités importantes, comme la station balnéaire de Grand-Bassam et Bouaké, la deuxième ville du pays. Mais c’est à Abidjan que la victoire est la plus notable.

A Yopougon, commune la plus peuplée de Côte d’Ivoire (avec 1,5 million d’habitants) et la plus observée de ces élections, le président de l’Assemblée nationale l’a emporté avec 44 % des suffrages.

Adama Bictogo a su profiter des divisions de l’opposition, majoritaire sur le cumul des voix de ses deux candidats, Michel Gbagbo, le fils de l’ex-président, pour le PPA-CI, et Augustin Dia Houphouët pour le PDCI. Le RHDP a par ailleurs conservé les communes d’Abobo (avec la ministre des affaires étrangères, Kandia Camara), de Treichville et de Koumassi. 

Dans la capitale économique, le PDCI est parvenu à garder les mairies du stratégique Plateau, cœur des affaires et de la vie politique, de la bourgeoise Cocody, où Jean-Marc Yacé a été reconduit, de l’industrielle Marcory et de Port-Bouët, où, comme au Plateau, le perdant, issu du parti au pouvoir, n’a pas tardé à dénoncer des « fraudes massives ». L’ancien parti unique s’est également imposé dans ses bastions traditionnels du pays akan : la capitale Yamoussoukro, Daoukro, fief de feu Henri Konan Bédié, et la région de l’Iffou. Il acquiert aussi, grâce à son alliance avec le PPA-CI, la ville de Toulépleu (ouest).

La surprise est venue de San Pedro (sud-ouest), deuxième ville la plus riche du pays grâce au plus grand port d’exportation de cacao au monde, où la candidate indépendante Nakaridja Kéita Cissé a devancé le maire RHDP sortant. Comme il y a cinq ans, la deuxième « force » du pays n’a pas de parti : les indépendants ont remporté 41 communes et une région. Le plus souvent issus d’un des trois grands partis, dont ils n’ont pas obtenu l’investiture, les 365 candidats indépendants de ce double scrutin ont dû batailler un peu plus que les autres pour s’imposer. Le RHDP et le PDCI leur avaient interdit d’utiliser l’image du parti durant leur campagne et ont exclu temporairement les dissidents (19 du côté du RHDP, 26 du côté du PDCI). Mais comme après chaque élection, les victorieux devraient être courtisés pour rentrer dans le rang.

Aucun mort ni blessé grave Le parti de Laurent Gbagbo, en revanche, sort grand perdant de ces élections, les premières depuis le retour en Côte d’Ivoire de l’ancien président, en juin 2021, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), et la création de son nouveau parti, le PPA-CI, en octobre de la même année. Laurent Gbagbo avait abondamment dénoncé, ces derniers mois, des élections biaisées en raison d’irrégularités sur les listes électorales, tout en invitant ses partisans à se rendre aux urnes. Le message, brouillé, n’a manifestement pas trouvé son électorat.

« Globalement, l’opposition a manqué de préparation, note le politologue Arsène Brice Bado.

 Le RHDP était présent dans toutes les communes alors que le PDCI était absent dans une vingtaine de communes et le PPA-CI dans une quarantaine. Mais elle a aussi manqué de stratégie. A Yopougon notamment, si les deux partis s’étaient alliés, ils l’auraient certainement emporté. Désormais, l’heure est pour eux à l’introspection. »

 Pour l’heure, les perdants de Yopougon, Augustin Dia Houphouët et Michel Gbagbo, ont choisi de rejeter les résultats et dénoncé un « hold-up électoral » en raison de l’ouverture tardive de certains bureaux de vote, de dysfonctionnement techniques et de menaces. Une vingtaine de localités, selon l’ONG Aube nouvelle, qui a surveillé le vote, ont été concernées par des violences sur des personnes ou du matériel. Contrairement aux élections locales précédentes ou à la présidentielle de 2020, où 85 personnes avaient été tuées, aucun mort ni blessé grave n’est à déplorer. La CEI s’est ainsi félicité que ces élections aient été « les mieux organisées et où il y a eu le moins d’échauffourées ». Son président, Ibrahime Kuibiert, a appelé, lundi, les candidats à respecter les résultats et à « ne pas s’adonner à la violence ».

Source le Monde / Par Marine Jeannin(Abidjan, correspondance) et Youenn Gourlay(Abidjan, correspondance)

Marahoué/ Élections Régionales 2023 Zuénoula opte pour Epiphane Zoro 

Pour le deuxième jour de campagne, le ministre Epiphane Zoro Ballo, candidat RHDP aux régionales dans la Marahoué a déposé ses valises à  Zuénoula. Où, il  a  animé un meeting, le samedi 26 Août 2023 ,à la gare de Zuénoula  .Ce, en présence des élus, et des cadres du RHDP de la  Marahoué. Malgré la nuit tombée, les rues de la ville étaient animées par une vague de citoyens déterminés, arborant des drapeaux et des pancartes aux couleurs vives de la campagne. Le discours , prononcé par le ministre  Epiphane  Zoro  Ballo lui-même, a captivé l'attention de la foule assemblée.

Il a souligné sa vision pour un avenir meilleur, mettant en avant des propositions concrètes pour le développement économique, l'accès aux soins de santé et l'éducation.La manifestation a été ponctuée par des animations artistiques, des performances musicales et des discours enflammés par des personnalités politiques locales et nationales. Epiphane Zoro a su capter l'attention et l'adhésion des citoyens, grâce à sa plateforme politique centrée sur l'amélioration de la qualité de vie et la promotion du bien-être de tous.

Il n'a manqué de rappeler les projets réalisés par le Président de la République Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué.Pour lui, son ambition de travailler pour accroitre les investissements afin de redonner une belle image à la région de la Marahoué.  Aussi a-t-il appelé les populations à le  voter massivement. Bien avant, il à  passé le message dans  les villages de Voueboufla à Paoufla, Minfla et Tibeita.Il est bon de retenir dans tous ces villages les populations ont  accueilli avec allégresse la caravane d’Epiphane, Zoro Ballo, elles ont promis la victoire du maire au soir du 02 septembre dans leurs villages respectives.Epiphane Zoro a reçu l'adhésion massive de toutes les populations. " Nous sommes avec vous et nous sommes convaincus de votre victoire " .En attendant le soir du 02 septembre, les populations visitées se sont   résolument engagées pour une campagne de proximité afin de relever le défi du zéro bulletin nulle dans les urnes.

Par Konan Yao ( Envoyé Spécial dans la Marahoué)

LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023/ L'ancien président français Nicolas Sarkozy 🇫🇷 parle du Président Alassane Ouattara 🇨🇮 dans son dernier livre 📕

Mon admiration pour Alassane Ouattara était ancienne et réelle. Étrangement, mon prédécesseur, Jacques Chirac, lui préférait l'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié*. *Il n'appréciait guère Alassane Ouattara. Lorsqu'il m'en parlait, il utilisait l'expression, à dessein sarcastique, " ton ami Ouattara" et il ajoutait " crois-moi, il ne sera jamais élu."

Un jour que je relançais la conversation pour* *connaître les raisons d'un si sombre pronostic, il me lança : "parce qu'il est musulman et cela ne peut pas passer en Côte d'Ivoire." Je lui répondis du tac au tac : " ce n'est pas mon avis, car tout le nord de la Côte d'Ivoire est très majoritairement composée de musulmans. Cela ne doit donc pas être un argument rédhibitoire." Il clotura notre échange par un jugement sans appel : " tu ne connais pas l'Afrique. " il avait le droit de penser ainsi*, *mais malgré tout force est de constater que j'avais raison puisque Alassane Ouattara fut non seulement élu, mais réélu à deux reprises! De tous les dirigeants africains, il est aujourd'hui l'un des plus reconnus et des plus influents. Son expérience, sa sagesse, son bilan lui confèrent une autorité sans équivalent.

Il a su ramener la paix civile dans son pays. Ce qui n'était pas une mince affaire. Il le fit par le pardon et la* *réconciliation et jamais par la vengeance et la revanche. Il eut même l'intelligence de gracier son prédécesseur, Laurent Gabgbo, évitant ainsi d'en faire un martyr. Il aura porté son pays vers la paix, le progrès et la concorde, ce qui lui vaut l'admiration de beaucoup sur le continent africain

IN PAGES 411, 412 _ LE TEMPS DES COMBATS, Nicolas SARKOZY, éd FAYARD 2023

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière. ;;;;;;; Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par Euronews

 Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

 "Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

 Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

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Le groupe paramilitaire Wagner confirme la mort d'Evguéni Prigojine

Après l'Agence du transport aérien russe hier soir, c'est au tour du groupe paramilitaire Wagner de confirme la mort de leur chef Evguéni Prigojine dans le crash de l'avion privé dans la région de Tver ce mercredi.

Sur les réseaux sociaux proches de Wagner, les hommages se multiplient. Plusieurs internautes qualifient Evguéni Prigojine de "héros de la Russie", et de "véritable patriote, mort à causes des actions de traîtres." Le co-fondateur de Wagner et bras droit d'Evguéni Prigojine, Dmitri Outkine, serait également mort dans l'accident.

Les données de suivi des vols révèlent que l'avion qui s'est écrasé avait brusquement disparu des radars. Les causes de l'accident sont toujours inconnues.

 La télévision d'État russe relaie la piste de l'accident à bord de l'engin, en citant des détails fournis par l'Agence fédérale du transport aérien. Selon elle, 10 personnes se trouvaient à bord... 8 corps ont été retrouvés près du lieu du crash.

 Evguéni Prigojine est apparu pour la dernière fois en début de semaine, dans une vidéo qui aurait été filmée en Afrique. Depuis sa rebéllion en juin dernier, les apparitions du patron de Wagner se faisaient de plus en plus rares... Son empire médiatique avait été démentelé, et ses miliciens sommés de s'exiler en Biélorussie ou de rejoindre l'armée régulière.

Les responsables occidentaux appellent quant à eux à rester vigilieants. Nombre d'entre eux voient dans cet accident la main du Kremlin. "Je ne sais pas exactement ce qui s'est passé, mais je ne suis pas surpris. Il ne se passe pas grand-chose en Russie sans que Poutine ne soit derrière" a commenté la nouvelle Joe Biden.

Une enquête a été ouverte pour "violation des règles de sécurité du transport aérien".

Publié le 24/08/2023 - 09:19•Mis à jour 09 Par  Euronews

Le patron de Wagner Evguéni Prigojine présumé mort dans un crash d'avion Publié le 23/08/2023 - 19:19•Mis à jour 24/08/2023 - 07:23 Un avion avec dix personnes présumées à bord s'est écrasé ce mercredi en Russie sans laisser de survivants, et le patron du groupe paramilitaire Wagner Evguéni Prigojine, à l'origine d'une rébellion en juin, figure sur la liste des passagers. Selon les agences Ria Novosti, TASS et Interfax, se référant à l'agence russe du transport aérien Rossaviatsia, le nom d'Evguéni Prigojine figure sur la liste des passagers de cet avion qui devait relier Moscou à Saint-Pétersbourg.

"Il y avait dix personnes à bord, dont trois membres d'équipage. Selon les premières informations, toutes les personnes à bord sont décédées", a indiqué un peu auparavant sur Telegram le ministère russe des Situations d'urgence. Selon lui, cet avion privé Embraer Legacy s'est écrasé près du village de Kujenkino, dans la région de Tver, au nord-ouest de Moscou. "Le ministère russe des Situations d'urgence mène des opérations de recherche", a-t-il encore précisé. Des vidéos dont l'AFP n'a pas pu confirmer l'authenticité ont été diffusées sur plusieurs chaînes Telegram se disant liées à Wagner, montrant des débris en feu dans un champ ou encore un appareil tombant du ciel. Selon un responsable des services de secours cité par l'agence Ria Novosti, les corps de huit personnes ont jusqu'à présent été retrouvés sur le site du crash.

Vladimir Poutine encense les soldats Pendant que les opérations se poursuivent, le président Vladimir Poutine a prononcé un discours à l'occasion du 80ème anniversaire de la bataille de Koursk au cours de la Deuxième guerre mondiale, se rendant dans cette région du Sud-Ouest de la Russie, frontalière de l'Ukraine. Sans mentionner le crash, M. Poutine a salué sur scène devant la foule les soldats russes en Ukraine, qui "combattent avec courage et détermination".

"Le dévouement à la patrie et la loyauté au serment militaire unissent tous les participants à l'opération militaire spéciale", a-t-il déclaré, en référence au conflit en Ukraine. Evguéni Prigojine a été à l'origine en juin d'une rébellion dirigée contre l'état-major russe et le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, menée par ses hommes, qui ont brièvement capturé des sites militaires dans le sud de la Russie avant de se diriger vers Moscou. Vladimir Poutine l'avait traité de traître, sans prononcer son nom. M. Prigojine avait rapidement renoncé à cette mutinerie, en plein conflit en Ukraine.

Elle avait pris fin le 24 juin au soir avec un accord prévoyant le départ au Bélarus de M. Prigojine, tandis que ses combattants pouvaient l'y rejoindre, entrer dans l'armée russe régulière ou retourner à la vie civile. Vidéo en Afrique Lundi soir, le patron de Wagner est apparu dans une vidéo diffusée par des groupes proches de Wagner sur les réseaux sociaux, où il affirmait se trouver en Afrique. Dans un paysage désertique et armé d'un fusil d'assaut, il disait travailler à "rendre la Russie encore plus grande sur tous les continents et l'Afrique encore plus libre". Après la révolte, une partie des combattants de Wagner s'est rendue au Bélarus, où ils ont participé à la formation des forces armées de ce pays allié de Moscou. Pour une raison jamais expliquée, le patron de Wagner semblait aller et venir en Russie malgré son statut de paria, jusqu'à participer quelques jours après sa révolte à une réunion au Kremlin. La localisation et les activités d'Evguéni Prigojine n'étaient, elles, pas connues. Malgré sa mutinerie, il avait échappé à toutes poursuites judiciaires. En Ukraine, Evguéni Prigojine s'était illustré lors de la longue et sanglante bataille pour Bakhmout, dans l'Est, où ses hommes, notamment recrutés dans les prisons russes, ont capturé la ville en mai au prix de lourdes pertes. Un "hachoir à viande", disait-il lui-même.

C'était lors de cette bataille que son conflit avec les hauts responsables militaires russes s'était envenimé, M. Prigojine les accusant d'incompétence et de ne pas lui livrer assez de munitions. Wagner a également une présence dans plusieurs pays d'Afrique dont la Centrafrique, le Mali ou encore la Libye. En juillet, Vladimir Poutine avait assuré qu'il avait proposé aux hommes de Wagner de servir sous le commandement d'une autre personne au sein de l'armée, mais que leur chef, Evguéni Prigojine, avait refusé cette offre.

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Epiphane Zoro i Ballo en Pré campagne dans sa région La MARAHOUÉ

La communauté Moosé de l'ancienne hôte Volta, aujourd'hui Burkina Faso, installée par le colonisateur dans la région bien avant l'indépendance de la Côte d'Ivoire, s'engage à  soutenir pour l’élection à la présidence de la RÉGION DE LA MARAHOUÉ, le ministre Épiphane Zorro Bl Ballo à Bouafle pour les actions menées en leur faveur.
 Le Dimanche  20 Août 2023, la communauté Moosé qui regroupe les  Mossi Bissa ,Samo, Gourssi , Mossi de la  région  de  la  Marahoué a rendu un hommage au ministre Epiphane  Zoro  Ballo  , du Sénateur de la  Marahoué Allomo Paulin, Isabelle Zongo, Vice-Gouverneur du district autonome du Haut Sassandra, Honorable Issiaka  Koné, Député  de  Bouaflé Commune, Nguessan  Loukou  Achille, opérateur  économique, des guides  religieux.
Tour à tour, Sore Youssouf Kolo ,président des jeunes de Garango, Pr Kabore, Ali Yoda ,porte parole des communautés ont affirmés haut et fort leur attachement ainsi que leur reconnaissance au Président Alassane OUATTARA pour son choix porté sur Epiphane Zoro Ballo pour défendre les couleurs du RHDP comme candidat aux  régionales du 02 Septembre 2023.
Cette journée d’hommage a été l’occasion pour la communauté  Moosé de la Marahoué sortis massivement d’exprimer leur profonde reconnaissance envers le Ministre Épiphane Zoro Bi Ballo pour son engagement inestimable et des actions de développement dans la région.
Ainsi que  la  nomination de deux de leurs frères, Isa Zongo  et Ouedraogo Idrissa comme Directeur régional de la Promotion de la Bonne Gouvernance et de la Lutte contre la Corruption à Korhogo.

Le ministre Epiphane  Zoro a partagé avec la communauté  Mossi son programme d’actions en cas de victoire le 2 septembre 2023. Des projets seront exécutés au profit des agriculteurs, des jeunes, des femmes sera mis en  place .

D'abord, nous devons nous mettre ensemble. Pour lui, ses élections sont très importantes à tel enseigne ce sont des élections de développement. " Je suis la pour vous, nous devons être unis " à t-il  déclaré. C'est dans une  ambiance conviviale que la  cérémonie a  pris fin. 

Par Roland Konan